lirik lagu tonino (fr) - encore un peu
[sample d’intro]
doin’ this for years
[couplet 1]
il est sans doute trop tôt pour se morfondre et se pr-noncer
malgré les maux, j’pense qu’à prolonger mes morceaux
mais avant tout recollons-les (recollons-les)
qu’ils f-ssent partie de la photo au complet
si on vole haut, c’est parce qu’on a vu des potes sombrer
des cols tomber, les enjeux sont colossaux (colossaux)
avoir le torse bombé, ça remplit pas les poches
on est p-ssé à autre chose (autre chose)
avec une bonne dose de volonté
on en donne pas beaucoup, j’en demande juste encore un peu (encore un peu)
mon côté sombre, il finira par briller
je me pose les bonnes questions, mais j’me fais une obsession du sablier
j’pense à mes proches (les miens), j’ai peur que la mort emporte l’un deux
ça va si vite
je ne sais plus si j’dois profiter à fond ou prendre soin de ma pet-te vie
ma folie ne fait pas d’compte, elle a tant —-
elle me domine mais je l’affronte
elle me semble loin la limite
je ne fais que la repousser
j’ignore sa menace
j’ai trop de choses à me prouver
je dois redoubler d’effort, pas de cl-sse
ça ne suffit pas les manches retroussées, le cœur noué
je ne pourrais pas me battre
le doute me laissera de marbre si je tente de bouger
d’ailleurs cette inertie qui préserve mes chances
je peux lui dire : merci (merci)
mes faiblesses mélangées à ces rêves étranges donnent ce millésime au fil des rimes
j’écris cette vie en pleine effervescence
les montées, les descentes
je ne cherche plus à les dénombrer, non
chacun se/ses compte/s et chacun son nombre/son ombre
personne pour le montrer cet exemple
qui a dit de s’grouiller (qui ? qui ?)
on glisse vite (vite) sur des pistes brouillées
c’est peut-être qu’on tire
entre les sourires et les tristes mines grises, tout est cyclique
demande à shine, on mène des vies de coursier (demande à shine)
si le temps, c’est de l’argent, je ne veux me le payer que plus (plus)
je veux un métier qui m’apprendrait à l’prendre
avant, je vais tenter d’avancer, quitte à m’planter gr-ss-m-nt
saigner, baigner dans l’égarement
j’veux un métier de luxe
faut vivre avec son… (pffff)
regarde toutes les gamelles qu’on prend
combien sont de ce cas ?
tu ne comprendras jamais ce qu’on ressent
mais tu comprendras qu’on n’a pas l’air content
ça compensera
la routine fait des ravages (des ravages)
à force, on devient fêlés
on devient des êtres à part, amorphes
la drogue ne nous aidera pas, on est d’accord
c’est beau de se complaire dans la débauche, la luxure mais c’est trop
à l’usure, on ne sait plus trop comment combler le manque
demande à fur’, on est plus des mômes
ça se c-mule, tout ça pour quelques secondes
dans le fond, est-ce qu’elles comptent vraiment ?
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