lirik lagu tom-lou - les prémices d'un monde meilleur
je passerais pas ma vie à faire la maille
j’vais creuser la faille jusqu’à toucher les coeurs
fallait faire la diff quand c’était l’heure
reste la musique pour abréger tes larmes
j’comprends pas l’écart
entre ce que tu fais et pour quoi t’ouvres ta gueule
moi aussi j’vois en toi les prémices d’un monde meilleur
une poésie perdue qui nous tire vers ailleurs
bien ou mal, vient ou pas
peu importe tes croyances on finira tous seul
étalés sur la map, étoilés sur le dôme
affalés sur la maille, ouais fallait compter les days
connecté sur les mic’s, sur les scènes
sors dehors, apprends à t’aimer
au lieu de dodo solo dolo sur la haze, moi…
j’écris la moitié de tout ce que je pense
je ressens l’entièreté de tout ce que je dis
je le porte sur moi comme l’enfance, la france
et les premiers albums de scott mescudi
laisse parler les coeurs
ce qui reste, ce qui nous manque le plus
slalomer les peines, pardonner la douleur
de ce qui nous marque le plus
la nature dont je parle, tu la ressens dans les bas~fonds
pour quoi t’as oublié tes rêves?
t’avais pourtant des idées qui allaient plus haut que le plafond
y’a pas de soluce, pas de plavon
« sommes~nous cond~mnés à l’exploit ?» c’était pas une question
t’es qu’une boule de viande qui gère mal ses émotions
graille ton steak, check ta maille
le temps ça vaut plus que des billets d’avion
fais le bien évidemment
sois bien avec le monde me disait maman
une course contre la montre me disait papa
j’faisais mal le bien à ce monde
s’en est suivi tracas dans ma tête
c’pas une quête
mais un sentiment d’amour qui traverse fréquemment mes pupilles
loin de l’époque où les mélodies restaient figées devant les pupitres
j’dois affronter la réalité en face, c’est moi le plus grand des plus petits
j’le sais depuis que j’ai vu de l’autre côté de la bâtisse
j’me souviens pas de comment j’suis né, j’oublierai jamais comment je finirai par partir
j’suis pas une publicité, pas un plavon
pas même un business
j’voulais graver ma life sur une centaine de vinyles
pas juste monnayer ma tristesse
j’suis pas une mode, pas la réponse à ta life
encore moins un anti~stress
j’te parle de faire fleurir le fond de ton coeur
on s’en balec de la vitesse
dans un monde où il s’passe des trucs de barges
et toi qui fait « yo yo » dans les stud’ de bourges
tu dis qu’on est pareil
mais y’a un sacré décalage avec tes promesses
moi j’fais parti des frérots qui bénissent le doute
c’est une constance
t’avances que dalle quand tu réalises que c’est les planètes qui bougent
y’a pas de famille sur le continent
y’a trop de communauté à défendre
au fond de mes yeux, quelques regrets, v’là les cendres
ça fait des nuits que je pense que ça fait des nuits que j’perds
j’écris le second testament
ça fait nouvel album, nouvelle perf
commence nouveau sport, garde la même paire
la mienne c’est yallah
un peu de style, un peu de biff, un peu de mérite
et tu peux perdre ton âme au dévil
jouer au débile, vlà le touriste, f~cking do it comme tout le monde
j’ai pas envi d’être unique, j’veux trouver mon frère, ma soeur dans tout le monde
j’me sentirai moins seul, et ça en ce moment ça vaut tellement dans ce monde
à 6 du mat’, clope coupé, qu’ai~je me prend la tête ?
c’est quoi l’espèce humaine ?
j’sais pas, j’ai rien à dire à part je t’aime, l’esp~ce et le temps
la vie c’est des cycles et des cercles
des promesses et des songes
y’a des blessures que la nuit observe
et certaines histoires qui se finissent sur l’autre side
j’oublierai jamais que la dernière c’tait l’autre fois
de l’amour sur l’autre side, j’te le souhaite
de là où les paysages nous disent au revoir
là où les journées se ressemblent
un peu comme moi et mes vieux
les conseils pour aller mieux
j’les répètes à haute voix :
je passerais pas ma vie à faire la maille
j’vais creuser la faille jusqu’à toucher les coeurs
fallait faire la diff quand c’était l’heure
reste la musique pour abréger tes larmes
j’comprends pas l’écart
entre ce que tu fais et pour quoi t’ouvres ta gueule
moi aussi j’vois en toi les prémices d’un monde meilleur
une poésie perdue qui nous tire vers ailleurs
bien ou mal, vient ou pas
peu importe tes croyances on finira tous seul
étalés sur la map, étoilés sur le dôme
affalés sur la maille, ouais fallait compter les days
connecté sur les mic’s, sur les scènes
sors dehors, apprends à t’aimer
au lieu de dodo solo dolo sur la haze, moi…
j’écris la moitié de tout ce que je pense
je ressens l’entièreté de tout ce que je dis
je le porte sur moi comme l’enfance, la france
et les premiers albums de scott mescudi
laisse parler les coeurs
ce qui reste, ce qui nous manque le plus
slalomer les peines, pardonner la douleur
de ce qui nous marque le plus
la nature dont je parle, tu la ressens dans les bas~fonds
pour quoi t’as oublié tes rêves?
t’avais pourtant des idées qui allaient plus haut que le plafond
y’a pas de soluce, pas de plavon
« sommes~nous cond~mnés à l’exploit ?» c’était pas une question
t’es qu’une boule de viande qui gère mal ses émotions
plus de steak, plus de maille…
le temps ça vaut plus que des billets d’avion
des moments en famille j’en ai raté
captivé par la lumière en moi qui s’est mise à cligner
et même si je lis pas le morse
à mon avis, on est pas venu au monde juste pour prier
quand dans les cieux les plus sombres
mêmes les étoiles mortes s’mettent à briller
alors tes story de percer, blow~up ou make it happens
qu’est~ce j’men bats les couilles ?
tout ça c’est qu’une putain de question maladive
et si demain j’le fais, c’est ni mon talent ni ma gueule
(…)
c’est le silence qui fait la diff
prémices d’un monde meilleur
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