lirik lagu tay le rappeur - jusqu'au noir
[paroles de “jusqu’au noir”]
[intro : k.jaubert]
seul dans la nuit noire
entre rêves et cauchemars
perdu dans l’esp~ce
en plein naufrage
mais qui l’arrêtera ?
avant que le temps ne passe
sans halte, sans masque
il n’est qu’une étoile mourante
comme toi, comme lui, comme elle, comme nous tous ici~bas
un égaré du monde qui ondule
une danse sous la lune
[refrain]
dans la ville jusqu’au noir
jusqu’au noir
dans ma tête c’est le soir
c’est le soir
dans la ville jusqu’au noir
jusqu’au noir
on ne sait plus quoi croire
donc la méfiance s’accroît (t~a~y, t~a~y)
[couplet 1]
je brûle pas face au soleil
mais mon inspi vient quand la lune se lève
est~ce parce que j’ai plus sommeil ?
ou parce que la nuit me libère de ces rêves
la nuit me libère de ces rêves
car la journée la ville est sévère
j’risque la mort en ignorant ses règles
c’est comme un humain que j’t’écris ces vers
on est des humains mais ça ils l’oublient
sur le chemin depuis qu’j’suis tout petit
depuis gamin, depuis les toupies
j’pense à demain quand j’fume le doobie
j’ai peur du lendemain
j’aimerais que le temps passe doucement
askip ton sort est entre tes mains
dis ça à ceux qui dorment sous les bancs
[refrain]
dans la ville jusqu’au noir
jusqu’au noir
dans ma tête c’est le soir
c’est le soir
dans la ville jusqu’au noir
jusqu’au noir
on ne sait plus quoi croire
donc la méfiance s’accroît
[pont]
dans la ville jusqu’au noir
dans ma tête c’est le soir
[couplet 2]
le ciel s’éteint, lampadaires prennent le relai
dans désert où nuages touchent nos volets
nos ténèbres deviennent plus grand
quand lumière ne fait qu’t’aveugler
et quand nos parts d’ombre s’allument : c’est la tempête
qui nous égare dans la ville et ses revers
on se dit “pardon l’ami” car on l’devait
mais on s’sépare dans la vie ‘vec des regrets
on est tout en bas alors on se noie dans le jack daniel
ça repousse pas l’drame, la peine reste au plus profond de nos âmes, yeah
nuances sont pas là, y a que du noir et blanc comme dans un damier
dans la course on est les derniers, les ternis
j’veux vivre cent ans en faisant mon passe temps
j’ai besoin que d’un sens tant que j’ai mes battements d’cœur
maintenant, y a plus de passants
la vie est absente comme après une balle dans l’corps
la ville est belle sans ses 500 (mille)
agents insensés, sans cesse ils avancent (oui)
j’écris ma peine, ouais c’est badant
avec mes veines, c’est un bain d’sang
avec mes veines, c’est un bain d’sang
le froid d’la nuit contre la chaleur d’un printemps
j’envoie des mayday dans le ciel
mais seul la lune qui m’entend
je brûle pas face au soleil
mais comme icare tout bascule en un instant
tout bascule en un instant
[refrain]
dans la ville jusqu’au noir
jusqu’au noir
dans ma tête c’est le soir
c’est le soir
dans la ville jusqu’au noir
jusqu’au noir
on ne sait plus quoi croire
donc la méfiance s’accroît
dans la ville jusqu’au noir
jusqu’au noir
dans ma tête c’est le soir
c’est le soir
dans la ville jusqu’au noir
jusqu’au noir
on ne sait plus quoi croire
donc la méfiance s’accroît
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