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lirik lagu tay le rappeur - balafrés

[paroles de “balafrés”]

[intro : k.jaubert]
faut~il vivre cent ans pour que quelqu’un l’entende ?
en attendant il s’encense dans une vie cruelle sans sens
hostile courant, la peine est démentielle
une étincelle sur un bidon d’essence (sur un bidon d’essence)
la ruelle est étroite lorsque la nuit tombe
ce qui le sauvera ?
peut~êtrе une étoile vagabonde

[couplet 1 : tay]
la soiréе s’est terminée sur un coup d’tête
ça veut m’faire et derrière ça joue l’outré, f~ck
j’fais mes diez en balle donc pour ça j’ralentis pas
c’est pas des coups bas qui m’arrêteront comme ça
j’avance chez moi, l’air de rien
tout ça est d’jà fini, j’veux rentrer et me mettre bien
mais dans mes poches je sens rien ça m’ennuie
j’ai pas pris ma solution donc me voila seul dans la nuit
ciel est bleu foncé comme na’vi
enfoncé dans la ville
slalom entre les tours plus aucun but mais je navigue
et j’m’en bats les couilles d’leur avis
c’qui s’est passé s’est passé
j’en ai assez donc pas besoin de ressasser
j’ai raccroché, j’vais pas l’rappeler
si j’l’attrapais : crochet
j’fais mes projets, l’après ?
c’est la paix qu’j’veux approcher
dégâts collatéraux, on fait pas d’fumée sans faire du feu
on fait pas des hommes sans casser des vœux
et je sais c’que je veux, je sais c’que je vaux
si c’est pour être avec eux , j’me barre vite comme mille chevaux
j’l’ai construit tout seul donc j’le reste dans mon château
dans la mer il se meurt mais je reste dans mon bateau
dans ma tête y a des pleurs mon cœur est sur un radeau
je regarde le ciel bleu, la vie nous fait pas d’cadeaux
la ville se vide, ma tête se remplie
la nuit : le répit, je fuis me replie
[pont]
(je continue la balade)
(et j’accumule les balafres)

[refrain]
mais j’avance et j’accumule les balafres
mais j’avance, je continue la balade
l’évidence s’invite pas dans la ballade
les vices dansent quand le soleil n’est pas là
mais j’avance et j’accumule les balafres
mais j’avance, je continue la balade
l’évidence s’invite pas dans la ballade
les vices dansent quand le soleil n’est pas là (les balafres)

[couplet 2]
en face une silhouette, je crois qu’il veut me saluer
j’m’approche en de~spee, l’inconnu est insalubre et sale
mais me propose d’m’asseoir
car mon visage est noir, hey
“ça m’rappelle un peu moi”
une ‘teille à la main, il m’la tend
j’accepte, j’sais même plus c’qui m’attends
j’bois quelque gorgées, y a qu’ça à faire
d’un coup il m’arrête
“gros à quoi tu joues ?”
il m’dit “c’est tout c’qu’il me reste”
l’inconnu me parle : il m’dit qu’il était comme moi
un gars plutôt commun
il risquait pas le coma chaque soir
maintenant il craint le lendemain
jack noir, paradis qui l’éloigne de l’audemar
qu’il a rêver après une taffe
cent taffes, cent pas
cent larmes qui s’entassent
et qui s’emparent de ses remparts
tron~pa qui le remplace
et donc sans tarder l’met sans taff
cent drames tous semblables
la vie s’empare de ses rents~pa
il était avec une femme qui l’a aidé
‘vec une femme qui l’a aimé
mais se flingue, pas de médée
il a consommé l’illicite pour surmonter la pente
maintenant, il voit tout en latence
relation en maintenance
il était conscient de la spirale qu’il a créé
mais s’complaisait dans la peine
elle voulait son bien, qu’il arrête
mais par égo il a préféré éteindre ce seul rayon lui~même
[pont 3 : k.jaubert]
ce rayon qui scintille lorsque tout se dissipe
cet inconnu si triste lui apprend que même face au temps nous ne sommes que des
disciples
alarmé, désarmé, difficile de ne pas céder
la vie s’arrache quand t’es affamé
la vie s’acharne quand t’es mal aimé
voici ses dernières paroles : “rattache toi à l’égo, tu finiras balafré”

- lirik lagu tay le rappeur

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