lirik lagu tasco – la ruche
couplet
identité virtuelle, pris dans l’vif du système
des millions kiffent ce bizness, clash, beef, mixtape
cash, rime pour bifteak, les mc’s aiment faire du fitness
ici les wacks se dispersent, le mal est devenu virtuel
punchline kike snare, de quoi me satisfaire
faire péter le scandale que j’envoie des wacks au cimetière
certains jouent les gangsters, les caïds, j’regarde ces bonhommes
comme des salopes qui p-ssent leurs vies d’merde à squatter sur les forums
y a de quoi me distraire, des fois j’rime avec un triste air
pour les auditeurs, fans de sky, ma musique demeure un mystère
benz, cadillac et chrysler, ça pense qu’à l’image système
où les producteurs ne pensent qu’à la maille, dans les clips c’est artificiel
toujours des gars qui tirent les ficelles, j’vais imposer mon ministère
j’veux le syndicat dans la poche, l’argent et le commissaire
apparemment le rap c’est à la mode, y a des rappeurs à la pelle
j’trouve que les wacks c’est à la mode, que les valeurs sont à la traîne
ce bisness, ras le bol, dans la grotte j’suis pas l’seul
j’fais l’truc, bats les couilles, la majorité sont des amuses gueules
on ram-sse les douilles, soir d’hiver
le rap se retrouve dans les faits divers
ça pleure quand le juge délibère, dans la street beaucoup d’intérimaires
j’suis fatigué par ce milieu, merde
les icônes des jeunes manquent de personnalité
pendant que ça se gave je suis dans mon jeun
j’essaye de pas m’éparpiller, j’mélange pas mon art et les billets
des potes me disent, fait un tube, sans faire la pute, ça devient compliqué
les mc font les big boss, sapés comme les kriss kross
beaucoup de mecs deviennent démagos, mégalos, mythomanes, rick ross
dans l’rap on aime faire les players, même si on touche la caf
on kiffe parler de l’oseille, ouais, parler de la came
y a du marché dans la cave
des kilogrammes, de quoi raconter de belles histoires
mais les bandits n’ont pas le temps d’ces balivernes
territoire représenté par des mecs qui ne font que chanter
s’font p-sser pour des thug, comme si le diable les avait enfantés
bande de pd
refrain
ce milieu m’donne envie d’dégueuler
mais ça me coupe pas l’envie de déjeuner
sers-moi un steak j’vais le dévorer
sers-moi un steak j’vais le dévorer
ce milieu m’donne envie d’dégueuler
mais ça me coupe pas l’envie de déjeuner
sers-moi un steak j’vais le dévorer
sers-moi un steak j’vais le dévorer
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