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lirik lagu tandem - les maux

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[couplet]
les mots parfois sont trop fragiles pour atténuer la douleur d’un humain
les maux causés par l’espèce humaine sur mes négros avaient tout d’inhumain
des geôles à perte de vue ornent nos villes et prennent des mômes aux femmes
qui prennent des mômes aux villes qui sur le tas apprend que son enfant est pédo
trop de crimes sont chaque soirs annoncés par nos charmantes speakerines
trop de putes en string traînent dans la boue le désarroi des proches des victimes
la mort d’un être à leurs yeux n’est qu’un cliché dans un article
depuis le jour de la conception, trop d’hommes se noient dans l’antarctique
je vous accorde de trop prendre à cœur ce qui chaque jour accentue ma colère
des flots de larmes affluent des collines pendant que la c0ke s’enfuit des aides scolaires
j’ai vu la déchéance humaine et je sais toujours pas parler aux chevaux
j’ai vu l’effervescence de la haine dans la froideur qui réchauffe mes caniveaux
les mots ne guérissent point les plaies internes qui chaque jour me dévient de l’amour
les maux martèlent mon encéphale augmentant ma rage me submergeant dans l’amour
les mots parfois m’inquiètent, les mots parfois m’écœurent, les maux parfois m’écartent
mais à la barre c’est toujours les mêmes qui t’acquittent
nos chiens n’ont droit qu’à des miettes, et une world cup pour qu’s’taise le peuple
un long périple dans l’amertume lorsque l’état sabote le peuple
les guerres fleurissent en afrique, l’onu acc-mule les pourparlers
pendant que se noient dans des marres de sang des milliers de gens sur un fond de bob marley
à quand le m-ssacre des otages que l’on détenait au fin fond des philippines
aimerais-tu réentendre les cris d’une fillette qui fuit l’-ssaut d’un vietminh
lorsque le diable toque à ta porte, aucune incantation ne peut l’enchanter
seuls les corps éventrés d’un père du juste se contenteront de contrer
les contraintes qui entraîne une vie à faire d’un père l’amant de sa fille
les maux parfois sont atrophiés par ce mal de vivre que ressent sa fille
les maux sont ces rafales de baffes posées sur la gueule de martine par un mari aimant
l’amour est un des alibis les plus recensés chez les locataires de la m.a.f
je m’entête chaque jour à combattre l’idée de finir martyr
mais que peut-on faire face à la justice de l’accroiss-m-nt des naissances carcérales
allez, on se retrouvera tous un jour devant une duff chez moe
les yeux fermés dans la pénombre, sache que fermez le poing ne résout point les maux
lorsque le désespoir nous noie dans l’euphorie qu’est l’alcool
et que nos mômes sous tutelle réprimandent l’absentéisme d’un père puéril
j’affirme en ce cas être victime d’un complot
et que la mondialisation n’est qu’une excuse face à l’atrocité qu’est la vie sur ce monde
la nicotine s’empare de victimes de plus en plus jeune
pendant que dans un labo on confectionne des gènes qu’on expérimente plus sur l’animal
regarde des maux du sida, on est p-ssé à l’ebola
de la vache folle, je crains la fièvre de dolly
croit-il réellement que distribuer des seringues sauvera des vies
devrais-je rester de marbre face à l’implication du corps médical dans ces overdoses
les mots sont ceux qu’on censure pour que la lumière ne soit plus
ceux qui cond-mnent nos mères à augmenter le chiffre d’affaire de franprix
je pense que c’est un sale temps pour un coup de foutre
à défaut d’-ssumer ta paternité, tu cond-mnes ta compagne à l’ivg
pourtant je t’avouerais que j’ai beaucoup de peine pour tous ces fœtus
et un immense respect pour le courage de ces mères enfants qui se précipitèrent sur la bite
comme quoi l’erreur est humaine négro
et qu’il y a des problèmes bien plus pesant que ces arrestations dans mes ruelles
il est vrai que je ne peux rester indifférent face à ces bavures
et que le sang ne colmate point les blessures qu’est la famille d’un avocat
les mots sont ces injures qui offusquent tes parents dans un palais de justice
mais qu’y a-t-il de juste dans le jugement d’un juge d’extrême droite
sais-tu combien des miens font les cent pas dans les milieux de fleury
combien d’entre eux auraient tant aimé se taper à chaque dîner un roast-beef
nos cages d’escaliers se transforment en habitat
les jeunes délaissent leur poids familial pour connaître l’aventure
comme beaucoup d’entre eux, je tente de fuir tous ces coups fourrés
et féru de connaissance, je combats mes ennemis comme je le peux
mes maux se déclenchèrent dans le fracas des chaînes
et ne trouveront point le repos avant que le soleil n’ait atteint son zénith
dans ma zone, le rouge ronge la rage négro
ma solitude n’a d’égal que ma naïveté
on me reproche de ne pas -ssez m’intéresser aux troubles qui perturbent mon horizon
mais le verre bu chez moi eu sur moi l’effet d’une bombe dans les rues de belfast
pourvu que le ciel ne me tombe pas sur la tête
et qu’on ne me compte pas parmi les auteurs d’œuvres apologiques instables
mes origines me cond-mnent donc à porter le lourd fardeau qu’est la souffrance
pendant que l’oppresseur fils de dictateur se dore la pilule dans le sud de la france
ma rage n’a d’égal que l’amplitude terrestre qu’ont les maux
si j’avais pu négro, de mes mains j’aurais tué moe
en plein cœur de ma majorité, je leur reproche ces sales rôles
et ne comprend point l’interdiction du port du foulard dans leur école
j’ai une fois de plus une pensée légitime pour ceux qui meurent dans les cales
des déportés d’afrique aux survivants du népal
mes maux sont le gang bang d’une sœur qui monte avec 6 mecs dans une chambre
te rappelles-tu négro, ces chaudes soirées de décembre
où la pudeur n’a plus de dette chez ces ecclésiastes friands de mineur
où le problème majeur ne fut plus toutes ses jambes de mômes arrachées par les mines
mes maux sont indicibles, les leurs restent illisibles
toutes ses âmes criblées par le dégoût ont dû p-sser des larmes au risible
mes maux sont ces cors au pied qui m’obligent à me racheter tous les 6 mois une nouvelle paire de pompe
pendant que s’estompent dans l’abîme les sourires des pères du baby-boom
j’ai l’intime conviction que les aveugles sont heureux de l’être moins que nous
et que mes rêves ne se réalisent que pour le plaisir…

[outro]
– il n’y a rien de mal a ce qu’un homme prenne du plaisir dans son travail
moi même je ne rejette pas mon désir de retourner chaque péché contre son pécheur
– euh attends une minute là. t’as tué que des gens innocents jusqu’à maintenant…
– innocents ? c’est supposé être drôle ? un obèse répugnant, une créature qui pouvait à peine se tenir debout, si vous l’aviez croisé dans la rue vous l’auriez montré à vos amis et vous vous seriez tous moqué de lui. si vous l’aviez vu pendant que vous mangiez, vous n’auriez pas pu terminer votre repas. après lui je suis p-ssé à l’avocat, vous avez du secrètement me remercier de m’en être occupé. cet homme a consacré sa vie à faire de l’argent en mentant, il a menti pour -ssouvir son vice, grâce à lui les violeurs et les meurtriers courent les rues…
– les meurtriers, les meurtriers comme toi…
– une femme, si laide intérieurement qu’elle ne pouvait pas supporter de vivre s’il elle n’était pas belle extérieurement. un, un dealeur de drogue, un dealeur et pédéraste de surcroit. sans oublier la prost-tuée qui transmet autour d’elle des maladies. il n’y a que dans un monde aussi dégénéré que l’on peut dire la tête haute que ces rebuts étaient de pauvres innocents…
voila où je veux en venir


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