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lirik lagu syen - 75 mesures

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[couplet unique]
et dans ma tête ça va plus trop, sur un tas d’questions j’tourne en rond
alors j’squatte tous les bistros d’la ville et j’finis ivre en [?]
rien à foutre d’la vérité, vu que rend moins triste le mensonge
elles ont beau m’parasiter, mon cœur connaît d’jà la chanson
j’ai croisé trop d’fils de putes sur l’chemin rares sont les gens bons
et j’m’en tape que l’on m’insulte de sale babtou mangeur d’jambon
les heures p-ssent, j’m’éloigne du paradis
(hey) l’époque est vicelarde
faut prendre l’mal par la racine, arrêter d’mettre tout sur l’dos d’l’islam
donc j’marche, j’garde la tête haute, espérant que ça va changer
mais maintenant l’rap vient d’la techno : j’entends des quetrus insensés !
il faut qu’j’respire, qu’j’prenne l’air car les soucis m’cognent
qu’on f-sse du hip-hop, du vrai ! pas c’lui des presses people !
j’réfléchis sur mon avenir, que dieu m’protège, tout ira bien
mais la vie c’est comme un film qu’t’as vu : tu connais d’jà la fin !
autour de moi, tout est flou mais mon objectif reste précis
pardis qu’j’veux du flouss mais sans diplôme le salaire rétrécit
j’ai perdu du temps à claquer l’prof, rétiner des types
vider les marqueurs, drogue et -ssumer les t.i.g
j’préférais décrocher des gros bzez ainsi qu’plaire aux filles
j’ai pas eu l’brevet des collèges, j’y suis allé raide dèf aussi
j’me rapta quand c’est possible, non j’loupe plus une occaz’
la mannschaft : rappeurs authentiques (hey) à l’areno jazz !
et j’parcours la rue d’ma ville, j’vois qu’des faciès d’hypocrites
j’rencontre un tas de filles… avec elles que des contraintes !
et dans nos rues un tas d’flics, jamais chauds pour l’un contre un
ils attendent qu’t’allumes la mèche, ouais, avant de t’l’éteindre !
bref, paris c’est un c-sse-tête, faut être malin pour tout comprendre
le soir du haut d’ma fenêtre j’fume ma clope, la boule au ventre
et j’observe les étoiles et j’me dis qu’la mienne est bonne
vu qu’ma mère s’tue à la tâche, depuis qu’jsuis pet-t mon père charbonne
c’est vrai, j’leur dois bien ça, y’a toujours à graille dans mon -ssiette
même si y’avait pas d’cadeaux à noël, j’étais heureux, on f’sait la fête
avant qu’ma mère ne parte vite, avec toutes ses affaires
j’étais pt-t, étant naïf, j’comprenais pas qu’c’était la guerre !
mais tout ça fait partie du p-ssé, à présent j’gratte des textes !
que des rimes “coup de grâce” et ma plume est grave déter !
le morale en béton, les sentiments sous les décombres
tire moi une balle dans l’dos, tout s’réglera à l’heure des comptes
les sueurs froides sur l’front dues à des faits qui rendent paro
elles montrent leur cul dans l’bois, dans l’fond, histoire qu’leurs soirées s’arrosent
les plus grandes gueules goûtent le carrelage, les moins chanceux squattent le parquet
pour les squatteurs de parkings qui s’alcoolisent, du vol à l’étalage
y’a tellement d’cocaïne, dans le 75 c’est l’insomnie !
paris number one [bien même avant] même avant les qataries ! et quoi ?
t’en veux encore ? aller viens manger ta clé d’bras
t’es chaud en corps à corps? c’est bien du succomberas près de [cl!ck brrrrrah]
finis au penalty, vole le t-tre comme un rital
rimeur ancelotti nos techniques sont nos récitals
et [raptaï] si t’es ! j’te conseille vas-y taille
j’ai d’la capacité, fumeur de bonne verte qui die (hmm)
rhum, sky, coca, j’vide un verre : j’remplie une t-ss’
et oui ma vie c’est -ss depuis qu’j’ai perdu ses gros eins !
à l’époque on était tous là, stade rouge, terrain vague
pineur, négro, “apk” si tu cherches coup de schl-sse
depuis l’temps j’ai fait du chemin, ça serait mentir d’dire que j’m’égare
vu que j’ai la famille, mon crew qui me soutiennent ainsi qu’mes gars
c’est sur le beat qu’on creuse l’écart, mani constate les dégâts
la réussite c’est un coup d’cartes, faut d’la chance comme à vegas
pourtant j’crois pas au hasard, c’est ptet pour ça qu’les mythos percent
même sur l’file du rasoir, jamais bavard façon fils de [bête]
“oh merde !” j’me dis quand j’prie pour mes frères au ciel
j’ai d’la grosse peine, le cœur frappe sur l’torse comme une grosse pêche
les larmes ne coulent plus, constate que les joues sont sèches
j’ai affronté les coups durs, ma lame pour les journées mauvaises
et j’ai claqué trop d’sous sûr les bouteilles les sales [nne-chie]
et sur un coup d’tête j’peux tout perdre et gagner ça j’le sais
haters tu perds ton temps pour qu’on nous boycotte
mais tu fais juste tiep’ comme ce dealer né dans sa propre c0ke
et faut qu’jme barre vers bangkok avec yeuk, l’anim, scelerat
quand j’rap c’est hold up ! biatch ! lève les jambes et pas les bras !
rien à foutre ton vécu, raconte pas ta répute
on sait très bien qu’t’as bu alors j’fais pas l’chaud devant ta pute
ca fait (ahahahah) les mecs sont tous les mêmes
ouais sont tous les mêmes, des chiens d’la c-sse c-sseur d’hymen

cousin bang bang


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