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lirik lagu storm (from heartstorm) - de l'autre coté de ta voiture

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[verse 1]

un regard vide, un sourire forcé

une image difficile à ignorer;
tel est son travail, pour avoir un toit;
dans l’art de la victimisation
ses capacités font le poids;

pour récolter des pièces dont elle donne la totalité
a un gérant garni d’un toit
qu’il a troqué contre le poids de sa douleur et celle de tant d’autres;

ce soir
elle s’allonge avec une baguette de pain
pour attendrir sa faim
l’orage ne la touche pas, elle le vit depuis sa naissance;
elle ne pense qu’en abstrait car elle ne sait parler;

elles les regardent râler, dans leurs voitures bien au chaud;
mais pour elle, le feu est rouge depuis trop longtemps;

ce soir
elle s’allonge sous un pont, pour contrer la pluie;
son gérant n’est pas très loin
dans sa voiture attendant la récolte;
pour ensuite rentrer chez lui;
alors qu’une fois même, elle avait envisagé de dormir dans un puits;

elle aime voir les pièces dans sa poche, elle ne le nie pas
mais subir les “non” secs et insensibles de certains recouvre son corps de plaies;
à croire qu’ils croient, que dans la pauvreté, elle se plaît

ce soir
elle ne dérange pas le gérant;
elle retournera le voir demain;
lui mimant de ses mains
la couverture qu’elle réclame pour réchauffer son âme;

elle commença à se souvenir
de ceux trop vites partis, de ceux qui ne croyaient plus en l’homme, ni en la vie;

ceux qui ont troqué le regard triste, contre l’attente cachée accompagnés d’un couteau à la trachée
pour arracher quelques billets, sur une vieille piste

sur la route de ceux qui vivent
au chevet des autres
soit on croit à la bonté, soit on commence à la piquer

-ssis seuls dans le froid, certains continuent de croire en un apôtre
venue parler pour dieu;

ils s’imaginent même que notre souffrance, n’est que quiproquo aux cieux;

elle depuis longtemps, ne faisait que penser, car en tout cas

elle n’a jamais su parler

[verse 2]

sordide réveil, elle tremble de froid;
un rat à ses côtés couvert d’elle comme un roi;
les bras tremblants, la chair de poule n’est que n’est que routine;
la température ambiante bien trop chère
4h du matin
pourquoi ces yeux s’ouvrent-ils ?
face à un ciel qui tente de se faire une place
dans ce tas de nuages sombres;

pourquoi se réveille-t-elle ?
de nulle part, sous ce pont, se trouve un p-ssant
qui guette cette enfant, jouant avec sa braguette
v-a-t-il me donner un rond se dit-elle?
ou cette bouteille verte pour étancher ma soif?

il s’approcha
l’agrippa par le bras
la traîna
par terre, sur son lit enfaîte;
qu’est qu’il a en tête?

il déchira le peu de vêtements qui lui resta
et arrêta le jeu de braguette
sort-t sa baguette
et lui jette un sort;
rajoutant à son triste sort, un essor de douleurs;

il sembla prendre du plaisir, elle se laissa donc faire;
quand des voitures p-ssaient
elles n’ont pas osé regarder;
son va et viens l’a certes un peu réchauffé;

mais le mal dorsal n’était plus supportable;
il lui brisa le femur, elle sentait les saignements

entachant ses vêtements
a coup sur, elle cauchemardait?
mais la réalité pour elle était plus dure que les messages de morphée;

une culture du viol protégé d’un vide juridique;
et un système médiatique, suppliant aux femmes d’êtres pudiques
elle voulait le supplier d’arrêter

mais elle n’a jamais su parler

[verse 3]

après, s’être ressaisie;
elle saisit ces vêtements déchirés
les entoura comme robe autour de ses côtes;
elle rejoignit l’hôte;

et l’acte ne lui trotte plus la tête;

elle s’en alla pour une nouvelle journée de labeur;
montrant la même facette;
elle se fais chahuter par un homme à qui elle venait mendier;
lui reprochant de déranger les autres
pendant qu’eux, leurs pains, ils vont gagner!

elle voulait lui répondre
mais elle n’a jamais su parler

[outro]

une journée vide, sans cœur;
aucun regard compatissant;
même les vieilles aux rides;
la poche aride
elle pensa au gérant qui va la chahuter;

au viol
au pont
au mec de tout à l’heure;
à sa peur
aux froids
l’absence de voix
la voie qu’elle prend pour mendier
le regard des gens irritées
les voitures qui n’en finissent pas de klaxonner

et en dessous d’une d’elles
elle décida de se jeter

avant, elle aurait voulu en discuter, mais
elle n’a jamais su parler


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