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lirik lagu soklak & sept - camisole chimique

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[couplet 1: soklak]
j’sors d’ma léthargie médicamenteuse
champ d’ vision qui s’élargit sur une peinture cr-sseuse
recouvrant les plafonds lézardés par l’humidité
que dégagent les fronts des démons s’étant invités dans nos nuitées
un néon vocifère, l’apparition d’ombres morbides
j’serre les paupières et tente en vain de faire le vide
son murmure électrique s’imbrique avec les cris des névrotiques
dans une rythmique que dicte la prise d’anxiolytiques
tranxen, ludiomil, temesta et prozac
quand t’es pas d’acc’, on t’plaque et t’pique sans tact
et là c’est l’black-out
donc j’trinque avec les loufoques, salute
et cul-sec j’ingurgite mon quota d’médocs
le c-cktail qui t’met kaputt, t’expédie au paddock
te p-sse l’envie d’sortir ta biroute dans le bureau du doc
les mirettes bordées d’valises, j’déambule dans c’t asile
où des timbrés rivalisent, confrontant leurs profils

[refrain: sept / soklak]
c’est mon esprit qu’on sonde au service psychiatrique
mais j’ai peur qu’ils confondent folie et repli psychique
j’m’isole dans mon monde qui m’a donné l’asile politique
ici mon corps est prisonnier d’la camisole chimique
j’entends des voix qui grondent, agrémentées d’visions chaotiques
et si la terre n’est pas ronde, c’est l’fruit d’leur diagnostic
mes démons ont les dents longues et font dans l’métaphorique
dans ma tête, un ping-pong entre serials hystériques

[couplet 2: sept]
pris dans cette spirale de barbarie où tout s’oppose
j’fais partie d’ces gens qui respirent mal la vie qu’on leur propose
j’suis p’t-être un peu trop sceptique pour y être en osmose
c’est des neuroleptiques qu’on m’a prescrits à haute dose
votre paradis, c’est la parfaite réplique d’un kolkhoze
c’qui cause ma maladie, mon prétérit, à mon avis j’mérite autre chose
plutôt qu’l’état m’isole dans c’t esp-ce limité
entre la camisole et des activités
auxquelles on tente de m’initier pour plus qu’j’ressente ma soi-disant infirmité
j’reste incertain et divisé, des médecins violent mon intimité et m’volent ma dignité
mon déclin prend son envol comme pour les mystifier
mes rêveries, quelqu’un d’incrédule m’a interdit d’m’y fier
mon destin tient dans une gélule sous pellicule plastifiée
j’m’invente des libellules par milliers
en attente dans ma cellule, l’angoisse latente s’est intensifiée
l’infirmière censée panser mes blessures m’a ri au nez
j’suis plus qu’une lecture griffonnée qu’on froisse derrière des murs capitonnés
c’est moi qui ai rien à voir ou les bases indécentes de cette vie de merde?
dans l’entonnoir de la haine ambiante, combien d’esprits s’perdent?

[refrain: sept / soklak]
c’est mon esprit qu’on sonde au service psychiatrique
mais j’ai peur qu’ils confondent folie et repli psychique
j’m’isole dans mon monde qui m’a donné l’asile politique
ici mon corps est prisonnier d’la camisole chimique
j’entends des voix qui grondent, agrémentées d’visions chaotiques
et si la terre n’est pas ronde, c’est l’fruit d’leur diagnostic
mes démons ont les dents longues et font dans l’métaphorique
dans ma tête, un ping-pong entre serials hystériques

[intrelude]
je m’sens comme un cobaye
un d’ces rats d’laboratoire qu’ond rogue pour les étudier ensuite

[couplet 3: soklak / sept]
selon l’pedigree, des lésions affectant ta volonté
ils font d’toi un cobaye ou t’mettent en quartier de haute sécurité
là où la densité d’éther dans l’air est surp-ssée par l’électricité
ici, pas d’légères excentricités
j’fuis la connerie et sa pollution, bien à l’abri derrière une folie haute résolution
ils m’ont mis dans ces gros blocs de béton où y a ni d’sortie ni d’évolution
la chimie, les électrochocs, la lobotomie c’est pas des solutions
on nage plus dans l’idiotisme du simplet sympathique
et derrière ces vitres starling, surveille ses répliques
faudrait pas que j’macule la blouse blanche
du guignol à qui je prodigue des éclairages psych-n-lytiques
mais ça me tente
mon manque de tact vénere et mes crises de nerfs importunent
donc on m’planque mais j’constate
que mes déviances légères deviennent plus compactes au contact de mes frères d’infortune
j’désespère, mes chances de sortir d’là intact j’en ai aucune

[refrain: sept / soklak]
c’est mon esprit qu’on sonde au service psychiatrique
mais j’ai peur qu’ils confondent folie et repli psychique
j’m’isole dans mon monde qui m’a donné l’asile politique
ici mon corps est prisonnier d’la camisole chimique
j’entends des voix qui grondent, agrémentées d’visions chaotiques
et si la terre n’est pas ronde, c’est l’fruit d’leur diagnostic
mes démons ont les dents longues et font dans l’métaphorique
dans ma tête, un ping-pong entre serials hystériques


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