lirik lagu shado (fra) - monde sans prix
à l’école primaire, j’connaissais l’bonheur
j’me complaisais dans l’innocence
au collège, j’ai découvert une odeur
les classes de 30, les gens qui m’offensent
au lycée, j’ai retrouvé l’bonheur, mais il est r’parti, avec mon cœur
et mon esprit, mon âme comme un voleur
d’puis tout s’éparpille, mes proches ont peur, mais c’est pas mon heure
a l’époque, j’avais pas les codes
à l’époque j’ai baisé des connes
à l’époque j’allais pas en cours mais j’aurais préféré aimer l’écolе
j’dois les f~ck, car j’ai les méthodes
j’ai lеs techniques de boxes, j’ai les métaux
guidé par mes potes, j’ai fumé des tonnes
des inepties de tox, j’ai vu mes défauts
certains sont accros à la drogue dure, d’autres à l’argent, l’s~xe ou les réseaux
il existe différentes choses qui propagent de la dopamine dans les vaisseaux
quand ça va pas trop ça d’vient obscur, j’doute, j’suis absent, j’sais qu’sous mes raisons
y’a des failles, mais j’me sens comme un otage
et ça me contamine, visions très sombres
ne laisses pas entrer le vide
car il va hanter ta vie
désespoir on crée le vice
ma vie d’avant, a vite avancé, l’navire
n’arrête pas d’accueillir du monde, tous entassés
j’sais pas si j’vis dans l’av’nir ou dans l’passé
tu me vois venir du fond, route encrassées
j’sais pas si j’veux qu’on m’admire, c’pas dans l’tracé
j’ai brassé, dépensé mon seille~o
défoncé, dephasé, écoutes, c’est mon rayon
j’ai placé des couplets qui rayonnent
j’ai foncé, dépravé, j’découpe ‘vec un crayon
moi j’suis pas votre pion
aujourd’hui nous prions
j’suis dans le tourbillon
j’suis un vrai depuis l’embryon
demain c’est nous qui brilleront
j’veux un monde sans prix, qu’on efface les dettes
pour ça faut qu’on écrase des têtes
pleins de monstre en vie, sont néfastes et guettent
ils se fourvoient, ça m’rend dévasté faut qu’on dépasse les maîtres
on a chacun nos propres addictions, nos contradictions, nos moeurs, nos codes
d’nos péchés on paie l’addition, on dépasse la fiction, on blesse nos potes
j’m’enfonce dans la weed et dans l’alcool, quand, j’ressens d’la culpabilité
j’me renferme sur moi~même, dis qu’j’ai pas d’bol
mais j’hiberne, j’abuse à m’irriter
j’pensais pas que j’le méritais, moi j’faisais que penser à l’univers
et tous les jours je fuis la vérité
pensant qu’j’suis manipulé par lucifer
mais j’suis l’seul
à être responsable de mes actes
c’est moi qui décide de c’que j’fais
j’suis pas sûr de moi, est~ce pour ça qu’je m’égare
j’ai trop fuis la vie par l’addiction, la flemme, le doute, et le manque d’effort
j’étais l’pire ami, dans ma clique on s’rappelle de tout, j’fonçais dans l’décor
j’ai commencé par la te~ver, j’ai enchaîné avec la drogue dure, de différentes lettres de l’alphabet
m, d, l, ça m’rendait malfamé
conso, augmentée par la teuf, redescente, j’l’ai remplacé par de l’alcool pur, mon esprit envahi par l’passé, à me baiser la santé, gueule alprazée
j’en ai perdu des potes en route, à la suite de toutes ces putains d’erreurs
j’étais censé changer la donne, mais j’ai fait la même que mes prédécesseurs
j’me sens vide comme école en août
j’fais que r’mettre mes épaules en doute, c’est indécent
j’percute mes forces en douce, j’pense au fait qu’ceux qu’j’aimais m’aient laissé seul
j’arrête pas d’y penser, ouais j’fais qu’y penser, j’passe tout mon temps à faire d’la merde
j’me suis tant abandonné qu’mes proches ils ont fini par faire la même
j’ai dû périr avant d’renaître, sans vivre on atteint pas l’paradis
quand tu guéris, t’apprends l’remède, pour toujours, tu n’appartiendras qu’à la vie
mais j’ai du mal à profiter, du mal à lâcher prise
car j’ai vu des atrocités, j’les vois détruire les autres ça m’les brise
je ressens plus trop d’sensations, depuis qu’j’me nourris, de hash et d’tise
dire que, rien que pour ton orientation, ton style, ta couleur de peau, ça t’méprise
j’veux un monde sans prix, qu’on efface les dettes
pour ça faut qu’on écrase des têtes
pleins de monstre en vie, sont néfastes et guettent
ils se fourvoient, ça m’rend dévasté faut qu’on dépasse les maîtres
on a chacun nos propres addictions, nos contradictions, nos moeurs, nos codes
d’nos péchés on paie l’addition, on dépasse la fiction, on blesse nos potes
j’m’enfonce dans la weed et dans l’alcool, quand, j’ressens, d’la culpabilité
j’me renferme sur moi~même, dis qu’j’ai pas d’bol
mais j’hiberne, j’abuse à m’irriter
j’pensais pas que j’le méritais, moi j’faisais que penser à l’univers
et tous les jours je fuis la vérité
pensant qu’j’suis manipulé par lucifer
manipulé
par lucifer
mais j’suis l’seul, à être responsable de mes actes
c’est moi qui décide de c’que j’fais
pas lucifer
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