lirik lagu seyté - comme ça tu sais
[couplet 1 ]
si j’résumais ma vie frère, ce serait trop d’questions restées sans réponses et puis trop d’perversion
j’vais t’parler d’moi, dieu sait qu’c’est pas facile donc coupe le son tout de suite si mes récits t’b-ssine
l’histoire a commencée y a 19 piges dans ma campagne, jusqu’à mes 10 ans c’est le bonheur qui m’accompagne
puis les parents s’égarent vers l’moment où ils se séparent, pas la peine de lutter quand les sentiments s’écartent
c’est cool, y a 2 mais’ et les disputes s’en vont, chez maman y a pas d’pez, chez papa ça sent bon
puis j’découvre la ville, p’t-t à p’t-t en marchant. j’te parle de bxl, putain j’connais qu’ma chambre
côté étude j’suis pas trop dans les cahiers j’l’admets, j’veux pas apprendre des trucs qui m’serviront jamais
les autres fument ouais, et on veut tous être comme les autres
alors on s’fond dans la m-sse et on s’forme vite un p’t-t réseau
mais merde, j’crois qu’maman avait raison. la fumette et la boisson laissent toujours des lésions
moi j’voulais pas y croire et j’lui ai trop d’fois mentis, puis j’ai regretté le jour où le besoin à remplacé l’envie
elle est pas loin l’époque où j’fumais des clopes en scred, où j’me disais “j’suis cool” et tant pis si j’en crève
putain, j’fais honte à la famille ! on choisit pas son destin, moi j’ai choisi mes amis
et j’ai rencontré cette fille qui charmerait quiconque, j’te mens pas quand j’te dis que t’es la seule qui compte, t’es ma p’t-te héroïne et j’peux pas m’p-sser d’toi. crois-moi c’est pas drôle les soirs où j’m’endors tout seul dans l’froid !
après on grandit, et on subit quand on fait des couilles. j’m’excuse auprès d’mes cous’ si j’ai pas toujours été cool. tu sais, y a des têtes qui resent gravées, comme c’t’enculé qui s’tape ma soeur avant d’baiser madré
[refrain]
alors j’fume frère, et j’consumme le cerveau, j’sens qu’les poumons s’perforent et tant pis si j’crève tôt
et j’recrache tout, j’étais pas mal part-t mais n’importe quel coeur s’crispe quand les rêves s’éparpillent
sale comme perdre son père ou un pote. j’suis venu vider mon sac, ils peuvent rire peu importe
après c’texte triste j’irai taper ma déf’. c’est grave, j’t’explique faudrait que j’range ma tête
et moi j’fume frère, et j’consumme le cerveau, j’sens qu’les poumons s’perforent et tant pis si j’crève tôt
et j’recrache tout, j’étais pas mal part-t mais n’importe quel coeur s’crispe quand les rêves s’éparpillent
depuis j’écris, pour moi c’est trop sacré. c’est à la feuille que j’m’adresse, j’révèle tous mes secrets
un jour j’partirai, on m’a jamais dit quand
j’signe d’un seyté stylé du bout d’mon pélican
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