lirik lagu sexion d'assaut - cessez le feu
[prod by sinima beats]
[refrain : barack adams, lefa & ania]
si l’bonheur a pris mon phone, frère, qu’il m’appelle
la musique adoucit les moeurs, boy, qu’elle m’apaise
ce qu’on veut c’est la paix, frère, dans nos terres, pas leurs guerres
du coup nos adversaires veulent qu’on se taise
l’ange de la mort, lui, ne p-sse pas de coups de fils
pour être rongé par les vers, akhi, y a pas de profil
c’est bientôt la fin donc je me fais pas trop de films
j’veux pas griller comme les cigares que les patrons fument
y’a des orphelins, des veuves pour des histoires de frontière
c’est avec des missiles que les chefs d’état font taire
les prières des victimes qu’elles pr-noncent une fois le front à terre
sachant que la patience et la réussite font pair
[couplet 1 : lefa]
j’me fais chier comme un gosse dans une galerie d’art
et j’ai l’impression qu’on me l’a mise comme un afro-cainri d’harlem
je mettrais bien la boulette comme devant un feu orange
je gagnerais bien quelques sous histoire de faire plaiz’ un peu aux rent-p’s
des fois, j’aimerais être quelqu’un d’autre
j’aimerais être un pieux qui se contente d’eau et quelques dattes (je te jure)
ma vie m’fait peur, j’sais ce qu’il y a après la mort
j’veux pas m’faire défoncer comme les cain-ris à pearl harbor
ici c’est pas les chats qui te-mon sur les gouttières
mais les pet-ts cambrioleurs, j’les entends rire d’leur coup d’hier
je les ai même vus ser-po dans le noctant
pet-te bouteille en plastique mais crois même pas que c’est de l’eau dedans
et ça c’est rien, y’a bien pire chez les filles du seize
certaines ont plus de conquêtes que les femmes qui vivent du s-xe
il se p-sse trop de choses, heureus-m-nt je sais pas tout
mais je serais pas dans la merde si le diable n’avait pas chié partout
[couplet 2 : maska]
j’ai peur que mes actions soient celles des gens de l’enfer
la clef du paradis se trouve pas dans un sac lancel
lointaine est l’époque où les h0m-s se maquaient en scred’
maintenant se galochent en ville avec des sappes arc-en-ciel
mais vas-y, bouge (vas-y bouge), toutes ces pratiques ne sont pas saines
nos corps seront qu’un tas de cendres, la mort sera qu’un p-sserelle
ma mémoire s’est fait plomber par une armée de gros bédos
sans son stard-co, sarko ressemble à un camé de soweto
j’ai la dalle d’un haïtien qui cherche à se barrer de son ghetto
mais trouve aucune issue à part qu’il a raison d’être pauvre
car ceux qui se trouvent dans des palaces remercient peu, ne rendent pas grâce
à leur seigneur, sont des sales races, ils font tout pour que les li-sses s’am-ssent
changer le monde est impossible comme taper le foot les os rompus
je désespère encore plus quand je vois que les frères sont corrompus
les tentations sont nocives mais on fait semblant de pas le savoir
quand l’homme bât-t sa maison sur ses p-ssions que sur son savoir
[refrain : barack adams, lefa & ania]
si l’bonheur a pris mon phone, frère, qu’il m’appelle
la musique adoucit les moeurs, boy, qu’elle m’apaise
ce qu’on veut c’est la paix, frère, dans nos terres, pas leurs guerres
du coup nos adversaires veulent qu’on se taise
l’ange de la mort, lui, ne p-sse pas de coups de fils
pour être rongé par les vers, akhi, y a pas de profil
c’est bientôt la fin donc je me fais pas trop de films
j’veux pas griller comme les cigares que les patrons fument
y’a des orphelins, des veuves pour des histoires de frontière
c’est avec des missiles que les chefs d’état font taire
les prières des victimes qu’elles pr-noncent une fois le front à terre
sachant que la patience et la réussite font pair
[couplet 3 : jr o crom]
a mon avis, je serai pas trop regretté quand je m’en irai
tout comme les violeurs à la guy-georges ou fourniret
poto, ça part en litres, dans le ghetto les parents flippent
les parrains se tuent pour le t-tre, moi j’vadrouille sur quelques sites
hé, ça c’est du lourd, ça ressemble à oim et mon pet-t reuf
bientôt, je serai b-n-lisé comme les tournois de la coupe d’europe
renoi, on nous a dit “demeurez dans ces taudis
où la lumière a dormi”, l’obscurité nous a tout dit
tendu quand on avance pour rentrer, c’est sous défonce
go quer-ni le voisin d’en face pour éviter les dé-con ou quoi
je m’ennuie dans ce monde, je me rabats ça fait des semaines
qu’on en parle, ça fait des oi-ms, viens pas me voir quand je suis dans ce mode
putain, à part les vrais, les marega, les reufrès
h24, ça roule sans freins, quelquefois j’ai des regrets
akhi, un p-ssé d’esclave avec un futur d’athlète
ma life c’est descente aux enfers avec un bobsleigh
[outro : barack adama & ania]
si l’bonheur a pris mon phone, frère, qu’il m’appelle
la musique adoucit les moeurs, boy, qu’elle m’apaise
ce qu’on veut c’est la paix, frère, dans nos terres, pas leurs guerres
du coup nos adversaires veulent qu’on se taise
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