lirik lagu scred connexion - j'ai vu trop de frères partir
écoute ça !
c’morceau c’est pour tous les frères, jeunes ou vieux, d’ici ou d’ailleurs…qui sont partis
[ibrahim]
aujourd’hui la vie peu d’entre nous la prend en sérieux
j’ai pas envie d’faire comme tous ces jeunes, j’veux mourir vieux
voir tout c’qu’il nous arrive, sur ce j’remercie dieu
d’être là, ça va mal mais souhaite qu’un jour ça aille mieux
y en qui partent, qui reviennent qui tapent le grand saut
y en qui partent, qui reviennent plus qui nous regardent d’en haut
j’ai tellement vu d’frères partir
j’me demande si certains trouveront le sourire
en tout cas c’est sur que doit pas être pire
[yoroscar]
j’ai vu trop d’frères partir en prison, en martyr
par mon art à satires, j’en use pour des satyres
les mots s’attirent, cache la tête désormais ça tire
le climat effroyable, s’alourdit s’empire
l’empire des tragédies et crimes, les pires s’érigent
est-ce un cauchemar, un bonheur aride avide que vis-je ?
souillé, soulé sur les rotules, les pressions des poulets
hommage à abbas, doumam’s et soulé
[mokless]
je croyais mon tour avant l’leur
avouons-le, beaucoup d’frères nous quittent avant l’heure
quand un gars y part, c’est toute sa famille qui flanche
commence l’aventure noire et la mère p-sse des nuits blanches
elle s’demande, si son fils a eu l’temps de
satisfaire tous ses caprices, on aura l’meilleur en évitant l’pire
mais ici c’est la merde on vit d’dans et ce n’est pas évident
y a le mal qui nous guette
tous et qui nous pousse à agir entre nous comme des bêtes
bon j’avance tant qu’l’avenir n’est pas sombre
si j’meurs demain tant pis j’aime pas la vie de toute façon
[flynt]
bavure, drame, haine, bombe, verdict
suicide, drogue, règlement d’compte
le deuil est promis quelques soient nos erreurs commises
donc on s’domine depuis l’jour où nos mère nous ont nommés
elles nous ont rien promis sauf l’habitude de courir sans record
on fuit encore et encore pour mourir sans remord
du rap doc-mentaire nourrit à l’autopsie d’une vie dure
notre âge dans l’écriture et les mixture
l’uniforme tourne, la haine fait couler l’sang
dédié aux vies courtes et aux familles des absents
[refrain]
waaleche hak ketrou gtilete ?
fe 18 ya bedete ?
li nseqsi alih, ygoulou ‘’mat tab ou frat”
[mehdi l’affranchi]
j’ai vu plus d’un frère partir dans les rues d’barbes
a causes de vieilles embrouilles comme pour abbas
j’ai vu plus d’un frère partir à cause de mecs sans état d’âme
comme ce flic d’la bac qui a tiré sur souleymane
j’ai vu plus d’un frère partir parce qu’on s’sert jamais les coudes
rien ne s’rait arrivé si on aurait été là pour miloud
j’ai vu plus d’un frère partir à cause de bavures policières
mamadou poussé d’un toit, fait une chute meurtrière
plus d’un frere partir pas morts de vieillesse
plus d’un frère partir partout dans cette france
plus d’un frère partir, plus d’un frère partir
j’ai vu plus d’un frère partir laissant un tas de vieux souvenirs
[mohamed]
dur d’avaler cette hypocrisie constante
cette p’t-te garce [?] pour bon dans l’attente qu’on se manque
marre de ce trop plein de rien
d’les voir rire quand j’pleure ça faut plus m’dire que ça fait rien
nos cœurs saignent de tous ces potes partis sans s’plaindre de rien
vu qu’la vie y a plus rien à en craindre
pour ne jamais oublier j’ai une mémoire vive de 32 méga
qui a pour objectif remplacer au moins 32 d’tes gars
la vie sociale, le système carcéral
a détourné plus d’un d’mes frères dans une spirale infernale
mohamed sur l’instrumental en scred
trouve le remède pour pas finir comme kelkal
[malik]
j’envois un sos du plus profond d’barbes
quartier sous surveillance des rg, c’est jamais ras
appelle le 17, qu’la police y courre
les schlagues en manque, ça crie ‘’le crack c’est cool !’’
malgré les cars de crs, paysage lugubre
au beau milieu d’paris, handek ici
trop d’frères sont partis atteints par leurs produits
y a plus rien à faire
[morad]
y a surement mieux à faire que s’mettre à la merci des fantaisies d’la vie
et puis c’est pas aussi simple, on part pas à un moment choisi
paris, 18, bes-bar, et ses bavures silencieuses
et toujours plus de flics, fruit de cette politique prétentieuse
[haroun]
ils revendiquent le droit au calme mais nous on a même pas où crécher
dans nos rues la came pourtant c’est nous les premiers touchés
on flirte avec le mal et c’est eux qui s’plaignent
alors qu’on en bas ça s’plante c’est pas eux qui saignent
[koma]
mais qu’est-ce qu’ils veulent ? attaquez vous à ceux d’vot’taille
sinon on rentre dedans à base de coups d’tête et de box-thai
barre pas la route, quand on avance, défends nos intérêts
c’est pour les gars en cage, les mères en pleurs et les frères enterrés
[refrain]
waaleche hak ketrou gtilete ?
fe 18 ya bedete ?
li nseqsi alih, ygoulou ‘’mat tab ou frat”
[?]
’’wo yo’’! envahissons babylone, agissons comme un lion
dans la jungle après sa proie ça fait ‘’wo yo’’ (x3)
[samba]
j’ai vu trop d’frères partir, j’ai vu trop d’frères mourir
tout ça pour un rien, hé
j’représente les miens en plus les keufs
-ss-ssinent, ce que je te raconte c’est pas du bluff
ça vient du 7.5.0.1.8 ème arrondiss-m-nt
ici le temps c’est l’argent
aujourd’hui pourquoi nos frères sont en son-pri ?
pourquoi nos frères sont partis, pourquoi certains ont fui ?
parce qu’au 18eme c’est d’la caille ou parce que c’est la maille ?
qu’est-ce que tu crois ? ici les frères n’ont pas l’choix
s’mettent dans des chemins qui ramènent à la mort
en croyant qu’ils vont y trouver l’trésor
[?]
j’sais pas c’qui s’p-sse, dans ma rue y a trop d’choses qui déconnent
des frères qui partent jeunes, trop tôt leurs heures sonnent
ils laissent des mères seules avec un courage froid
des mecs dégoutés du système qui marche pas droit
demande aux reufs ici s’ils méritaient c’qu’ils ont obtenu
la police tue, ça on l’a vu
et la vérité faut pas nous l’enlever
j’sais pas où cette folie va nous emmener
on m’a dit que mon pote a glissé d’un toit
qu’ils s’faisait sé-cour par les keufs et toi t’en penses quoi ?
j’dédicace c’couplet aux disparus
aux larmes des âmes qui tombent comme la pluie dans nos rues
[refrain]
waaleche hak ketrou gtilete ?
fe 18 ya bedete ?
li nseqsi alih, ygoulou ‘’mat tab ou frat”
[?]
un frère va tirer, une mère va pleurer
c’est son fils qu’on va enterrer
a croire que l’sheitan amorce son final processus
bêtise ! comme y’a jadis c’est bien rémus qui a tua romulus
trop d’mes frères sont partis pour l’eternel
paix à leurs familles j’en suis navré
frère repose en paix !
en leur mémoire j’m’exprime le cœur douloureux
mes pensées tellement intenses ont infecté mon système nerveux
ouais y a de quoi, mourir avant son heure c’est l’pire des malheurs
au rendez-vous la faucheuse arrive toujours à l’heure
a boussou, abbas, aux disparus aux enfants d’barbes
[saydou]
saydou, v’la l’album d’la scred j’reviens
je te parle des frères qui partent et qui reviennent plus
le temps avance, y en a de plus en plus
on va droit vers l’avenir, c’est pas l’moment d’décorner
des frères qui cannent j’en ai vu j’en connais
plein ! avec tout ça qui est-ce qui sait qu’est c’qu’on s’ra demain ?
mais dis-leur, qu’on veut pas tous finir dealer
faudra leur dire, j’ai 16 piges mais des vies j’en ai vu partir
[refrain]
waaleche hak ketrou gtilete ?
fe 18 ya bedete ?
li nseqsi alih, ygoulou ‘’mat tab ou frat”
[?]
dès l’début, ici j’ai su que pour nous, j’t’ai perdu, pourri !
par l’âme, nombre de population, attention !
sur son vénère sur instru j’pense j’calcule
mais tout va mal !
lâche un texte comme une larme
mes doigts comme une seule arme
pour tous mes frères disparus
parus comme une image de mon cœur, fatiha
pour ceux partis sur cette terre d’bâtards
[?]
je vois trop d’frères partir, sacrifiés sur l’autel des illusions
a des vieux de dettes et victimes de corruption
déchirure entre le bien et le mal, d’où naisse la confusion
privés de toute logistique, et fac à la logique flic
s’ensuivent logiquement les contusions et les contorsions
car c’est le courant que se faufilent le mensonge et les confessions
concluons même s’il est trop tot de parler de conclusion
que pour le moment…
[?]
j’ai vu tant de gens dont je n’ai pu m’empêcher de me dire qu’ils sont morts bêtement
mais la mort fait partie d’la vie et c’est c’qui fait qu’on peut rien contre celle-ci
on n’en choisit ni l’heure ni l’endroit
la manière peut-être mais l’affirmer j’en ai pas le droit
pas plus que juger la mort d’autrui
ou encore d’attenter à la vie d’autrui
je ne peux que laisser à chacun le soin en mon âme et conscience de discerner ce qu’il le fortifie de c’qu’il le détruit
[refrain]
waaleche hak ketrou gtilete ?
fe 18 ya bedete ?
li nseqsi alih, ygoulou ‘’mat tab ou frat”
souleymane, mamadou, abbas, mouloud, dadi, djamel tarzan et tous ceux qu’on oublie paix à leurs âmes…
repose en paix
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