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lirik lagu sciences peura - 100retours

[paroles de “100retours”]

[partie i]

[intro : lab]
pour ta passion

[couplet 1 : lab]
des années passées en enfer, déconnecté, j’sais pas c’qui s’est passé, en vrai
on s’met à la verte pour assumer l’averse, tu veux comprendre nos vies ? bah viens, on inverse
des fois, on rit, des fois, des larmes, on verse
verre à moitié plein, normal, je renverse
[?] faut viser l’abdomen, dans ma ville, j’ai fait le tour des domaines
un, deux, est~ce que tu m’reçois ?
j’ai traîné le soir, dehors ou en rée~soi
y en a qui le savent et y en a qui le voit
j’ai fait l’tour de ma ville en gardant la foie
j’ai visé les cons et j’ai ves~qui les cours
j’étais dans mon coin, gros, j’étais sous écrou
tah l’époque, c’était [?], c’était pas eux
j’ai fumé la patate, là j’ai la pateuse
orléanais, hors~débat
ceux qui parlent pas, qu’ils débarquent
à l’époque, c’était dans l’bat’, maintenant, j’ai un train d’vie d’haraga
attends, on t’vient soulever à la gare, j’ai pris des coups, maintenant j’suis hagar
[?] j’me dis : “c’est comment dans mon [?], mon [?]”
[refrain]
ah, là, là, c’est qui ces haragas ?
seis da matina na lisa tu peux nous r’trouver à granada
nulle part, je me sens à la maison
mais ne viens pas m’chercher dans mon cœur : c’est deux, c’est pas quatre saisons
tu comprendras vite qu’il faut pas m’faire chier
donc pose pas un tas d’questions

[couplet 2 : san]
en ce moment dans ma vie, tu sais ce que c’est
c’est les études le taff le code barre d’hitman
têtu je vais droit je fais comme bart simpson
quand je parle de belles sommes, ces bâtards ricanent
j’avais la ps3, je voulais monter l’estrade
à quinze ans, je m’affichais et je comptais mes stats
je m’affichais et je comptais mes stats
dans l’aqua qui pour me juger ? le reufre est stone
on le sait qu’on pourra pas resp~wn
les homies le savent mais les homies le cachent
on hésite entre la paix ou la remise de cash
on hésite entre craquer ou bien remettre le masque
donc j’ai repris le casque audio
science peura deuxième album, trop chaud
c’est la qualité, pas de promo, tu vois quatre indigènes dans la tchop en train de taper la prod
on baisse pas le jean pour le clout
j’ai écrasé la clope c’était 6 o’clock
il est 9h dans les dom~tom, il fait noir dans les rues de campton
ingurgité le mélange rhum pum
on a pas pu régler les contentieux
ahlala
je le fais pour celles pour ceux
puis j’allume un joint de, euh
[refrain]
ah, là, là, c’est qui ces haragas ?
seis da matina na lisa tu peux nous r’trouver à granada
nulle part, je me sens à la maison
mais ne viens pas m’chercher dans mon cœur : c’est deux, c’est pas quatre saisons
tu comprendras vite qu’il faut pas m’faire chier
donc pose pas un tas d’questions

[couplet 3 : 120]
dans ma tête, ça fait : “toc, toc, toc”
j’sais plus qui sont les vrais, qui sont les faux
en cm2, j’avais la côte, côte, côte
j’ai fini par faire dés côtés [?]
9.7.4
j’commets plus vite que [?]
la situation au pays n’est pas carrée mais pas grave, vu qu’les colons sont sur paris
entouré de racistes comme immigrés polonais
j’fume pas ocb, c’est bolloré
ca fait cinq ans, j’ai plus seize piges donc ça fait cinq ans que ma vie n’est plus colorée
sur la route de [?], j’allume gros doré
tu sais bien qu’j’suis le golden boy
j’suis plus dans les bails, j’attends plus mon [?]
ce gros bâtard est parti au tabac
j’veux avancer mais j’ai pas les codes
j’suis à 200, j’ai pas vu [?]
double deux, un plein de [?]
c’que j’ai appris, c’était pas à l’école
j’ai menti quand j’disais que j’fume pas la cali
à moitié que j’revends pas le dry
mais finalement, qui va m’juger ? moi, quand j’les entends, j’me dis : “mais…”
[outro]
ah, là, là

[partie ii]

[intro : lab]
à c’qui paraît
à c’qui paraît, c’est nous les, hey
deux trois affaires

[couplet 1 : lab]
à c’qui paraît, c’est nous les bons, j’voulais juste couper les ponts
avec les gars, on est gentils, mais que dans l’fond
j’appelle banquier pour augmenter tous mes plafonds
avec les frères, on est posés sur deux affaires, deux, trois plavons
j’allume un teh et j’me dis qu’c’est le der’

[couplet 2 : san]
deux affaires, deux affaires, vas~y passe un feu que je quitte la terre
j’suis en pétard, trois heures et quart
bordeaux c’est [?], j’ai croisé un tas d’zombies
j’m’écarte dans l’4×4, bien accompagné
j’me ballade dans la caillé

[couplet 3 : 120]
ils m’ont d’mandé c’que j’ai fait pour arriver là, t’sais qu’j’ai tout donné (donné)
on connaît la vérité, mais à leurs yeux

[refrain]
ces temps~ci, j’suis cond~mné, mama, j’rentre pas à la maison (maison)
j’ai tout mis dans la boisson, j’me sers un verre de mon propre poison
j’vi~sser cramé par les voisins, j’m’éloigne de la raison
j’me rapproche de la résine, ils m’parlent qu’en langage des signes
mais mon silence leur donne du bruit
trop de jalousie, trop d’animosité, pour ça que je fuis
trop de raccourcis, trop de précocité, coupable je suis
coupable je suis, j’suis dedans comme un fou, j’le fais, c’est tout d’suite, j’ai fumé tout l’sh~t

[couplet 4 : lab]
on est comme ça depuis mioches
une vie pas si moche
j’ai passé mon arme à gauche
est~ce que tu me pardonnes, mama ? j’suis rentré trop tard
les gars d’chez moi se pé~ta, un train d’vie de bâtard

[couplet 5 : san]
les gars d’chez moi s’la coulent douce, t’as planté la graine, fais belek, on t’pousse
j’suis dans un tunnel et j’en vois plus l’bout
pourquoi m’égosiller ? j’rends ma part, c’est trop tard pour négocier
pourquoi négocier ? j’sais très bien qu’ces vautours veulent les dossiers

[couplet 6 : 120]
et ma vie ne fait qu’osciller, j’inhale trop de rhum dans le gosier
faut pas qu’y ai mon nom dans les dossiers, sinon, c’est ko

[outro : lab]
on est comme ça depuis mioches

- lirik lagu sciences peura

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