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lirik lagu san-nom - alors ça va

[couplet 1]
j’écoute des chansons révolutionnaires dans mon lit les jours de manifs
envie de dormir toute la journée, même jour de mon anniv
quand les idées sont trop noires, on tamise
j’rêve pas d’oseille, être déclaré pour mes concerts c’est ça mon tarif
tu parles d’un charisme, avoir un chapeau et des ‘tiags, tout nu
j’ressemble à un feutre velleda, celui qui écrit plus
j’ai passé 6 mois sans une ligne comme un ancien tox
le moral au sol comme un détritus
les gens qu’on entend parlent que de haut, d’entreprenariat
les autres, qu’ont des vraies choses à dire, malheureus~m~nt n’parlent pas
tout le monde veut être de plus en plus riche
résultat, la majorité est de plus en plus pauvre
et de plus en plus triste
y’a des enfants qui crèvent
moi j’me plains que les nouvelles sont mauvaises
gueule contre la mondialisation devant ma bière j~ponaise
les raisons d’être triste sont partout
alors un sourire à carrefour
j’trouve ça magnifique comme une femme obèse

[ refrain ]
dans un monde pareil on prend ce qu’il reste :
les sourires, les copains, la solidarité, l’amour, la gentillesse
la nuit j’arrive pas à dormir, le jour j’fais des grandes siestes
au point où on en est, j’espère qu’il y a quelque chose dans l’ciel
j’suis une personne toxique pour quiconque veut faire du bien à sa santé
j’ai arrêté de faire d’l’egotrip parce que y’a pas grand chose à vanter
on continue d’avancer, la rage au cœur, sourire au lèvres
fuyant à tout c’qui est argenté
et tout ce que l’argent fait
[ couplet 2 ]
j’me suis mis à boire pour le folklore d’mes couilles
à cause de tous les gens qui faisaient passer ça pour un truc cool
maintenant qu’j’suis bien dedans, ça me donne des illusions de printemps
la dernière fois que j’ai passé plus deux jours sobre, j’avais 15 ans
et pour boire un coup, toutes les excuses ont bon dos
on l’fait peu importe, toutes les inquiétudes que ça suscite
à demi~mots, mes potes me disent que j’les pousse à la conso
si y’en a un qui part à cause de ça, ça me poussera au suicide
ma vie c’est une pièce de ionesco
j’fais des rendev avec des labels juste pour qu’ils me paient le restau
les deux choses que j’aime le plus dans l’existence ?
l’enfer et byzance, l’odeur du matin et jamais me lever tôt
plus le temps passe moins j’veux une montre, ouais
rater ma vie ça m’fait pas peur, ouais
j’me foutais d’la gueule du monde
forcément
maintenant le monde se fout de ma gueule
j’ai ça dans le sang, j’ai commencé le son avant d’arrêter la tétine
mais à force d’avoir la dalle sans graille, j’ai plus d’appétit
j’ai envie d’abandonner comme damso
sauf que moi c’est pas du marketing, nan
juste que ça me les brises
l’équipe veut que pour les concerts, on ait plus de marchandises
mais avoir ma gueule sur un t~shirt de merde c’est ma hantise
j’supporte plus les pitres, j’suis contre la liberté d’expression
ils ont supprimé c8, mais qu’ils suppriment la télévision
[ couplet 3 ]
6 heures avant la sortie de l’album sur mon ex, on s’est revus
elle m’a dit que j’lui manquais un peu
j’me suis aperçu que j’l’aimais plus
j’avais juste besoin de l’entendre, j’crois
moi elle me manquait pas, nan
ce qui me manquait c’était moi
j’ai couché avec pleins de meufs depuis, j’en ai blessé certaines
on baisait bourrés, j’repartais le matin, la honte dans les vertèbres
certaines voulaient qu’on s’aime
moi j’voulais oublier que j’m’aimais pas
elles ont rien perdu à part être en couple avec une épave
j’prends quasiment jamais aucun plaisir à baiser
quand j’le fais pas ça me manque
comme si y’avait que ça qui pouvait m’apaiser
un coup d’un soir c’est décevant
comme un concert sans tournée
le s~xe sans amour c’est comme la deuxième branlette de la journée
en gros j’ai peur quand la personne m’ouvre son cœur
mais je m’ennuie quand elle veut juste donner son cul
et donc j’tombe que sur deux catégories d’meufs :
celles qui arrêtent de me parler, et celles à qui j’réponds plus
voilà, ce texte à un an
j’viens juste y mettre une conclusion
écrire panse les plaies
le temps soigne un peu les contusions
aujourd’hui j’suis bien, heureux presque en paix
enfin qu’est~ce j’en sais ?
le bonheur, c’est encore plus passager que n’importe quelle merde en spray
après deux ans d’errance j’ai trouvé celle qui m’offre tempérance
celle qui fait que dans mon cœur le sang s’élance
on espère que tous les deux que la route s’ra longue
alors on évite d’être cons
et on prend de l’élan
[ refrain ]
dans un monde pareil on prend ce qu’il reste :
les sourires, les copains, la solidarité, l’amour, la gentillesse
la nuit j’arrive pas à dormir, le jour j’fais des grandes siestes
au point où on en est, j’espère qu’il y a quelque chose dans l’ciel
j’veux apporter du bonheur, loin de moi l’idée d’encore faire du drame
j’fais le morceau pour oim, pas pour être dans tes mentions
y’a des gens qui ont des problèmes plus graves
et qui ont même pas le luxe ultime d’en faire des chansons
alors ça va

- lirik lagu san nom

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