lirik lagu sameer ahmad & grandbazaar (fr) - dakatine
[paroles de “dakatine” ft. jungle jack]
[intro : jungle jack]
eh
le grandbazaar
[couplet 1 : jungle jack]
le bonheur est dans les choses simples, une paire de chaussettes fraîches
le bœuf a mijoté 7 heures dans une sauce épaisse
j’veux voir des palmiers, marcher sur les plages
vans en damier, j’mets plusieurs œufs dans plusieurs paniers, j’essaye de gagner
ces rappeurs sont nuls à chier, qui leur a passé la torche ?
j’écoute vos mumble rap, ça m’donnе juste envie d’mе racler la gorge
lyrical shinobi avec le micro et l’stylo bic
j’te lâche un kilo d’rimes, ils chuchotent des trucs inaudibles
dans cette société décadente, jack, j’rappe comme si j’avais l’dernier pochtar de nzt40
écoute cette musique faite avec passion par des pros
jack versus le diable comme élise lucet et karl zéro
les complots s’révèlent, paix à julian assange
j’suis pas un révolutionnaire, j’garde une paire de air force one basses blanches
mon ventre est plein, par la fenêtre, j’regarde la pluie tomber
j’fume du gaz, on est moins sur d’la moutarde, plus sur du zyklon b
mets la lean dans d’la bière comme si c’était du picon, j’ai un plug qui les ferait disjoncter
j’écoute la prod, j’ai des frissons, les sourcils froncés
bon, tu peux m’croiser dans des grands bazars, des souks énormes
consomme le cannabis sous toutes ses formes
j’suis dans des cuisines sales, quand j’te cook cette merde, j’respecte pas toutes les normes
repose en paix el pueblo, force à tous les travailleurs qui pointent sur des tablettes skello
j’suis passé par là, farca, par tous les moyens, on encaisse les loves
l’état délaisse les pauvres, c’est des ss, ils aiment fouetter et mettre en laisse les fauves
bref, hey
précis, j’écris avec une griffe rétractile, shit collant comme un humain très tactile
j’veux vivre librement comme les kabyles
c’est plus des studios, c’est des fumoirs, comment j’brûle des mic’ dans des cabines
c’est toujours fuck les porcs comme meyer habib, peppa pig
t’as même pas rappé une seconde j’suis déjà exténué d’fatigue
jack, ahmad sameer, graille les mic’ comme des butter chicken, des palak paneer
spianata, avalanche de parmesan sur la sauce arrabbiata
gingembre et damiana, ça découpe toute la night jusqu’à la mañana
me dérange pas avec tes vieilles embrouilles
j’chill, mes couilles pendouillent en pleine glandouille
j’rêve de tahiti, les mic’ s’prennent des high kicks
motive les troupes comme boukman à haïti
pas besoin d’sortir de saint~cyr ou m.i.t pour pimper c’game à la ice t
bois les prods comme des sky’ ou des caïpis, il m’reste des bouts d’mic’ sous mes nike
jack, j’fais l’combat d’l’amour, j’suis un moudjahidine
samouraï qui crie sunacchi, fluide comme les chinois qui font du taï~chi
[couplet 2 : sameer ahmad]
le bonheur se trouve dans les trucs simples, mon rap est succinct
j’suis en quête comme la tribu qui chante la chance de lucien
je plonge mes gants dans des bris de rêve, frère
j’nous souhaite de mourir centenaires, la tête dans des fruits d’mer
pour l’instant, j’p’tit déj’ face à une jolie bipède
qui s’invente un week~end en république dominicaine
amour sur cette terre parce que dans l’espace, y a trop d’racailles
questions manichéennes : suis~je miyagi ? suis~je cobra kai ?
honore notre espèce, sameer ahmad, jungle jack
fuck leur wes wes, et double fuck leur mumble rap
be humble, j’esquive le flop avec ma paire d’as
complice de sacrifices de vache pour mes nike air max
fuck succès d’estime, j’ai beau textile et skills
volontaire est l’amnésie mais le style est millésimé
j’effrite résine sur cette terre car j’y réside
et j’rêve d’être casanier parce qu’y a cette putain d’vie d’exilé
yeah, l’argent et jazzy jeff, tout ça passe par la fenêtre
j’contrôle les paramètres quand j’rappe c’qui m’passe par la tête
le sol et mon gare~ci forment deux droites parallèles
j’suis totalement moi~même quand la lune est couleur caramel
elle aime bien la chamaille, pour recevoir des mille excuses
qu’elle vaut bien plus que toutes les princesses de disney~
ce genre de prise de bec, elle m’dit “bien sûr”, j’lui dis “peut~être”
elle me dit “peut~être”, je lui dis “bien sûr”, histoire d’être sûr d’être prise de tête
c’est de la terre d’apatride qu’il y a sous ma paire de boots
et ma madeleine de proust, c’est de la tartine de dakatine
le plein d’huile de ricin quand j’rentre d’agadir
rester riche, c’est compliqué comme adopter un style de vie simple
quand j’rappe, j’me mets à nu, lyrics naturistes
comme les nouveaux connards d’puristes, j’écoute que du rap sudiste
le présent, c’est 4 sur 10, faut qu’je m’détende en absurdie
je m’inquiète pour notre avenir, la fin des temps me rassure vite, chico
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