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lirik lagu saloon - les mêmes journées

[refrain]
je mange tous les jours, je vis pas si mal que ça
mais je suis loin de ma vie de rêve
j’me lève tous les jours, mais tu n’es pas là pour moi
donc je suis loin de ma vie de rêve

[couplet 1]
le soleil se lève à l’est, je sais plus, franchement j’m’en fous
j’relis la lettre que j’ai laissée posée au pied de mon lit
elle me dit qu’elle m’aime mais elle n’еst pas là, elle a déserté lе nid
je ne sais plus où je suis pour un instant, puis reprends mes esprits
la douche est trop froide, trop chaude, puis me saoule
j’ai envie d’me tirer une balle, non j’rigole, je suis cool
je m’habille, j’prends le premier t~shirt de la pile
puis file dans les rues d’ma ville au bord d’la sal’mobile
j’longe les quais d’seine jusqu’au taf
dix minutes à tout casser, d’quoi tirer quelques taffes
et je me gare juste devant et je sors
j’croise la gueule de mon patron, même pas d’bonjour, cette tête de mort
j’en ai marre mais tu sais c’que c’est, on a tous besoin d’ose
le père noël n’existe pas, j’parle même pas du magicien d’oz
donc j’me mets en place, j’prends mon balai, j’fais les carreaux du restaurant
j’sors mon panneau d’voiturier, comme une pute j’attends les clients
en m’disant qu’ils ont la belle vie, connaissent pas la vie à la dure
à voir les têtes de chiens qu’ils tapent, tah la sarkozy, à la balladur
et j’les supporte de moins en moins mais j’ai faim tous les jours
et j’dois nourrir mon chien
[refrain]
(et c’est toujours les mêmes journées)
je mange tous les jours, je vis pas si mal que ça
mais je suis loin de ma vie de rêve
(et c’est toujours les mêmes journées)
j’me lève tous les jours, mais tu n’es pas là pour moi
donc je suis loin de ma vie de rêve
(et c’est toujours les mêmes journées)
je mange tous les jours, je n’suis pas si mal que ça
mais je suis loin de ma vie de rêve
(et c’est toujours les mêmes journées)
je meurs tous les jours car tu n’es pas là pour moi
donc je suis loin de ma vie de rêve

[couplet 2]
j’rends mon dernier merco, fais trop chaud sous cette veste noire
j’viens d’perdre trois litres de sueur en trois heures comme si j’avais la peste noire
j’m’arrache, ma caisse un four, j’fais l’même trajet à l’envers
sauf que j’mets vingt~cinq minutes, j’me tape pas un seul feu vert
à la maison, mon chien m’attend, il est trop content de m’voir
c’est mon meilleur compagnon, le plus fidèle, tu peux me croire
et cette pute me téléphone en me disant que je lui manque
mais qu’elle ne reviendrait jamais même si j’étais plein d’billets d’banque
mes larmes ne coulent pas, même seul tout
j’raccroche au troisième reproche et j’fais mon mea culpa (mea culpa)
j’allume la télé pour m’changer les idées
c’est l’été d’tous les records, à biscarosse, la plage fait bisquer
mais l’heure tourne, faut retourner travailler
avec la même envie d’aller chez le dentiste ou chez les condés
j’relonge les quais d’seine jusqu’au taf
quarante minutes, là c’est blindé et y a tout un tas d’keufs
mais c’est la merde, j’suis en r~t~rd, mon patron va s’vénère
et j’sais pas c’qui m’retiendra de l’envoyer niquer sa mère
ok, c’est l’oseille, je le sais, tu le sais, on le sait
mais le pire, c’est pas ça, c’est que ce bouffon le sait
[refrain]
(et c’est toujours les mêmes journées)
je mange tous les jours, je vis pas si mal que ça
mais je suis loin de ma vie de rêve
(et c’est toujours les mêmes journées)
j’me lève tous les jours, mais tu n’es pas là pour moi
donc je suis loin de ma vie de rêve
(et c’est toujours les mêmes journées)
je mange tous les jours, je n’suis pas si mal que ça
mais je suis loin de ma vie de rêve
(et c’est toujours les mêmes journées)
je meurs tous les jours car tu n’es pas là pour moi
donc je suis loin de ma vie de rêve

- lirik lagu saloon

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