lirik lagu roméo elvis - serpent de fer
chers clients, le saviez-vous ? on va procéder à des hausses de tarifs de gros porcs, année par année, jusqu’à ce que ça devienne un luxe de pouvoir monter dans nos trams ! bonne journée !
[intro]
vingt cinq, quarante huit, cinquante deux
les trams portent un numéro
trente six, cinquante huit et quarante et un
les trams portent un numéro (zwarte vijvers)
cinquante deux, vingt six et douze, mec
les trams portent un numéro (sint-katrien)
quarante neuf, cinquante six et trente sept
les trams portent un numéro (de brouckere)
[couplet 1]
ce tram est décoré de toutes parts
mes copains coloriages sont groupés
mais quelle affaire, une découverte cette surface
question, aurais-je fais quelque chose de productif
si j’avais laissé les bombes à la maison ?
grouille toi, mec c’est pas le moment d’hésiter
excité, je signe, comme l’agent de zinédine
et je file quand j’ai vérifié le taff, cette ville est fichée cool
de bonnes écoles mais j’y ai vu que du flou
alors que j’ouvrais ma gueule au fichu cours
sans l’auréole peut-être, à part sous les aisselles
on m’indiquait la cl-sse d’étude sup’
car j’avais des blèmes des stuts en société
drôle d’individu depuis des lustres, j’aime le stud et ma liberté
des mini bus pour déplacer ma banda
déclarer la guerre avec des bombes de peintures
et des prods de cl-sse a, l’utopie persévère
je règle mes dettes avec des économies faibles
et j’espère toujours faire du profit
mon autonomie se perd sans ‘seille, je dépends de johnny
les jours de paye, c’est promis
j’ai l’impression d’être un millionnaire
cogite, j’organise des blocus, me focalise comme rappeur
je veux de grosses valises pour partir ailleurs
[refrain]
quarante neuf, cinquante six, trente sept
les trams portent un numéro
j’ai pas de rancœur et pas le permis donc j’enchaîne
ma musique tue les minutes et mes mœurs s’éloignent
je diminue mes lubies loin des ces meufs vénales en mini-jupe
vingt cinq, cinquante huit et quarante deux
la stib mec, c’est bien simple
t’as pas compris ? sensibilise tes instincts
vingt cinq, cinquante huit et quarante deux
la stib c’est… c’est pas génial, je préfère franchement rouler à vélo
[couplet 2]
ce tram est comparable au serpent, bouffés par le mal
on avance vers la ville en proie facile, et cloués par nos serments
l’effort se b-n-lise, j’écoutais jamais vraiment
quand mes parents me disaient
que je dép-ssais mes plates bandes
affaibli par les grosses dames, le tram traîne
continue, terminus au bout de la rue, c’est bockstael
le montaigu fait mouche et donne de grosses tartes
étonne les xxx, décolle le succès comme un club de foot
gare au crocodile de pure race, absence de mobib
le motif ? je me motive à peine à payer mes propres produits
mais, dames en heren, j’ai l’air vide
avec mon cous’, on se malmenait
johnny garde la pêche à dose de stéroïdes
j’entend des gens qui parlent, ça me fout les nerfs
alors je m’isole avec du gentil rap au fond de la queue du serpent
bien sûr, je sais, ça vous déplaît, mais j’aime cette foutue place
si j’ai les couilles qui grattent, j’interviens dans mes vêtements
c’est la maladie des usagers, la stib a la manie
d’exagérer les tarifs et d’engager des mecs fatigués
désormais paris coûte moins cher à faire en métro
je m’enterre avec leurs foutues dettes
pas de blème, j’monte à vélo
ouais, bruxelles, à prononcer sans “x” comme le daron
j’ai des cents sur mon compteur et la tête toujours à paniquer
j’impose le sophisme à l’aide de proses et pose mes dogmes
l’horrible est plausible et logique à planifier
la fosse se forme, séparant mes proches de mes idées
mes projets tombent en miette, si j’ai pas la forme, c’est plié
comme un match brussels – barça
les hustle sont priés de faire des milliers, je fais du taff sale
aux yeux des gens qui me disaient bêtes, mec simple
abruti par la verte et je butine grave sa mère
mais je reste quelqu’un, bête, bec, ouais simple
abruti par la verte et je butine grave sa mère
mais je reste quelqu’un
[refrain]
quarante neuf, cinquante six, trente sept
les trams portent un numéro
j’ai pas de rancœur et pas le permis donc j’enchaîne
ma musique tue les minutes et mes mœurs s’éloignent
je diminue mes lubies loin des ces meufs vénales en mini-jupe
vingt cinq, cinquante huit, quarante deux
la stib mec, c’est bien simple
t’as pas compris ? sensibilise tes instincts
vingt cinq, cinquante huit, quarante deux
la stib c’est… c’est pas génial, je préfère franchement rouler à vélo
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