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lirik lagu rnk - 5. asilyum

[couplet 1 ]

je vis dans cette demeure immaculée de blanc
ou seules les gouttes de mon sang tap-ssent les murs de couleurs
confrontés à mes peurs, à mes peines, mes pleurs pansent mes plaies
mais j’épleure mes pensées, perdant mes humeurs par les veines
même s’ils peuvent m’isoler entre 4 mur capitonnée
y a que si j’capitulé qu’mon veau-cer serait camisolé
j’suis mon propre geôlier leurs médocs en guise de sangle
ils ont beau arrondir les angles d’leurs doigts, ils n’font que me pointer
ils dissocient mon esprit de ceux des autres comme mon corps
mais mon cœur est saint d’esprit alors que le leur semble mort
j’suis un mot dans un rébus une erreur dans leur soluce
j’les dérange dehors comme un agoraphobe à un abribus
seul, dans cette cellule, je tente pourtant de m’évader
même si mes cellules le sont, mes idées n’sont pas scellées
alors oui, je suis sanglé car d’humeur furibonde
mais je ne fuirais pas le monde comme vous donc qui de nous est l’plus cinglé ?

[refrain]

asylium
la liberté est votre opium
la mienne un cachet de lithium
je ne suis qu’un gentilhomme
asylium
mon sommeil est un valium
le vôtre est léger comme l’helium
j’attaque morphée au prud’homme

[couplet 2]

je m’anime tel un pantin suis je en train d’perdre le fil
suis-je le maître de mon destin, ou seulement l’poupon qu’on habille ?
je vis reclus des fous, je n’suis qu’avec des malades
des bourreau qui nous shootes, des savants qui conte des salades
pour certains, ce n’est qu’une p-ssade, je n’trouve ça pas trop logique
leur folie n’serait que d’p-ssage, mais la mienne pathologique
certaines sortes après quelques heures
bien qu’ils prennent un traitement
pour d’autres pas d’traitement de faveur
ils sortent les pieds devant
j’aimerais revoir mes parents, les serrer dans mes bras
j’en ai marre d’être patient, et d’être cloué à ces draps
cet hospice me rend barge, n’est ce pas le comble pour un fou
donc, à 2 mains, j’dois prendre mon courage à défaut de leur cou
je dois sortir de cette boucle, où la fin sera tragique
dehors, l’air semble doux même sans anxiolytiques
j’en suis sur cette fois j’m’évade et peut m’importe mon sort
qu’ils m’abattent, que je m’en sorte, car ici d’ja mon corps se dégrade

[refrain]

[couplet 3]

j’ai pris la chambre limitrophe, des murs d’enceinte de l’hosto
j’ai volé quelques étoffes, scier de la fenêtre les barreaux
à l’aide d’un scalpel tout ça sans faire de bruit
j’ai descendu en rappel le long des murs dans la nuit
courant jusqu’à la grille, je me suis dit plus qu’un obstacle à franchir
j’étais sûr de réussir de mettre enfin affranchi
puis j’ai entendu sifflé une balle contre ma tempe
senti mes jambes vaciller tant pis si pour cela je rampe
une goutte s’est mise à perler le long de ma joue
mais j’ai continué d’avancer jusqu’au deuxième impact
je voulais prendre ma liberté, mais ils m’ont mis en joue
puis mon cœur, c’est arrêté tout comme le fut ma traque
je n’suis pas mort de mes actes, mais à cause de leur peur
mon intégrité reste intacte au contraire de leurs mœurs
car je gis dans cette demeure immaculée de mon sang
où seul mon corps demeure blanc quand le monde se gorge de couleurs

[refrain]

asylium
la liberté est votre opium
la mienne un cachet de lithium
je ne suis qu’un gentilhomme
asylium
mon sommeil est un valium
le vôtre léger comme l’helium
j’attaque morphée au prud’homme

- lirik lagu rnk

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