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lirik lagu ripklaw - traversée

[couplet 1 : ripklaw]
j’ai traversé le désert, les averses au long des heures
connu le flou et le doute que me versets me desservent
que mes vers sèment le désordre, j’ai inversé les desseins
en quête de sens pour trans-percer les essaims
ma lance perce, quand tant s’perdent, dans c’merdier
autant s’taire, faux gangster, j’pense fermer
la trentaine est p-ssée, la rengaine rabachée
j’suis en quête du p-ssé, ma p-ssion est fanée
soliloque au milieu des dunes
j’ère à la recherche de moi-même, à milles lieux des thunes
et des unes, mes oreilles et mes yeux étudient
aptes à capter c’que les demi-dieux éludent
harcelé par la tentation, écartelé, martelé
j’p-sserai par les cent stations
enlacez-moi, je reviens de l’abîme
etre ou paraître, mais là c’est moi, j’ai revêtu l’habit

[refrain : ripklaw]
le désert n’est qu’une épreuve, je vis et vais le traverser
mes pas me guident, m’éloignent du vide, je n’aurai pas d’essai
le feu me garde, je veux le graal, je voulais grave percer
c’est l’heure de ma renaissance
le désert n’est qu’une épreuve, je vis et vais le traverser
mes pas me guident, m’éloignent du vide, je n’aurai pas d’essai
le feu me garde, je veux le graal, je voulais grave percer
c’est l’heure de ma renaissance

[couplet 2 : sameer ahmad]
yeah
et j’plastique le verbe, yo : j’explose les codes
han, j’innove dans l’exode, j’fabrique le rêve
et quand j’ai pas le buzz, merde, qu’il m’arrive de perdre
frère, j’m’en bas les valseuses, à la patrick dewaere
un peu de beuher et un peu d’alzeihmer
ça marchera au doigt, man, à l’eyeliner
a la knight rider, j’me fais justice seul, non
deux vitesses, non, 88 miles à l’heure
ils font c’qu’ils peuvent ‘vec leurs gros singles
et leurs rumeurs courent comme une gossip gump
j’ai mon goldfinger sur un putain de concept
mais j’cultive mon cercle, c’est mon crop circle…

[couplet 3 : ripklaw]
l’ange déchu souhaite que je change les mots en monnaie
me chuchote c’que je chante
j’veux le sens, de l’essence, que tu le sentes
c’que je pense, je le transcris, tu l’entends
que s’immolent tous les faux-prophètes
trop de profits, peu d’miracles, ici seules les filles sont refaites
de défis en défaites, j’me relève d’entre les morts
-ssoiffé, broyé, dans ce décor
je pointe du doigt la voûte céleste, quand le doute m’élève
et m’enlève loin de la croûte terrestre
le p-ssé ne cesse de m’faire des coups de pieds dans l’dos
mais damoclès ne fera que des coups d’épée dans l’eau
et pendant l’aube, mes pas sculptent le sable éphémèrement
et j’ai mes remords, j’en fais mon roman
lentement, l’enfer j’en remonte, c’est genre mon eden
je n’ai pas eu paname, j’aurais manhattan !

- lirik lagu ripklaw

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