lirik lagu rezinsky - van gogh
[?]
qui séduit maintenant plus la cl-sse moyenne sup’
elle s’accapare à un rap de blanc qu’elle dit littéraire
mais c’est des avatars aux cheveux longs, elle reconnait sa pire défaite
en scred donc développe un égo-trip ident-taire
construisent des personnages qu’on appellera après “les fils du siècle”
on les prend souvent pour des types du-per
qui se croient tout permis, s’emmencipent de n’importe quelle tutelle
faut comprendre que c’est plus seulement hip-hop ma gueule
chacun commence à prendre conscience de sa force individuelle
[?], chacun arrive à créer ses propres règles
et quelques grains de sels sentent la tête d’une vague qui se défait
on écrit plus les textes en bas des fleurs qui poussent en hiver
l’esthétique devient visuelle, [?] ou hipster
d’autres arrivent à parler d’amour dans leurs histoires
et pourtant y’a toujours autant d’effet mirroir qui traîne
dis moi qui est la plus belle, c’est la parisienne
l’école de la rigueur, la bonne corpulence, la vie saine
on est loin de l’époque des apaches de ménilmuche
des grands diplodocus de la nouvelle vague
arrivage de nouvelles statues de cire au musée grévin
pendant que quelques bons vins de province font leur bout de chemin
et [?] qu’on félicite de leur savoir-faire
un rap d’hérétique fécondé dans le ventre d’une vierge
chacun y met son grain de c-min
plus seulement en tant que rappeur mais en tant qu’être humain
voici venu l’ère des mutins
sans comparaison possible des films hors compét-tion qu’on appelle rap spé’ car leur inspiration n’est pas docile
maintenant le rap n’a plus de limite dans l’esp-ce
mais les médias le placent toujours autant dans des cases
principe qui résiste autant qu’un jean levis
pour séduire les journalistes faudra trouver la ruse inédite
enfant de la crise du disque, téléporté dans une pub de jus de fruit
et ça fait même plus pleurer les puristes
les nouveaux poètes s’accaparent à la monnaie de paris
de molière à la télé avec la crème de la métropole
chacun choisit son bel ami à l’âme sensible
ce genre de regard candide qui cache le diable en lui
ainsi la reine fait l’amour avec ses troubadours
et la cour raffole de chanteurs ragots tant que l’argent coule à flot
ça fait plaisir d’avoir des sales gosses à notre table qui nous divertissent
avec leurs gueules d’ange planquées sous leurs anoraks
car on en avait marre des acteurs fonce-dés sans couilles
dans chanteurs de variété comme nous, des enfants de la balle
[outro]
mais criez pas trop vite à l’avant-garde
nan on parlera seulement de votre génie post mortem
ainsi on garde nos avantages pendant que dans sa tombe vincent van gogh se coupe sa deuxième oreille…
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