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lirik lagu rentre dans le cercle - rentre dans le cercle - épisode 9

[couplet 1 : georgio]
si tu m’dois des sous, c’est que j’t’ai fait confiance
on t’marque à la culotte comme gattuso
demande à mes gars du zoo
j’en place une pour miki enfermé
mes nuits à sevran chez momo
j’écris des poèmes mais la vie est une chienne
qu’est-ce qu’tu connais d’la rue et ses connexions ?
tes potes en commun dans les mandats d’dépôt
les mecs qui enchaînent les années d’prison
des babtous qui parlent l’ingala
des tutsis, des hutus qui disent “vaffanculo”
paris-nord, la même galère qu’au 10-12-14 bureau
de l’alcool au p’t-t dej’
quand t’allais en cours avec un opinel
les embrouilles de cité
ouais bien sûr qu’ma gueule d’ange connaît des criminels
mon gars des lilas
charbonne avec l’amiante
j’en place une pour les miens
pour jules et manu aujourd’hui qui vivent à nantes
j’roule pas dans des allemandes
mais j’écris mes textes près des docks d’hambourg, ouais
j’fais des sous dans l’rap
comme ton p’t-t cousin fait ses sous dans l’four
mes lo-sa se sont perdus comme des shlags
à cause de l’extasie
bah ouais, j’enchaîne les voyages
j’peux pas gagner d’temps, nan, mais j’peux perdre la vie
trois femmes dans ma chambre d’hôtel
toutes en pleine montée de la mdma
en plein montréal, verve du dom pérignon
elles sont dans mon lit, elles ont défoncé les draps
les yeux qui tremblent et ses ongles qui me griffent
mise à l’amende, ouais, c’est bon j’vais la giffl’
elle aime tellement la violence
elle connait le diable : elle va enfanter son fils
c’est comme ça qu’ils fantasment ma vie
mais j’suis à pantin, j’écris sur mon canap’
j’écris un bouquin et j’ai deux-trois plavon pour m’acheter un appart’ dans le centre de paname
les histoires, les rumeurs, non merci
si on s’connait pas, moi j’parle pas beaucoup
c’est pas plus belle la vie
j’rappe pour mes gars au trou
bah ouais c’est pour ida et mamoutou
mes frères prennent de l’âge
qu’est tu veux faire le mac, hein ?
qu’est tu veux faire le mac ?
la vie nous baise déjà
on veut du pez, tu vois alors tu fermes ta gueule
tu lâches ta paire de nike
j’vais pas t’apprendre à rapper sur mes beats
reste sur ta trap avec tes flow débiles
moi j’ai pas d’grosse équipe
mais des potos qui m’laisseraient jamais m’faire éclater
un peu comme rodney king
tu couches des mecs, un soir, on va t’coucher
tu connais l’histoire : c’est le blagueur blagué
fin d’carrière, rappel mes couplets
appelle l’infirmière : y’a des rappeurs à m-sser
ils font d’la peine, ils font d’la peine
ils font des feats pour éviter d’flancher
alors j’veux bien danser sur la tombe du rap game
avec la faucheuse des pas de paso doble
et toi, mets pas tes mains sur un proli qu’a servi
j’ai plus que du sang froid, ouais
j’reviens d’la serbie, obligé d’p-sser droit
on m’demande de la fermer
mais rien à foutre, j’écoute que la famille

[couplet 2 : rémy]
on a commencé en bas d’l’éch-lle
à trop chercher oseille-oseille
carré vip, équipe détère
fin d’soirée, coup d’bouteille
on a rodé grave comme la guardia
aux keufs, on a toujours fait des doigts
et devant la juge, poto, tais-toi
auber c’est pas l.a
j’ai grandi dans l’nord comme à châteaunoir
sirène du matin, y’a pas la rosée
acharné, les forts sur un t max black
7 du mat sur une avenue embouteillée
hé toi t’es là, parce que j’fais des vues
tu regardes bizarre, tu vois si j’ai changé
mais moi j’étais dans l’banks, j’avais pas d’thunes
et c’est pas toi qui est venu me donner à manger
on veut des thunes à mort, à la mort
alors vite
depuis tout pet-t les keufs, on évite
tout comme le nœud, j’vois pas nos vies s’effritent
tu sors des escaliers, tu vois pas les shmits
on a commencé en bas des bâtiments
les grands frères au mitard
maman met sur une bécane et c’est pas les motards
[?] et couper le moteur
mets des coups d’première pour énerver l’inspecteur
ouais

[couplet 3 : josman]
j’suis dans le cercle, j’suis dans la ronde face à des keufs qui portent le képi
j’suis dans la street, je vagabonde entre la fume, les sseufs et les llets-bi
nouvelle année, nouveau salaire donc nouvelle kush, j’espère qu’elle s’épile
pas de repos, pas de répit
pas de pitié pour les brebis
les bleus, les bleus, les bleus : j’aime pas ceux qui font la loi, tous des grands cons
j’préfère ceux qui mettent les crampons et qui mettent des p’t-ts, des grands ponts
faut que je gagne le grand prix pour que j’oublie l’odeur du franprix
mon caractère bien trempé fait que j’veux voir le système ramper
j’suis en freestyle, j’les époustoufle
j’suis à paname, j’suis à bout d’souffle
soit tu cours après le temps, soit tu cours après les gens, soit tu cours après le bus
soit tu cours après le biff, soit tu cours après le taf, soit tu cours après les chattes
on dirait qu’elles voudraient que j’les fourre toutes
j’rappe comme un gun qui fait touv touv
j’veux une grosse caisse qui fait tchou tchou
j’fume ma beuh, j’fume ma cons’
peu importe où et quand, j’me défonce
trop de questions sans réponse
aucun respect : pas une once
mon cœur a beaucoup rêvé de roses mais il a fini dans les ronces
n’importe quelle prod je la ponce, j’les fais saigner du zen comme onze

[couplet 4 : franglish]
yeah yeah
b-tch
oh, j’rentre dans l’cercle
wow, j’rentre dans l’cercle
wow, j’rentre dans l’cercle
ah, oh my god
wow, j’rentre dans l’cercle
ay, ay
hey, ça sent la victoire quand j’suis dans la pièce
-ssez d’espèce pour réduire l’club en pièce
[?] tes bails, poto, j’suis dans la caisse
tu m’reconnais même dans le blind test
des années plus tard on m’dit “como esta”
j’avoue qu’la concurrence est comestible
[?] pour qu’ils comprennent
dépose mon flow pour qu’on le monétise
j’rappe quand j’veux et où j’veux
et je le fais quand ça m’chante
monte dans l’véhicule si ça t’tente
j’échange de montre car les temps changent
après notre p-ssage, y’a des vestiges
quand j’vous regarde, j’ai le vertige
quand on s’exprime, trop de prestige
la police et les putes, on esquive
c’est pour les [?] et [?]
pour [?], j’pense à nelson mandela
j’m’en bats les couilles comme makelele
[?] chez moi, j’suis [?]
inarrêtable, mental et costaud
il s’p-ssera rien si tu causes trop
avec mes frères, j’suis en osmose
j’ai pas l’ambition, j’veux bien qu’on s’pose
le mari est sur mes cotes
car sa femme est sous mes rêves
[?] je ne dirais rien
y’a pas qu’les jardiniers qui ont la main verte
demande aux bicraveurs sur l’terrain
j’te conseillerais de pas lui faire à l’envers
car après une douille viendra la balle
on va tout manger, on a la dalle
je prépare du sale, j’en ai la gaule
personne va rien faire
personne va rien faire
je n’crains aucun être humain sur terre
j’peux le jurer sur ma mère
personne va rien faire
personne va rien faire
je n’crains aucun être humain sur terre, b-tch
j’me rappelle de ce genre de mec qui m’avait dit “nan, négro, t’es pas fait pour ça”
aujourd’hui, c’est même écrit sur tous les toits qu’ils me connaissent depuis que j’fais du sale
indépendant, pas d’cœur, avec des couilles et [?]
les exploits, on sait faire ça
bouteille de champagne, allez sers-toi
nonchalant, mashallah
oui, je plais mais j’m’en bats les couilles
goutte de sueur sur le front
parce que de l’oseille, moi, j’en voulais plein les fouilles
l’alcool fait vomir
la vérité : j’en suis blasé
et tout ça me saoule
je suis là où tu ne m’attends pas
j’suis sur le terrain comme un [?]
seul, entre quatre murs, enfermé, délaissé
tu recevras aucun mandat
tu peux aller t’faire enculer si t’as toujours voulu me la faire à l’envers
t’as trahi tous tes potes pour la médaille, mais t’auras que le revers
de temps en temps, oui, je suis grossier
sur ma vie, tu n’as aucun dossier
le flow est plutôt tranchant
[?] mes gars m’ont dit des couplets
[?] ta vie s’est arrêtée après qu’il ait dit “shootez-le”
[?] adrénaline
vas-y, double-les
t’es choqué par le couplet
avec la tienne, j’me suis accouplé

[couplet 5 : s.teban]

[couplet 6 : leys]

[couplet 7 : l’antidote lafamille]
c’est pas qu’un freestyle, c’est des missiles qui partent
j’ai sortie b1 et je vois tes pet-ts qui jactent
dis-leur mon bikow, j’ai la frappe à pato
j’veux ma part du gâteau comme cyril lignac
c’est pas des 16 mesures, gros, c’est des tampons
si t’as cru que j’étais mort, c’est que t’es vraiment con
maintenant, tout va changer
je crains que mon banquier et dieu : les seuls qui peuvent régler mon compte
on paraît gentil mais on te cash sur l’inter
j’arrive de tampis, j’suis pas là pour rien faire
j’les entends gole-ri, j’manque de rien, c’est gentil
à part deux-trois conneries et l’amour d’un père
dis-leur que j’ai du mal à rester posé
de toute façon, l’amour c’est pas ce que je préfére
et dites-leur que j’épouserai pas de secrétaire
parce que je veux pas d’une femme avec des dossiers
ma confiance, c’est pas bon si j’la donne, poto
et ton rap, c’est loin d’être la bombe, poto
wallah que tu vas glisser, tu rappes que des clichés, t’aurais mieux fait de sortir un alb-m photo (hein !)
et sans cesse vous baisser le caleçon
comme momo si je l’ai fait, c’est pour la daronne
toi, il parait que tu as mis la barre haute mais mimie mathy s’en sert pour faire des tractions
j’entendais les fachos dire “regardez-les”
bah oui, mon frère, on était là sur ces bancs
on zonait la nuit pour voler ta télé
mais je te promets qu’on faisait pas de capture d’écran
je sais que j’ai du mal à montrer ma douleur
peut-être que je suis fou ou de nature trop fière
il parait que le rap c’qu’une partie de poker
là j’crois qu’j’suis venu vous annoncer la couleur
on ne réagira plus à la perte de vos vies
27 bougies qu’la galère me maudit
dis-moi qu’est-ce qui est jaune et qui attend ?
fils de pute, les billets de 100 a l’arrière de l’audi
des problèmes, j’en ai plein
des rêves, j’en ai peu
ouais, mon frérot, et j’te le dis dans les yeux
façon j’les emmerde, j’ai plus rien à perdre
y’a ceux qui rentrent dans le cercle et ce qui rentrent chez eux
b15

- lirik lagu rentre dans le cercle

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