lirik lagu rémy - 4.30 de rap
[paroles de “4.30 de rap” ft. georgio]
[intro]
c’est rémy
bon chance
[couplet 1 : rémy]
j’marche avec les mêmes
re~fré, viens pas mettre des bâtons dans mes pattes
éternels, on s’ra pas, donc j’vie comme si j’arrêterai pas
et pour le gang, j’aurais pu tout donner
d’ailleurs, c’est ce que j’ai fait
j’suis pas là pour trop parler, plus là pour les pourparlers
j’sors du panier, j’ai pas la villa, le jardin, la petite entrée
une grosse canne à papi, ça vaut pas mieux qu’dix ans fermes
c’est moi ou il y a qu’les blancs, qu’ont la crise d’la quarantainе
j’ai plus l’cœur d’un enfant, j’mets mes émotions еntre parenthèses
et quand un parent (?), ça doit être dur d’élever un gosse seul
mais elle, avant de choisir le daron, elle regarde son goal 7
vovo red, p’tite meuf perdue fait des ballons
elle esquive ses parents, quand elle rentre, elle évite le salon
famille, important, mais nous, personne se parlait
la pluie, le beau temps, pas sur une plage de galets
j’me suis pas fait solo, on m’a aidé, heureus~m~nt
mais c’est ça, la vie, qu’elle serait fade, si on parlerait jamais
pas toutes les meufs aiment chanel
y en a qui s’en foutent du luxe, y en a qui sont un peu timides, qui baissent les yeux dans la rue
j’peux pas lui dire qu’elle m’attire, réservé, j’descends d’la tour
encore des paroles à fuir, encore des glaçons au four
sur l’allée, j’ai vu passer celui qui rentre le dos cassé, avec un sac à dos taché, une vie sans bonheur caché
vingt~trois ans de mariage, trompé zéro fois, mais la routine tuera
un bel amour et ce p’tit couple endetté par l’état
mais qu’on préfère l’été, on préfère les tass
moins d’problèmes dans la tête, juste, on monte à l’étage
l’excès n’est bon dans rien, faut l’faire à part égale
tu rappes, mais c’est comme si on entend rien
pour l’instant, j’attends là, j’suis pas mauvais, j’en ai trop fait
pour deux ou trois trophées, mais faut savoir laisser les remords
et faut savoir aimer, donc on s’appelle andy, dis moi et ma belle latina
j’ai calé mon meilleur jean, j’ai pas payé en dinars
j’raconte la vérité, mais tu m’as pas laissé parler
j’attends la fin de l’année pour faire le décompte de tout ce que j’ai raté
les ambitions deviennent payantes, mais échouer, c’est gratuit
j’dois choisir entre une vie monotone ou souffrir dans ma folie
fais~moi comprendre, là, j’suis pas content, ou peut~être trop conscient
avec quoi j’compense quand j’prends la vie avec la latence ?
je joue avec le feu tout le temps, mais j’me brûle encore, comme quand j’aurais dû couper contact depuis longtemps
on aime trop piloter, fumer du pilon tard
avec l’alcool, on d’vient trop culottés, mode autopilotage
il est encore temps d’aller dépoussiérer mes vieux rêves
y a un moment pour tout, mais un moment, faut attraper le ciel
derrière le micro, y a toute l’équipe qui croit en moi
hé, les mecs, j’m’arrête là, ou est~ce que j’fais un seize de plus ?
faire un choix, rester ici, partir au large
en vrai, qu’j’le fasse bien ou mal, ils parleront, ces fils de pute
[pont]
ha, ha, ha, c’est bon, on l’a, on l’a
c’est carré ?
c’est chaud, mon reuf’, c’est chaud, l’couplet
t’es un fou
vas~y, hein, j’vais poser, hein
yes
ah, t’as mis dans l’noir ?
vas~y, j’reste dans l’noir
eh
[couplet 2 : georgio]
j’me confie très peu, heureus~m~nt, j’ai ma musique et j’ai pas besoin d’parler
j’suis comme mon pote, sans son couplet détaillé
partir ailleurs, pour revenir jamais
là, les journées tournent en boucle, comme le sample ou nos années
paris sportifs sur les débuts d’mois, l’histoire s’écrit sans : “il était une fois”
endette les princes de la séduction
déjà petit, j’pensais qu’à faire des thunes
le regard tourné vers la rue, j’étais pas fait pour les études, moi
et maintenant, j’ai compris qu’mon plus grand pouvoir, c’est mon cœur et ma foi
t’as capté, ou pas ?
j’vais pas t’attendrir, chanter ave maria, (?) de barje
des nuits glacées et au réveil, non, y a pas le soleil de naples
trop d’potes dépucelés dans des hôtels de passe
des gueules cassées qu’tu risques pas d’apercevoir
ils aiment trop peu bouger, et quand j’me taille, j’ai l’impression de trahir je~ne~sais~quoi
pas d’poésie quand on remuait la merde
quand j’me levais tôt pour un tout p’tit salaire
et maintenant, où passent mes impôts, hein ?
où passent mes impôts ?
tout est pourri, l’école au quartier, jusqu’à la fonction hospitalière
j’vais d’l’avant tout en protégeant mes arrières
ça leur arrange, qu’il y ait des pauvres
ça arrange le marchand d’armes, qu’y ait la guerre
j’sais plus qui croire, n’y à qui faire confiance
parfois, écouter son cœur, c’est un non~sens
y aura toujours des différences entre c’qu’on dit et c’qu’on fait
c’qu’on pense, j’plaide la légitime défense
ça sent moins l’argent qu’l’odeur d’l’essence
j’donne toute ma force pour un ami en convalescence
alors, j’écris des couplets sans fin où toutes les rimes s’enchaînent
bien sûr, j’fais mes textes, c’est pas un film, aucune mise en scène
le temps file, finis, les kifs de la vingtaine
pourtant, on est les mêmes, qu’on soit le fils d’un divorce ou le fils de la gardienne
[outro]
bon chance
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