lirik lagu rap contenders - hermano salvatore vs louvar
[round 1 – hermano salvatore]
on est venu présenter la bande pendant que cette pet-te star fragile rêve qu’on l’adule, qu’on l’acclame
louvar, je te préférais avant. depuis fab mesa – nat j, j’en ai ras le cul de ton sarcasme
t’as peut-être eu de bonnes batailles mais ne crois pas que tu m’amadoues
les battles, c’est que de l’amour, mais, moi, je veux juste que ton art cane
jordan, t’es à fond dans la tendance, tu rappes loin des puristes : bravo
mais, moi, j’suis unique, salaud. et vu que je suis muni d’sales flows
faudrait que je rappe devant des gens de 12 à 16 ans pour me mettre le public à dos
si je prends mon pied, c’est que je vais t’enfiler. t’as pas de texte potable
tu fais le chaud sur scène mais c’est qu’un personnage
tu te prends pour une grosse pointure avec ton frère dorian
mais mec, pour moi, t’es dans ta bulle, virgule, tu ne manques pas d’air, jordan
et puis je sais pas si t’as le permis mais, dans le rap, tu te conduis mal, je trouve ça à chier
tous les messages que tu véhicules sous alcool sont ravagés
tu m’as pas l’air du genre à serrer la ceinture mais, là, va falloir t’attacher
dans ce clash, t’es à la place du mort vu que l’engouement du public envers toi n’est que p-ssager
en résumé, te clasher pet-t, c’est fastoche
dans le rap, t’es un clochard et vu que tu nous l’as fait à l’envers, du coup, ton art cloche
[round 1 – louvar]
hermano salvatore ! alors, comme ça, tu penses être le meilleur lyriciste de l’édition ?
je vais vous prouver qu’hermano sal’ a tort
v’là le paradoxe : t’es au bout du tunnel mais t’y vois pas la lumière #hermano salva-torche
c’est avec tes textes que je me salva-torche. ce soir, je te salva-torture, je te savate, ordure
après ce clash, tes potes te diront : “alors le rc espoir, c’était comment ?”
tu leur diras : “ça va ! j’dors plus.”
j’ramène une folie homie ! une putain de folle ironie
j’ramène la tech’ que les mecs respectent. toi, sur tes tracks, personne ne bouge la tête #hermano salva-torticolis
on te donne plus de temps de jeu, on te fait faire le rc espoir. hermano croit que ça progresse
mais t’as beau le faire jouer 90 minutes, il marque pas de but #hermano salva-torres
de l’espoir, on t’en a beaucoup trop donné
à m-rs-ille, les seuls coups de feu que tu connais, c’est les coups de soleil que tu te prends sur le nez
en gros, tu voulais avoir l’enfance d’un gangster trop coté
mais tout ce que t’entendais étant jeune c’était : “francis, mets de l’eau dans mon pastis et va me chercher le cochonnet !”
et, toi, là, t’espères me grailler ? hermano salvatore veut dire “frère sauveur” mais je préfère te rappeler :
si t’étais sauveur, tu serais sauveur à la plage, mais espèce de chmaké
si une meuf’ tombe à l’eau et que tu cours pour la sauver elle va faire : “au secours, au secours… ouh, je préfère me noyer”
[round 2 – hermano salvatore]
dans ce battle, pas de pitié ; alors fais gaffe à nous, mec
nos adversaires, nous, on les tab-sse nous-mêmes
tes adversaires, toi, c’est comme tes manuels scolaires :
tu les as un peu abîmés mais tu ne les as pas ouverts
en français, t’es une victime, t’as galéré : je t’ai vu en présenter les signes
on dit que les “si” n’aiment pas les “ré” mais, toi, t’en as rien à cirer donc c’est l’inverse dans tes récits
à présent, c’est impératif pour moi de dire que t’es pas plus que parfait
je sais mon gars, c’est embêtant, t’es à l’affût, tu revendiques
mais je pense pas que tu participes -ssez quand il s’agit de composer dans les temps
au fait, j’ai vu ta pet-te copine : pas mal les taches sur son jean’s
j’ai pas de vanne sur son string mais paraît qu’elle n’a pas de pulsion clean
et qu’elle a eu en elle plus de “que” qu’un livre écrit au subjonctif
il faut que je te dise que, de toi, j’ai une vision -ssez cool
mais tu te comportes comme si t’allais rentrer en prison, gars, c’est fou
alors qu’en vrai, y’a que tes stylos et tes crayons qui sont à tes trousses
cet étudiant est dans le flou, c’est frustrant, mec, sans doute
t’as pas la fortune de l’oréal et pourtant tu te sens bête en cours
mais je veux bien être ton professeur, te donner des leçons de vie, des projets
et vu que c’est l’heure de ton 4 heure, bah j’suis l’élu et, toi, t’es mon p’t-t écolier
[round 2 – louvar]
vous allez voir comment les jeunes apprennent à kicker aux vieux
hermano, faut que t’ailles chez le dermato’ t’refaire la peau
t’es ce mec pas beau qui pèse pas gros
t’énerves pas trop si je pète ta gow, lui mets sa dose comme un vrai salaud
on n’est pas dans le même bateau, t’es qu’un b-n-l joueur bas de gamme
tout le monde s’acharne pour m’avoir pendant le mercato
c’est moi le plus jeune mais c’est toi qui as un flair d’ado’
enculé de ton grand frère scato’, ta mère la grosse, ton père l’alcoolo, check xxx, ta grand-mère la hoe
attends je m’échauffe la voix. humm, humm
crois pas que je suis têtu d’être là. je vais te mer-fu’, j’perds pas
si les gens ne t’aiment pas c’est que t’es cent fois plus dégueul-sse que la verrue de derka. pom pom !
dans tes clashs, tu fais l’intelligent avec tes phases bien travaillées
en vrai, t’es ce genre de cas social qui joue au foot’ dans le bus
en plus, t’es fier comme un coq, ta belle plume : tu peux te la foutre dans le cul
le concert d’hermano, c’est un ballet. son outil de travail, c’est un balai
tu peux remballer, ton flow : on s’en bat les…
tu parles de mes ex-adversaires : ok, mais avant, bats-les
[round 3 – hermano salvatore]
le rap contenders, c’est genre historique, alors je vais lui donner un pet-t cours d’histoire
vu qu’on se clashe sur les apparences : je vais t’envoyer le perfect final
oui, on est blancs, on a le crâne rasé, mais est-ce estimable ?
disons que oui. et, là, mon grand, je te laisserai vivre d’aucune façon
tu viens me faire la guerre sur mon terrain, c’est ta première occupation
mais bon sang, garçon, prends ton temps et n’oublie pas que c’est dans mon camp qu’est la concentration
t’écris ton rap sur des portées mais c’est pas bien pensé
j’trouve ta musique drôlement marrante, voire insensée
et je crois que c’est reparti comme en ’40, vu que t’as pris le train pour te faire incendier
quand je me fâche au mic’, pour m’affronter, faut de la force
je sais pas ce que tu crois, gars, mais t’as un flow atroce
ce naze, il pense qu’on peut s’entendre, mais non, c’est faux, bad boy
toi, t’aimes tout ce qui fait fureur, donc impossible qu’on collabore
la vie s-xuelle de ce gosse est peu trépidante, mais, en même temps
si après 18 joints, t’en re-pètes un, c’est évident que tu manques de gaule et de résistance
et, là, je lance un appel aux attentifs : je sais pas si on peut rire de tout, pardon pour les âmes sensibles
mais je vous dirai que, moi, je m’en fiche car, aujourd’hui, c’est au niveau de l’expression que j’aimerais voir la france libre
[round 3 – louvar]
avant ce clash, on n’a pas encore eu l’occasion de se parler, on s’est pas encore présentés, ok
moi c’est louvar, enchanté. je suis chauve et t’es chauve mais moi je suis en bonne santé
explication : dans votre famille, ta mère, tes frères, tes sœurs, vous êtes encore plus chauves que moi
c’est l’enfer mais ça le fait quand même. vous êtes économes vu que votre coiffeur c’est le cancer
la maladie vous l’avez acceptée, vous en avez même fait un membre de la famille
je trouve ça ouf en fait. à la maison vous êtes 4 et vous mettez toujours une 5ème -ssiette à table pour le cancer
j’suis pic-sso. mon art vaut des millions, ton art se fait couper la tête, t’es à l’arrêt. saumon-thon-raie
ton règne sera court comme le mot « rue ». tu resteras muet comme une carpe
c’est fou je l’admets. toi qui pensais être à l’aise comme un poisson dans l’eau, tu coules sans arrêt
je te mets une patate, une carotte, tout le monde pensait qu’il allait me pêcher mais ce m-rs-illais te met deux oursins
tu pues la poisse, ce soir je t’en ai fait une bouillabaisse
c’est moi le boss de la punch-ligue, la preuve :
mon premier battle on me met contre maadou. normal. comme si c’était facile
mon deuxième battle on me met contre arcanes. normal. comme si c’était facile
mon troisième battle on me met contre fab mesa et nat j. normal… ouais ça c’était facile
en résumé, tes battles sont basiques l’ami. quand tu mates les miens, tu sens que c’est magique
me battre, crois pas que c’est facile et sache que battle contre moi c’est faire du saut à l’élastique… sans élastique
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