lirik lagu raôul duguay - la bittt à tibi
[paroles de “la bittt à tibi”]
moé j’viens d’l’abitibi
moé j’viens d’la bitt à tibi
moé j’viens d’un pays
qui’est un arbre fort
moé j’viens d’un pays
qui pousse dans le nord
dans ce pays qui était comme neuf
le treize février mille neuf cent trente-neuf
j’sus né à val d’or en abitibi
dans ce pays qui est encore tout neuf
j’avions connu ernest turcotte
qui vivait entre de beaux bois ronds
qui parlait aux âbres et aux taons
qui chaque matin chaussait ses bottes
pour aller comme ti-jos hébert
fendre la forêt avec ses nerfs
qui avait pas de chain saw
qui avait hache et bôxa
pis des bras durs comme la roche
pis des cuisses comme des troncs d’âbe
pis du front tout l’tour d’la tête
pis qui n’était pas si bête
en mille neuf cent dix
en abitibi
dans mon pays
côôôôôôôôôôôôôôôôôôôôlônisé
moé j’viens d’l’abitibi
moé j’viens d’la bit à tibi
moé j’viens d’un pays
qui a un ventre en or
moé j’viens d’un pays
oùsque l’poisson mord
quand j’étions pet-t j’allions jouer aux bois
avec les épinettes et les bouleaux
j’aimions gazouiller avec les oiseaux
quand j’étions pet-t je suivions le ruisseau
je jouais de l’harricana
sur la rivière harmonica
j’orgordions p-sser les gros chars
sur ma p’t-te cenne qui v’nait en or
dans un banc de neige
creusais maison
et dans la glace j’écrivais ton nom
et l’hiver à l’aréna
on patinait tout en tas
l’été près du lac blouin
on faisait semblant de rien
on ram-ssait des beuluets
qu’on vendait pour presque rien
en mille neuf cent queques
en abitibi
dans mon pays
côôôôôôôôôôôôôôôôôôôôlônisé
moé j’viens d’l’abitibi
moé j’viens d’la bitt à tibi
moé j’viens d’un pays
qui a un ventre en or
moi j’viens d’un pays
oùsque il neige encôre
dans mon pays qu’on dit hors de la carte
mon oncle edmond travaillait sous la terre
mais il creusait dans l’or sa propre mort
mon oncle edmond nous a mis sur la carte
dans mon pays qui a grandi
il paraît qu’aux tout premiers temps
on y gagnait beaucoup d’argent
y a de l’or en barres qui dort ici
y a même des poignées de porte en or
en cuivre en fer qui vont de l’autre bord
j’aimions jouer dans la fanfare
pour épater tout les pétards
quand j’allais en haut d’château-inn
boire et rire avec mes piastres
j’orvenions cômptant les astres
au p’t-t matin près de la mine
en mille neuf cent tout
en abitibi
dans mon pays
côôôôôôôôôôôôôôôôôôôôlônisé
à li-bé-rer
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