
lirik lagu raiss (fra) & scorpion de l'atlas - une sirène en guise d'adieu
[couplet 1 : scorpion & raïss]
eh p’tit frère, qu’est~ce qui s’passe ? j’vois qu’tu t’sens mal dans ta peau
tu peux m’en parler, je serai attentif à tes histoires d’ado
non c’est rien, c’est juste qu’en c’moment ça va mal
ça passera, j’ai un coup d’blues mais ne t’inquiète pas pour moi
c’est quoi, c’est l’école ? chagrin d’amour, histoire de go ?
mais j’t’ai dit d’laisser tomber, j’ai trop la haine, frérot
eh, fais pas le p’tit bonhomme, ton visage me dis qu’tu vas mal
n’insiste pas, c’t enfoiré, j’lui ai gravé sa pierre tombale
de qui tu parlеs, qu’est~ce tu caches ? crachе le morceau
mais putain j’ai trop les nerfs, j’ai envie d’lui faire la peau
j’te reconnais plus, frère, quel est l’enfoiré qui t’a mis les nerfs ?
il m’a dit “nique ta mère”, j’lui ai aussi répondu “va niquer sa mère”
ce n’sont qu’des mots, tu sais, moi aussi j’suis passé par là
si tu m’racontais plutôt comment vous en êtes arrivés là
j’étais dans le hall, tranquille avec abdel et kamel
quand ils déboulent à toute vitesse et nous plaquent contre les poubelles
mais c’est qui ces mecs ? qu’est~ce qu’ils te veulent ? ils sont d’quel quartier ?
mais c’est les keufs, la police, la bac de la renault 19
ça s’est passé trop vite, j’lui ai dit qu’on n’avait rien fait
on était juste entre potes, dans le hall, on discutait
il me plaque plus fort et m’dit de fermer ma gueule
j’lui dit qu’il y avait erreur, qu’j’n’avais pas à fermer ma gueule
et c’est là qu’ils nous insultent, nous frappent et nous embarquent
une fois en g.a.v., ils nous refrappent sans laisser de marque
ils ont toujours été violents et tout l’monde sait qu’ça date pas d’hier
n’entre pas dans leur jeu car j’ai peur pour toi p’tit frère
la meilleure des choses, c’est l’ignorance
il savent tous qu’y a d’l’abus mais personne bouge dans cette france
fais pas la tête, t’es pas seul à subir tout ça
à toi d’être malin et fort pour surmonter tout ça
mais j’ai pas envie d’supporter, j’ai envie d’réagir
pourquoi serait~ce toujours les mêmes qui doivent subir ?
c’est vrai qu’c’est toujours les mêmes qui subissent, j’ai mal au cœur
oppresseurs envoyés par le ministre de l’intérieur
en tout cas moi j’les emmerde, si c’est ça qu’on appelle justice
des fachos qui refoulent leur haine sous l’uniforme de la police
eh frangin, fais ta life, calcule pas s’ils s’prennent pour des malabars
j’en ai marre, [?] les histoires
[interlude : raïss]
eh frangin, écoute~moi
eh, tu vas où là ?
moi j’me barre
j’en ai marre d’leurs conneries
j’ai rien fait
putain
qu’est~ce qu’ils m’veulent encore ?
[sirène de police]
tiens, on s’retrouve
tu t’souviens d’nous ?
allez, écarte les jambes, écarte les jambes
quoi, quoi ?
[couplet 2 : raïss & (policiers)]
mais laissez~moi tranquille, lâchez~moi la grappe
j’suis pas l’type que vous cherchez, filez avant que ça n’dérape
(écoute~moi bien, p’tit con, qu’est~ce tu vois là ?
c’est écrit po~lice, tu sais pas lire ?)
de toute façon, vous n’me faites pas peur
et d’vous voir vous faire chasser, cela me ferait chaud au cœur
(p’tite racaille, va, allez arrête
encore un p’tit bougnoule
j’vais sortir mon calibre)
non, putain, arrête, range ton engin
fais pas l’con, tu risquerais de me tirer dessus, putain
(t’as vu, il joue moins l’malin, il joue moins l’malin)
arrête, arrête, putain, tu m’fais mal
(non non, n’aie pas peur)
arrête
(bouge pas)
lâche~moi
j’t’ai dit lâche~moi, arrête
[coup de feu]
(putain, merde, tu l’as buté)
[outro : scorpion]
encore une histoire, une bavure, un fait~divers
dans une ruelle sombre, le corps de mon petit frère
que dois~je faire ? fermer ma gueule, accepter le sort ?
ou prendre une arme et saigner c’porc ?
toujours les mêmes oppressés, mêmes qui subissent
mêmes qui s’en tirent, alors c’est ça la justice ?
y a plus d’dialogue, c’est nous contre eux
mon ghetto pleure sous les sirènes en guise d’adieu
encore une histoire, une bavure, un fait~divers
dans une ruelle sombre, le corps de mon petit frère
que dois~je faire ? fermer ma gueule, accepter le sort ?
ou prendre une arme et saigner c’porc ?
toujours les mêmes oppressés, mêmes qui subissent
mêmes qui s’en tirent, alors c’est ça la justice ?
y a plus d’dialogue, c’est nous contre eux
mon ghetto pleure sous les sirènes en guise d’adieu
Lirik lagu lainnya:
- lirik lagu winston surfshirt - chop n bowl
- lirik lagu lady gaga - intro / artpop - live from birmingham
- lirik lagu the band camino - limbo
- lirik lagu xzay - my family
- lirik lagu maseeni - piante, viaggi mentali
- lirik lagu rod coote - in the wind
- lirik lagu myracle brah - song 37
- lirik lagu whatmore - chicken shop date
- lirik lagu lmfr (엘엠엪알) - chết ngay
- lirik lagu rasmus roimela - if i don't have you