lirik lagu rainmen - la vie des gens tristes et misérables
la vie des gens tristes et misérables lyrics
[le rat luciano]
rien pour frimer
toujours à fumer
parfois je perds l’film et
j’te mets au parfum, révèle ce que mes yeux on filmer
j’chuis pas bourg’, la misère comme beaucoup j’connais bien man
mais tant qu’les p’tits sur mes airs
j’pense plus à cette merde, oubliant la nuit
tu sais d’quoi on parle? de nos sales vies
de rien, voilà de quoi on part, on survit grâce à nos sales vies
à miami, aveugle même les plus braves
marcher par miami, on s’en bat
tous en bavent, le jour comme la nuit
[don choa]
tant d’gens seuls dans un monde si vaste
poursuivi par un sort néfaste
la violence monte, tout est prêt à peter pire qu’à belfast
l’orage gronde au dessus des villes grouillante
fourmilière, population ouvrière
mère a le cul poser sur une poudrière
la jeune génération [?] n’veut plus courber l’échine
ou rester attaché à la machine
tous prêts à submerger comme la chine
une pensée à tous les pauvres comme job
aux quatre coins du globe
j’chuis vraiment pas le plus à plaindre
même si j’suis pas [?]
ni ign0ble ni renégat
mais rien d’unique ou d’exemplaire (non, non)
ni libre comme crésus ni riche comme l’air (non, non)
j’attends pas qu’on verse comme salaire d’la peur ou de l’espérance
j’dédicace mes vers aux misérables de partout et d’france
au cœur [?] souffrances
[naufra~g]
miséricorde
j’ai jamais senti que j’t’ai conforme aux normes
tandis qu’les autres dorment
ma cohorte forge avec force
on pleure de l’ivresse
nos vies tristes
il faut qu’on s’agrippe
en fait, la rage manifeste
d’où j’arrive, y’a pas la joie d’vivre
[?] philosophe [?] des potes
des reufs qui [?] à travers les strophes
jamais on stop, on est là à s’battre pour l’kob
j’fume plus
asteur j’bois, j’ris plus
mes reins pourrissent
s’fait de plus en plus rare le sourire
les nôtres et les vôtres s’vautrent et fraudent
comme les autres pauvres et miséreux
les apôtres s’allument des cierges
[?] et apportent les spiritueux
misérable
c’est l’désirable, monde idéal
ma vie s’étale
c’est comme un long film triste qui fini mal
un long mélodrame
dans l’quel la sueur et l’sang se mêlent aux larmes
même quand la joie vire au drame
(dieu [?] protège nos âmes)
sans diplôme, on bosse dur pour un fils de garce
un exploiteur aux poches pleines de cash
qui tire profit des [?]
j’hais les putes qui m’déroutent
personne [?]
mes vers sont persuasifs
comme l’reste on cherche l’oisif
chaque matin un réveil déprimer
j’mène la vie [?]
d’un hermite déconnecté
d’une réalité marquée
[sat]
[?] terre~à~terre
chacun d’nos textes sonne plus vrai qu’un documentaire
nos journées elles s’résument à s’rap [?] à toute heure
toujours autant d’pauvreté dans l’décor
au coin d’la rue le bled, les comorres
ses immeubles en ruines jonchent le [?]
tirer un trait dessus, j’voudrais bien mais comment
aucun d’nous ici n’a grandit dans une bulle, un écrin, un cocon
arrête tes cancans, là c’est f.f. et rainmen
quitte à faire un truc bien d’sa vie
c’est maintenant ou jamais, demande à x~men
des exemples de gens misérables
j’côtoie que ca hélas!
beaucoup vendraient leurs âmes pour fuir se merdier là
sa s’comprends
quand depuis p’tit on t’apprend que tout les moyens sont bons
et qu’plus tard tu réalises que seuls les meilleurs s’en vont
rien de neuf à l’horizon
[?] flics, ca perd la raison
et la dèche pointe son nez à toutes les saisons
respect à tous les parents qui s’sacrifient dans un dur labeur
histoire que qu’leur fille/fils ait une meilleure existence que la leur
[outra~g]
on [?] rare comme l’amiante
souvent on s’lamente
sans ça on atteindra point la mort
ils [?] s’cacher comme lamothe
la [?], nos pensées s’libèrent strictement sur instru
quand on parle de ma portion
on m’dicte [?], pour l’instant
la vie de gens pauvres et misérables s’accentue
les poches vides
l’état fébrile avec un piètre accent d’rue
des gens s’ruent pour rien sur l’argent
ou bien le sang d’ceux
qui [?] grave [?]
sur eux y’a comme [?]
oh grand dieu
comment faire la justice
qu’est~ce s’ra my man
mais quand même, j’reste confiant
à chaque fin de prière j’dis amen
la misère, ambiance d’rue
et c’est la ruée vers l’or
on pense qu’à s’en sortir en se basant sur l’art et sur l’or
mental’ [?] tout autour de moi
c’est l’deuil à chaque feuille de rue
les jeunes gisent avec les feuilles de rue
on s’entretue
comment rêver, ma vie s’t’un cauchemar
alors mon savoir s’couche mal
les misérables, sale vie
pour moi s’est normal
les visages qui [?] avec s’on a qu’on [?] pas
y’a trop de défunts, [?]
on veut le [?] et des francs
c’est rainmen et f.f
pauvres et misérables
de 98 à 99
l’an 2000 s’annonce mal
c’est comme ca
bavure policière
des [?] de la misère sur mon corps
[?]
c’est du rap du cœur
f.f. et rainmen
on vit le jour
fait d’la merde qu’on représente
[?] live then
[menzo]
on garantie plus l’avenir de nos frères
de nos erreurs, un gis~m~nt d’horreur
où les plus jeunes sont les seigneurs
dans la rue ça en saigne un à toute heure
dédicace à nos mères/sœurs
plongés dans la frayeur d’un fils qui rentre pas
traite dans le secteur
acteur d’un film
poursuivi par des inspecteurs
c’est l'[?] dans l’peuple
le chômage pour les travailleurs
qui diront grâce à dieu
y’a la vie [?]
leurs enfants ont cédés
dans le vice, du [?] du risque
ca les fait bander
il faudrait qu’on [?] à vivre blinder
plein d’idées de braquages
l’étalage n’attire que les sauvages
sauvage, envie d’tout nicker
vivre à l’égal de son prochain
qu’on ait plus rien à reprocher aux miens
[le rat luciano]
vient dans notre monde (vient)
même si la vie change
fin l’temps où on était mômes
maintenant au [?]
et les mots pour faire mal
on fonce franchement
des frères en ont marre, moi avec
des fois j’me demande pourquoi j’chuis né france ma’an
soit disant plus rien dans l’ventre
vrai, il est trop vide
[?] dans l’vent
alors la vie est belle et moi j’l’invente
dieu, si c’est un drame
alors enlève moi la vie
[?], prend plaisir comme dans les draps
si on veut m’baiser, f.f. m’aidera l’ami
c’est rainmen et f.f. (yeah!) (rainmen)
y’a rien d’spécial
juste s’qu’on déballe
les vies qu’on mène (yeah!)
tu vois s’que j’veux dire (yeah!)
et dans s’qu’on dit y’aura toujours autant de haine
ce s’ra comme ca et pour toujours j’crois
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