lirik lagu radio campus - freestyle @ radio campus
[refrain – swift guad]
avec les mains dans la merde
avec les doigts dans la prise
parce qu’on a plus d’temps à perdre
faut qu’les sons les traumatisent
y en a qui dorment par terre
y en a qui s’crèvent à la tise
maintenant j’p-sse le mic à nekfeu
c’est swift guad qu’improvise
[couplet 1 – nekfeu]
la main sur l’mic la tête ailleurs
comme mon papa surmené, un plat d’pâtes surgelées
un r’gard en coin, une patate sur le nez
non pas de taff c’est le néant, fat’cap sous les néons
la bac p-sse soulever, quand ça s’tape sous l’préau
backpack vissée au dos toujours le même schéma ternaire
toujours la même haine dans les veines, les mêmes débats fermés
toujours les mêmes thèmes les mêmes scènes, que l’etat permet
ouais des tas d’pervers et dans nos verres plus de lait maternel
j’en ai marre d’errer loin des tam-tams de l’afrique
pas d’drames, ma bite : un tas d’femmes me l’astiquent
mais je n’suis pas heureux, comme be-fa j’reste impertinent
j’t’emmerde sinon, j’suis pas un mec qui tremble mais j’ai un père til-gen
j’fuis le vertige en négligeant mes gros cernes et
c’est évident, mec j’vous défie sans me prosterner
je reste vivant j’observe et me défie dans cette existence
des textes immensément déments résident dans nos cervelles
trop excitant, faut s’faire belle t-ss sinon t’-ssure plus
j’veux pas d’surplus, j’invite le président à s’faire mettre
pour les fous qui sèchent les cours et manquent d’esp-ce en cl-sse
qui sortent se bourrer, roulent sur un vespa sans casque
j’s’rais pas ce gars lisse, qui obéit et perd pieds
et y a pas de khalis au pays des merveilles
[couplet 2 – swift guad]
yo, swift guad c’est l’anti tâches avec des rimes tellement vivaces
même en freestyle y’a des oss-m-nts et des dents qui c-ssent
j’fais la grimace en temps de crise on voit des gens qui craquent
ça s’arrêtera jamais ça c’est comme la guerre en irak
y’a pas d’miracles en 2010 on voit la mort aux trousses
les corbeaux planent et puis le trésor public vole nos bourses
va travailler [mets ? mais ?] ta cravate c’est comme une corde au cou
j’vogue en eaux troubles des galères y’en a encore beaucoup
ok, on vient kicker pour voir briller l’merco
moi j’prends les chèques, les cartes bleues et les tickets resto
oui j’ai les crocs mais pourtant j’fais pas d’la zic electro
et si demain j’finis en chien j’boirais du whisky selecto
si si c’est l’ghetto demande l’avis d’mes gars
j’y ai l’droit m’afficher en feat avec david guetta
ma vie c’est ça, c’est une torture et tu vas vite qué-cra
rap illégal on contre poids leur trafic d’état
[refrain – swift guad]
avec les mains dans la merde
avec les doigts dans la prise
parce qu’on a plus d’temps à perdre
faut qu’les sons les traumatisent
y en a qui dorment par terre
y en a qui s’crèvent à la tise
faut qu’on défonce les barrières
pendant qu’tu taffes j’-n-lyse
[couplet 3 – l’indis]
nos espoirs futurs atterrissent, la culture d’la té-ic
nabil en sépulture à cause d’la rupture d’anévrisme
faire des rimes c’est une pratique étrange
j’ai tellement de flow qu’mon dj a des platines étanches
moi j’suis un carrefour cognitif, une cartouche auditive
quand j’vois les infos tu crois qu’au darfour j’positive ?
j’bûche les rimes pour être une personne prolifique
ma promo c’est du bouche à oreille comme tyson – holyfield
le rap souffrira ou il s’ouvrira, moi je trouve qu’il rame
y’en a qui joue les gros bonnets, ouais bien des schtroumpfs qui rappent
tu laisses rien transparaître, mais j’sais qu’tu penses pareil
l’instru est lourde, j’arrive au stud’ avec un transpalette
y’a des touristes avec des sandales spartiates
j’vois des traîne-savates dans l’rap avec des jordan spizike
trop fashion, j’ai une ceinture de c4 et j’sais qu’mes propos t’choquent
j’voulais retoucher mon avenir mais j’ai pas photoshop
[couplet 4 – 2ci (just cause)]
rien qu’ça fume, rien qu’ça tise frère, rien qu’ça met des disquettes
rien qu’ça né-tour en rond partout dans le 77
tu peux demander à al pa les gens c’est rien qu’des rapaces
toi tu tournes en rond, c’est dur d’avancer quand t’es rabat
comprend sin-cou, ça parle de transac’ louches
et dans les têtes ça tourne, c’est pire qu’un 33 tour
la vie elle t’rendra fou, au pire elle t’prendra tout
et quand j’te parle de chienne de vie ma gueule ne crois pas que j’en rajoute
la mort elle te prend sans t’demander si t’as envie
on tourne en rond, comme les aiguilles d’une montre ou les shtars en ville
j’vois les années qui défilent et pas grand chose qu’évolue
fais tourner le son en boucle frère vas-y augmente le volume
[couplet 5 – hugo boss (tsr crew)]
c’est comme partout, y a ceux qui s’affichent ceux qu’ont la cl-sse
le piège à loup, un monde à part, que j’ai pas trouvé dans mon atlas
des chiens d’la c-sse dans les équipes d’ici, tu vois pas de pattes folles
que des morts saoul, plus de morceaux dans mon stylo qu’dans un iphone
un raz-le-bol, marre d’attendre toujours dans c’long tunnel
pour retrouver la chance, perds pas ton temps : direction les pompes funèbres
toujours tendu niveau biff, le piège à loup un nid sordide
mi-défoncé mi-sportif sur l’autoroute c’est need for speed
c’est pas fictif, marre des litiges, délit d’fuite
ils veulent finir au pays des litchis avec des b-tchies
une 8-6, pour l’18, coup d’bélier c’est vite fait
pour avoir du boulot à l’heure qu’il est faut être un huissier
arrêtez d’nous c-sser les couilles, on a trop dit “ent-ssez-les tous”
encaisser les coups ça saoule alors vous étonnez pas de ram-sser les douilles
ça suffit pas d’être un français, réussir si t’es foncé
certains fumerais la ficelle si j’leur disais qu’ça défonçait
on boit à la citerne, marre des sirènes et des lardus aux fesses
un bon gros pet’ en cas d’migraine plus efficaces qu’un nurofen
marre du fn, d’la police on veut juste être tranquille
impossible comme payer son grossiste avec des pièces en cuivre (18ème)
un grand gaillard qu’a d’l’appét-t
belek si t’entends clic-clac c’est pas l’bruit d’un canapé lit
mes seuls projets : finir l’album et acheter une bagnole
pour nous l’avenir, c’est l’nom du bar au fond de la rue pajol
sale époque, le crack appâte les porcs
normal que t’aimes pas c’décor, bon y a pas qu’des toxs
on aime parler fort, mêmes les poignets dans les menottes
dans l’piège à loup leader price c’est ed, pas daily monop
les mômes toussent avant d’l’avoir vu on vent la peau d’l’ours
pas d’mots doux j’envoie des c-cktails molotov via protools
après tout, la vérité sors pas d’la bouche du maire
j’crois pas plus à l’avenir qu’a la thèse officielle des tours jumelles
[couplet 6 – alpha wann]
j’viens venger l’audition
des kiffeurs de rap
nymphomane mc tu n’fais que changer d’position
pédéraste exécrable hé les gars cessez ça téléchargez ma tape
puis rendez vos litrons
qui connait alpha ?
tu peux être un type paumé mais quand j’kick flow tu d’viens diplômé d’harvard
ils veulent ça des punchlines, des guns clap
monnaie courante les rappeurs sont dép-ssés comme des deutsche mark
mon peuple fait du boucan, s’est pris 300 watts
on est al boitant, y’a qu’au cimetière qu’on veut des noirs en boite
phaal le mc, retenez le t-tre
j’suis ni ton ruffneck ni ton rodney king
jeune, j’marie le style et la rime que j’aligne
j’suis naze en rap et je l’jure sur la tête de marine
[couplet 7 – nadir]
on fait l’boulot, mais pas trop loin complices de mes piètres mots
qui tendrement dans l’engrenage prennent leur marque dans le patrimoine
s’impatientent de jeter l’ancre sur la blanche vierge
mais quand la berge arrive se sont déjà fait la belle en planche à voile
j’pêche mes rimes point à la ligne et tant qu’à faire je rame
en attendant l’inspiration se sera la bergerie
ou bien alors le pet-t nain qui désespère chirac
d’ailleurs parait que l’algérie c’est une supercherie
mais c’en est trop, ouais ce soir pas de politique
même si j’aime pas les deks là j’ai le poignet zen et poétique
j’écris sans thèmes des hordes d’idées se magnent au loin là
toutes vos carole bouquet m’inspirent juste une vieille magnolia noire
-al’tarba foire la prod-
clandestine et folle et d’une valeur inestimable
ma feuille est de couleur et crie fort sur jean marie le stylo
la coupe est pleine d’encre baisée par le pet-t poids plume
que quand viens le trou noir une rime vous manque et tout est dépeuplé
porte plainte contre la prof qui t’a poussée vers l’bas
a ton phrasé étant lui-même un putain de procès verbal
quand j’ai une pet-te mine et qu’on fait que de me tailler
je vais outre les quolibets entre les lignes de mon cahier
[couplet 8 – swift guad]
nous on s’ent-sse et on p-sse notre temps à faire des vœux
pour esquiver le rmi, le smic, l’anpe
alerte j’ai le flow, le fond, la forme alors appelle les keufs
d’la peine pour la frangine qui fait du bif’ avec ses seufs
j’amène des preuves ,dans le pera j’suis comme un visionnaire
parce que ce que j’ai dans le cœur ne se trouve pas dans un dictionnaire
un futur millionnaire pour l’instant j’touche des payes sommaires
le son déverse nos peines on veut tous percer malgré l’échec scolaire
ok j’m’en bas les couilles maintenant j’pars en impro’
j’représente pour alpha wann pour nek’ tu sais que j’suis synchro’
j’représente j’ai pillave beaucoup d’havana club
swift guad prend le mic narvalow club ouais suce mon teub
j’m’en bas les couilles c’est comme ça, c’est posé
swift guad prend le mic, pour mes potos j’viens improviser
c’est comme ça que ça s’p-sse, viens tester pour la garre-ba
ce soir j’suis al c’est pour mon poto qui s’appelle al’ tarba
[couplet 9 – nekfeu]
ok mec ouais je t’enferme, mais y a pas d’garde-à-v’
j’kick pour al’tarba et j’fais v’là les dégâts
c’est comme ça, c’est de l’impro sale, à la nique sa reum
c’est nekfeu, alpha wann et même swift guad
c’est comme ça poto, mon pote candy coton
on fait les trucs t’inquiète pas qu’on dikave pas cochonne
fais les trucs j’me décale, c’est pas grave je me régale
tu sais que c’est sans égal, tu sais bien que ça fait mal
c’est comme ça poto, on repart normal
tout l’monde est cor-da et j’vois tous les corps bas
comme ça qu’est-ce qui s’p-sse plein de morbac
on s’en bat les reins nekfeu tu sais encore là
okay poto j’sais pas qui va enchaîner mais faut faire ça sans traîner car l’impro j’suis pas entraîné là
[couplet 10 – fonik (le gouffre)]
la dalle est dans le sabre, j’fume des blocs sales
vas-y gobe ça au mic j’ai la droite de bob sapp
t’as de bonnes sapes mais du sky dans les artères
j’soulève des altères, fais du rap qui désaltère
hombre même si t’es rapide xxx fait ma thérapie
le gobelet boit plus vite que ton ombre tu connais
d’humeur lunatique statistiques gros
c’est à cause du sh-t j’ai du noir sur les ongles
j’agonise, j’ai les batteries faibles
t’as besoin d’un actifed, un pet-t pet’ pour rincer quand j’m’alcoolise
ca fait boom shick
j’représente pour les potes quand ils s’embrouillent pour un bout d’sh-t
c-ss-ded’ mes potes qui sont al, des confessions man au mal
la niak sert de confessionnal, ma confection d’arme
dans nos caves sert des convictions d’âmes
envers les vilaines demoiselles, des conditions crades
dans ton joint mets plus qu’une noisette, vitesse de croisière
moi du gouffre je suis le 3ème
[couplet 11 – char (le gouffre)]
t-t-pe j’voulais une f1 mais j’ai hérité d’un f2
n’va pas dire aux cancéreux qu’cette rime est tirée par les cheveux
j’kiffe être paresseux, ma fainéantise est hypertrophiée
peu d’gens me baisent au tise car j’ai le foie d’un fils d’écossais
mais j’dois vite décrocher ou mon foie risque d’être rongé
j’concrétise mes projets pour qu’on soit riche et bronzé
au mexique et qu’on nique toutes les salopes cancun
faut faire vite on a qu’une vie et c’est pas code quantum
j’viens foutre le feu avec un jerrican d’sky
les frères ont tous une tarte comme dans american pie
on franchie toutes les barrières car je mène ma vie d’un bon fraudeur
et ouais j’ai un ticket qu’avec la fille d’un contrôleur
xxx j’nike la police, j’rappe, je ken
mais rien ne serait pareil if i only had a brain
ouais j’écoute mes vieux cl-ssiques
ton son pue la merde ta zic est coupée au plastique
[couplet 12 – alpha wann]
sur ma team y’a des enquêtes de malade c’est les têtes de paname
si t’embêtes saches qu’en fait le silence fait taire le bavard
esquive glaires et crachats j’suis là pour faire le cash
les neg’ le savent, nique les pairs de pradas, les verres de jack daniels
o’ school les couplets rappés sont des poussées d’adrénaline
ma rime est la lie, donc regarde-les tous s’évader
a ce qu’il parait tes copines aiment le doggy yeah
tes autistes sont groggy devant mon profil donc j’rentre dans le f-cking game
a la radio j’peux cracher du feu
on est des animaux parigots majestueux
plus jaguar que coccinelle, j’viens redresser vos villes, mettez vos gilets
égorgement d’faux, débordement d’flow quand j’viens ouvrir le robinet
j’mélange cro-mi élan d’folie mélancolie, j’dérange les ens-g
lâché par mes anges trop vite quand je conduis j’pense qu’au bif
rang rover jantes trop clean vacances au rif j’avance au risque
de p-ssé pour l’freestyleur ignare de base qui n’parle que de femmes
de rap et de style, de maille, de night oui praille le track
qui nymph’ le rap et pour la rançon la france cotise
[couplet 13 – l’indis]
tu crois qu’l’envie d’gagner des gros chèques m’anime ?
une rigueur germanique, des plans qui avortent façon cheb mami
j’ai pas une langue de vipère, juste un débit d’reptile
taffe sans répit, hé p’t-t : interdit aux épileptiques
pour mon clip, j’ai pas l’budget d’j.lo
mais j’m’applique vu qu’j’ai l’stylo
et chaque mesure devient un sujet d’philo’
le mc est coupable de faire du son écoutable
et si tu m’pompes, n’oublie pas que ton nègre est toubab
le succès, une récompense déguisée
grâce à la bac de boboch’ tu sais c’qu’on pense des kisdés
j’affûte mes rimes et nos plumes ont des tendances aiguisées
avertis les fachos car j’ai une descendance métissée
la force est dans la tête pas dans les bras d’gandhi
esprit propagandiste, la vie est fade comme un repas d’cantine
j’te raconte mes c-ssures, ouvre chaque couplet à chaque plaie
wira, saké et jack tk, mec, ça c’est mes gars sûrs
nos destins changent, j’ai pas lu l’remake
il est hardcore comme fumer plus d’dix mecs en final d’un ultimate
tu peux pas rater ta cible quand t’as pas d’fléchette
on s’fait moins mal quand on s’c-sse la gueule du bas d’l’éch-lle
[couplet 14 – pand’or]
vingt piges vingt pages une pour chaque cicatrices
chacun son remède f-sse aux aléas d’la vie et d’ses caprices
rétrospection d’une vie suspecte marquée par diverses impacts
autodidacte en quête d’une existence un peu plus sympa
-ssaillie par une montagne de doutes j’me la joue alpiniste
un bédo un casque et m’voilà a kiffer les joies d’une playlist
une route jonchée d’embûches depuis le plus jeune âge
j’ai plus dix piges j’ai les poumons charbons et les dents jaunâtres
j’nage en plein délire j’suis nostalgique et ça prend d’l’ampleur
j’regrette ce temps béni ou j’laissais pas ma daronne en pleurs
j’réalise gamberge les erreurs commises auprès des proches
j’m’improvise comique en humour noir sous des airs de desproges
avide de sous à pas les voir venir, j’suis vé-ner
a vide de souvenirs parce que l’présent est souvent noir
d’ailleurs j’ai d’plus en plus de mal à comprendre ce qu’il s’y trame
la faute aux joies miskin qui flirte avec les psychodrames
vingt berges à peine, la nostalgie qui germe en cours
tu t’demandes qui j’aime les potes fidèles à notre rencontre
c’est en place, au pied du mur de ciment que j’vois mieux l’mur
le temps p-sse, et c’futur lancinant me murmure
ma tête couchée dans ce placard que l’on appelle la peur
peper t’espère qu’on t’laisse à part quand vient l’heure du labeur
bah ouais ma gueule aujourd’hui t’es dans un monde où ça s’gouache
c’est très loin d’être une légende comme celle du sasquatch
[couplet 15 – 2ci (juste cause)]
un jour ou l’autre tu payes pour les erreurs que t’as commises
et ça toi même tu le sais, pour oublier tu t’alcoolises
y a plus personne dans c-ckpit, donc tu descends en chute libre
tu voulais la vie de rêve, t’as vite lâché quand t’as su le prix
c’est pas une surprise, les profs te voyaient taulard ou cané
t’as même lâché le rap parce que y a pas de dollars à gagner
période de crise rime avec pétage de câble, bicrave de came coupée au bicarbonate
les pet-ts imitent la plupart de ceux qui prennent la mauvaise route
y a ceux qui traînent dans la street, et y a ceux qui traînent sur facebook
la jc cousin, j’te jure, ça date pas d’hier
tu ressens la tate-pa direct, pourtant j’prends pas un billet
on a bien capté le piège , la rage est maladive mec
sarko c’est qu’une pt-te merde, c’est comme ce tar-ba d’hitler
et ceux qui savent pas dîtes leurs, on croit pas en leur discours
leurs paroles valent pas 10 keus, en plus là y a l’heure qui tourne
[couplet 16 – vincha]
vincha parcourt le globe armé d’un bic et d’un sac à dos
au fond : un sac à rimes, un paquet de frime pour un sale ado
un saltimbanque muni d’un mémo de fourmi
la mélanine blanche qui parfois sous les tropiques brunit
jolie, comme ma pet-te amie quand elle rougit sur mes gammes
je suis polyglotte mais monogame
mets les voiles quand c’est le drame
ex palme de la crame, planque ton cubi et ta kro
moi, j’suis un fêtard cleptomane
un as de la pommade et une parfaire ordure
je me marre quand dans la rue, les gens tombent et se font des fractures
carapace d’une tortue, esprit tenace et torturé
entre deux polémiques : rimeurs prolifique et -ssuré
vincha : grand enfant ou jeune adulte, à toi de le dire
tu peux sourire et même médire, mais tu peux pas me détruire
je suis ma meth, ma propre plaie, je suis mon chef
la propreté m’emmerde, moi j’aime ce qu’est sale et sent la mèche
[couplet 17 – hugo boss (tsr crew)]
c’est pas des films, marre des flics, on a la zic qui marque l’esprit
c’qui compte pour qu’on p-sse tes t-tres, c’est pas le talent, c’est le marketing
j’en ai rien à foutre, j’encule jean-marie, comme tous les gens de ma rue
j’vis au dessus de mes moyens, comme une 4l avec des jantes allus
mal rasé, balafré, on s’marre mais c’est pas la fête
tellement la flemme, quand j’ai envie de p-sser ça p-sse par la fenêtre
j’fume la fraîche, toujours déter, j’frac-sse des têtes, j’gratte des seizes
ils t’ont baisé quand toute ta paye p-sse dans des paquets de sèches
illusions et coups de tête, mes rêves sont dans un bootleg
dans mon désert, pas d’oasis à part en bouteille
un bout de pet, pff, j’tire une taffe et tout part en vrille
tous dans le vice, on écrit nos blazes tout-par en ville
les flics me coupent pas l’envie, toujours hardcore pas des beats à l’eau de rose
j’vise pas l’euro, j’met la main à la pâte comme un pizzaiolo
pas des bolos, tous médusé, on fait du zèle
quand on déboule sur scène, tu lèves les bras comme si la beuh tombait du ciel
[couplet 18 – nekfeu]
en semaine je peux pas bouger gars, j’ai un sommeil de fer
normal car je pars me coucher tard quand le soleil se lève
j’crois qu’ça affecte mon mental
j’crois plus en l’homme c’est lamentable
quant tout ton cœur quand faut qu’t’acceptes qu’on l’entaille
et quand j’braille dans l’mic
j’déballe ce que je pense al
téma le feu que je lance, aïe
t’es malheureux j’te devance man, ouais
l’amitié c’est néfaste car le traître te fait face
et la pitié n’efface pas le reste
que des ‘t-sses qui s’déplacent vers toi en quête de réssoi
tu t’entêtes à être le pote de mecs qui en fait te déçoivent
et tu t’sens bêtes chez toi à retracer c’que t’as fait
j’aime ress-sser le p-ssé quand j’guette les étoiles
j’culbute des sottes et je f-ck les journées en cours
plus tu t’fais d’potes, plus tu dois sauter pour des embrouilles
mais eux, ils en ont rien à foutre (à foutre)
ils sont sur messagerie quand vient la foudre (la foudre)
[couplet 19 – missak]
j’ai l’frigo vide et la tête pleine, j’me confie qu’au ciel
j’parle de m’vider les couilles
ça fait pas d’moi un fanatique obscène
on doit réussir mais les flics observent, mon micro s’pète
car dès le premier acte ton putain d’rideau s’ferme
pendant que les idiots s’plaignent, les mythos t’plaisent
l’ennemi faut l’perdre
avant qui m’détruise comme la cirrhose, bref
rien à foutre des filles d’hostel ou des windows games
j’ai mis l’autre trêve et j’parle de l’espoir comme la ‘zique gospel
aujourd’hui un type s’est pendu dans sa cellule, mais rigole mec
c’est si drôle quand une famille pauvre saigne
j’fais un signe aux traîtres, je me suis fait balancer mon stylo
cherche le plan d’la sortie comme dans prison break
les bimbos stressent, les gringos s’taisent
pour s’échapper les minots d’tess rêvent de kilo d’pèse
et si faut qu’j’cesse de penser à la suite, hein
ici faut qu’j’prenne le train pour le paradis qu’le diable a pris
[couplet 20 – nadir]
elle se conduit comme un tavoxico et fait mine de le masquer
quelle énergumène, elle a les yeux tout rouges et fume la mexicaine
son corps vieillit dont la plupart des organes font défauts
se fait des films allant même à renifler jusqu’au fond des fouilles
crie pas contre elle, on te contrôle, réclame des papelards
faut bien panser ces nœuds à l’estomac imbibés de pipelines
si sa raison lui dit qu’elle ne s’est pas -ssez rincée
barbée elle rasera tout le désert des anciens sarrasins
jette par la fenêtre le peu qu’tu sais et vois la perte de sens
si elle a pactisé pour se conduire droit vers la panne d’essence
elle dégaine l’arme, à peine nourrie, les devises par centaines
provoque ma pénurie puis a sevré son capital santé
j’la vois semblable à mes comp-rs-s qu’ont poncé leurs tickets
si bien que sur sa face s’est déclarée une poussée d’urticaire
à côté moi je ne suis rien qu’un lion dans l’safari
morale : trouve-la toi-même en attendant qu’la 69 arrive
[couplet 21 – char (le gouffre)]
wahou t’es un vrai loubard qui fait pas mal le gangster
un vrai voyou qui est même p-ssé dans pascal le grand frère
joue pas avec le gouffre, n’ouvre pas la trappe de l’enfer
ou bien on va t’fumer jusqu’à c’qu’t’attrapes le cancer
tu pars à ibiza, j’p-sse mes vacances au quartier
tu peux faire le ninja, ouais mais pas d’vant l’hokage
arrête de trop parler, ta meuf j’la sodo
ouais poupée tu vas pomper l’sky d’ma teub d’alcoolo
c’est élémentaire, t’es qu’une chienne en bas d’la chaîne alimentaire
bonne qu’à s’faire monter dès qu’j’ai la bite en l’air
j’ai rien d’un mec romantique, j’suis qu’un escroc
ex-négociant d’sh-t, ton zgeg égocentrique
c’est pour mes rhos sans fric, mes bougs, les autres gentils
qui s’font ser-cour par les flics les bouts d’bédos dans l’slip
seul-tout les soirs fonce-dé comme des parasites
toujours à deux doigts d’tomber comme des stalact-tes
– arrivée de b’n’d et sa guitare –
[couplet 22 – b’n’d]
j’rappe par derrière, ça fait comme si t’avais rien vu
c’est ça, j’fais mon propre truc au d’ssus
visionnaire, j’suis pas un poissard ou une tête de turc
appelle-moi capitaine, j’suis l’seul à pouvoir faire ce truc
ça fait des années qu’j’vis dans un plane perché
faudra te lever tôt, grimper haut pour me chercher
mes mots dép-ssent ma pensée, ça m’empêchera pas d’avancer
au pire j’te laisse une chance, j’sais qu’t’iras pas la tenter
teste pas l’malin, il peut devenir le plus gros des cons
acclame les intrus car la fin nous la connaissons
ça fait des années qu’j’vis dans un plane perché
faudra te lever tôt, grimper haut pour me chercher
[refrain – swift guad]
la nuit j’essaie de rêver, mais je n’y arrive pas
je bois à ta santé, j’redoute ce climat
j’ai froid même en été, des fois j’suis minable
j’aimerais tant avancer, mais j’attends un miracle
[couplet 23 – char (le gouffre)]
j’perds la tête mec, j’travaille d’arrache-pied
c’est compliqué j’ai trop d’actions à racheter
les mecs s’enlisent entre vérité et lâcheté
prend ton ticket gars, s’tu veux pas finir à l’hp
sachez qu’j’cherche ni médaille ni trophée
comme ces mythos à mon goût qui en ont trop fait
j’déclare le procès, si t’as d’la neige dans les narines
inquiète-toi, j’débarque avec le gros sel
c’est comme ça qu’on procède, lâche un texte sur un beat urbain
et un joint pour qu’j’me biture bien
c’est l’écriture d’un gouffrier, tout grillé, oublié
qui dans son ventre a la super faim
[refrain – swift guad]
ok qui c’est qu’enchaîne tout d’suite
swift guad prend l’mic, du gaz tu sens qu’ça sent la fuite
j’crois qu’ça va être l’indis, des rimes en -is
entre tes cuisses miss, tu sais qu’j’m’immisce
[couplet 24 – l’indis]
j’vise ton baggy large, brise ton cartilage
risque d’éparpillage, artistique comme patinage
l’indis vise le patriarche, les ados à tifs sont adoratifs
j’garde les pieds sur terre, la tête sur un nuage radio-actif
j’puise mes mots dans mon vécu, pas sur wikipédia
la terre tourne mais dis-moi qui pédale, décathlon a équipé l’diable
c’est un fourre-tout comme un pudding british
je tambourine ou je bouquine, j’suis perdant y’a la routine qui triche
roi d’la rime sans couronne ni palais
je rappais j’avais pas dix balais
mon texte était plat comme un pain libanais
on s’en fout de ce que disent leurs groupes
ils ont des textes profonds, qui va avaler ça, à part heather brooke ?
[couplet 25 – ??? (just cause)]
j’en vois qui tournent aux cachetons, pas doliprane ou l’advil
on est pas là pour se plaindre et tout niquer c’est la d’vise
on r’connaît les celards-vi, profite d’être à l’air libre
just cause 2011 tu connais déjà l’verdict
t’as les mecs fashion, et d’autres sapés en triple xl
pour les gos c’est jean moulant, talons aiguilles et string ficelle
si les balances se mettent à table, c’qu’ils mangeront c’est des patates
si t’as la langue trop pendue, viens pas trop traîner par là
on m’a dit “si si la famille, on est pas xxx”
mais les potes de mes potes sont pas forcément les miens
moi j’préfère être solitaire qu’avoir des tains-p’ autour de oi-m
xxx t’inquiètes y a pas d’galère, on finit premier du tournoi
le thc (-aspiration-) circule dans nos veines
conscient d’c’qui faudrait faire mais bon on s’enfume au réveil
parce que partout ça pue l’urine et que t’as rien sans prendre de risque
tu fais avec cette chienne de vie mais cette salope te pulvérise
[couplet 26 – hugo boss (tsr crew)]
rien à foutre des majors, besoin d’sampler pas d’appel d’offres
deuxième album, un style durable, tu veux du rap là t’as l’best-of
odeur de tise, j’ai d’l’appét-t, flow posé comme al bundy
pas un dandy jeune qui bédave, qui s’parfume à la dunhill
ambiance de guerre, 18ème, 93, jusque dans l’essonne
le sommeil devient cher : pour s’endormir, faut attendre les soldes
jungle urbaine, au turbin, mur attaqué à la ture-pein
ça sature bien, on t’file le smic après on t’dit : pourquoi tu t’plains ?
fils de pute il m’reste rien après l’loyer et les amendes
j’veux être la fierté de paris comme mercedes chez les allemands
pas d’paradis, tu vas pas croire que c’est ça la vie
moi j’l’avale d’une seule traite comme à new york chez pizza rabbi
une jeunesse intrépide, allergique au képi
remplis d’talent j’te l’dis, j’pourrais rapper sur l’bruit d’un quet-bri
ca fait l’original, ça fait d’la merde et tu crois qu’t’innoves
j’suis hugo boss le vrai, pas l’-ssocié du roi heenok
[refrain – swift guad]
nekfeu, ma couille
montre-nous c’que tu sais faire, ma couille !
[couplet 27 – nekfeu]
j’crois plus en l’homme parce que j’crois plus en moi
parce que l’homme tue d’sang-froid
a plus de vices qu’il n’y a de putes dans l’bois
ils veulent qu’on taff mais y’a plus d’emplois
ils veulent qu’on s’batte, qu’on f-sse la paix
j’constate que je lutte dans l’noir
et plus l’temps p-sse, plus j’vois que j’-ssiste au crash
car quand la lice-po craque elle n’braque pas d’aristocrates
machiavéliques, racistes, ma clique m’avait dit jadis
l’ami si tu souffres, le temps maquillera les cicatrices
mais j’ai 20 piges et j’écris, et c’est triste d’être ici
comme une vie rétrécie à cause d’une prise électrique
le bizz et les flics, fric semblent inaccessibles
les minables s’exhibent avec leurs clips remplis d’images s-xy
en parlant d’cul, j’crois pas en la femme non plus, nan nan
leur talent tue, j’reconnais qu’pas mal m’ont eu
donc j’suis pessimiste, j’reste cynique face aux vrais sinistrés [très sinistre?]
tous les frères qui visent, récidivistes
le précipice cesse, divise
mes récits visent les ministres et beaux politicards
c’est pour les tiers-quar pauvres, les smicards que la police tricarde
[couplet 28 – nadir]
ces quelques mots le rap français les a attendu depuis belle lurette
un jour on s’y rappellera ou pas de mes appels au rêve
époque charter où tous les chemins mènent au rhum
si t’as un peu une gueule d’arabe ils embarqueraient même ta reum
suffit d’un p’t-t texte, d’un kick snare et tout l’monde kick sec
c’est qui c’mec ? tu sais, il paraîtrait qu’il en a qu’dix-sept
un coup de pouce à mon majeur et je m’envole sur mon pet-t nuage
si depuis l’temps rien n’a changé, j’irais surplomber l’immuable
“requiem for a dream” a tout envoyé dans les roses
nos vies sont pas des films alors trop s’identifient à l’héro’
et de là-haut je vois tous les délits
des lots d’illuminés mais délivrés quand s’enfilant des lignes
je vois la ville vie, d’en-bas tout c’monde est vil livide
mesdames & messieurs, à l’avenir le voile sera levé
j’emmerde vos états d’âmes, vos stats et toutes vos étendues
cesse de causer t’as tort, j’ai l’flow qui fait danser ta dame
j’ai les oreilles qui sifflent mes mélodies
mais quoique l’on en dise, ce détail seul nous fait aimer nos vies
et mon pet-t doigt m’a dit nadir, ta pupille dilatée
depuis ton corps c’est dur à dire tellement ça me fait de la peine
j’en suis resté bouche bée, bref, j’en étais où déjà ?
tu peux finir bite à la main, buté l’ami par alpha
[couplet 29 – alpha wann]
j’prêche mes raps vrais, j’empêche mes gars d’bouger
nous et les wacks c’est comme psg – m-rs-ille
nique les ascenseurs dorés du game
y a trop d’chanceux qu’auraient du s’taire
moi à n-y j’aurais du naître
quand il faut causer du vers, négro t’es du-per
j’suis pas un mc mais un dés-ssembleur moléculaire
comment mes -ssoc’ font ?
pour gratter des ‘styles gratos, sans accrocs, en une nanoseconde ?
vamos, t’inquiètes pas trop, l’rap : je m’en sers pas trop mal
connu de glasgow à quimper, bref j’suis international
[ja rule ? j’arrose ?] check, et s’il m’laisse le temps
j’balance le 16 qui lui pète les dents
viens pas tester dans l’crew l’entourage
comme on glandouille, on a compté en tout
on a des munitions en excédent
ils essaient mais c’est triste ils ratent
en équipe ils swaggent
mais comme dit jigga “the street is watching”
[refrain – swift guad]
[couplet 30 – hugo boss (tsr crew)]
la france, vaste sujet, j’viens t’résumer son drame
le déclin d’mon pays a débuté avec une guerre mondiale
1940, français, allemands ne s’embr-ssent pas, font chambre à part
bizarrement on voit pousser des chambres à gaz
la même année : hitler et pétain marchent côte à côte
depuis rien n’a changé, peu d’résistants et beaucoup d’collabos
1945, libération, c’est c’qu’ils font croire
c’est que l’début d’la fin, crimes et violence d’un coup vont croître
tout est détruit, maintenant on parle de limitation
mais quand il a fallu construire, on a appelé l’immigration
il fallait les loger, nouvelle génération d’ghettos
foutez les moi là-bas de toute façon ils puent, la plupart sont gué-dro
c’est c’que pense tout bas beaucoup d’toubabs à cette époque
donc tout-par en europe, si t’es pas tout pâle on t’écoute pas
1954, guerre d’algérie, le pen au garde à vous
aznavour parle d’amour, les ouvriers logent dans des cages à poules
cités dortoirs ou l’trottoir, on les range tous là-bas
les étrangères : on les aime sous la table ou des bananes autour d’la taille
pays d’mon enfance, avec le diable, ils pactisent
bienvenue en france : terre d’asile psychiatrique
eldorado, j’parle de c’pays là où la police règne
eldorado, la liberté c’était qu’un joli rêve
j’dis pas qu’c’est d’sa faute mais malgré tout faut qu’elle -ssume
qu’elle r-ssure les p’t-ts d’ici, ceux qui s’dissipent avec la fume’
eldorado, mais une fois les pieds sur terre ils savent
eldorado, y’en a qui tentent le train d’atterrissage
pays d’mon enfance avec le diable, ils pactisent
bienvenue en france : terre d’asile psychiatrique
[refrain – swift guad]
[couplet 31 – l’indis]
face à la presse à groupies
j’démonte l’instru’ sans caisse à outils
non juste avec des textes aboutis
t’arraches des iphones aux meufs, fais la chiffe molle au turf
y’a des keufs qui chiffonnent nos reufs
donc nous, on griffonne nos yeufs
on a grandi dans les blocs écroulés d’la tess
pas d’botte de clous et latex
la côte de clooney, what else ?
des fois on a l’impression qu’y’a le destin qui s’acharne
quand ça crie “au feu” n’appelle pas les sapeurs de kinshasa
pas d’caillera, ni d’caraïbes
pas d’kalash’ ni carabine, des cadavres, des cataclysmes
des gardav’, ça c-n-lise, y’a pas un plus triste destin
public restreint, on met des cadenas aux gars d’la street
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