lirik lagu planète rap - gros freestyle de nekfeu en live dans planète rap
[couplet 1 : nekfeu]
j’me sens hypocrite, j’plonge dans les tentations volontairement
un péché en plus, un billet en moins
j’tue doucement la concurrence, tous habillés en noir
on n’a pas l’temps d’attendre ton enterrement
j’pense à ceux qu’on s’est mis à dos, j’vois mon seum s’émietter
c’est mieux de s’aimer que sortir le semi-auto
on est tous responsables, en partie, du monde que l’on bât-t
l’égoïsme et le manque d’empathie, tout le monde en pât-t
(c’qu’on vole), on le reperd
de quoi tomber pour recel dans le repère
dans la jungle urbaine
sous tenue camouflage pour qu’on me repère
j’ai percé en indé’, j’suis frais
c’monde est régi par des chiffres
et, pour comprendre, faut déchiffrer
ton patron t’a jeté, tu galères pour t’acheter
les nouvelles (paires) en étant berné par les reportages télé
tu vis dans un monde où l’état peut te piller ou t’épier
t’as pigé : en regardant un dollar, garde un œil sur tes billets
[couplet 2 : 2zer]
le biz’ est flambant neuf depuis qu’on a verni les langues de bois
le p-ssé, j’y peux rien, mec, mais l’avenir dépend de moi
bienvenu dans l’pays des relations extra-conjugales
ta femme et son amant festoient et baisent dans ton plumard…
enlève ton autotune, nous, on est plutôt talkbox
l apostrophe, on est nos propres boss, l’indé nous colle au cul
jamais de drogues dures, juste la douceur d’un bon joint
chérie, t’as besoin d’un conjoint, s-crew t’en offre plus d’un
faites de la place à la chevrolet, va garer ton opel ailleurs
t’inquiète, j’ai des poches sous les yeux pour garder mon oseille à l’œil
on est loin des villas de cannes et d’la bronzette
on boit la gasolina, chez y-ss, dans le bronx
[couplet 3 : mekra]
c’est quand y’a danger qu’tu vois la vraie nature de l’homme
ça fait la pute dehors, t’sais, ce n’est pas dur de s’pendre
j’kiffe tout c’qui vient d’ailleurs, rappeur à plein temps
ça chante, mon équipe s’élève très vite, on marche à l’instinct
à tout moment, la balle peut surgir
on survit, on surine, on subit les supplices
mais, bon, c’est l’mektoub qui nous l’dira
mecton, j’suis peut-être fou comme les bougs d’irak
on connaît pas nos voisins, on connaît pas nos potes
toujours dans l’vrai, dans l’droit chemin, on reconnaît pas nos torts
à quoi ça sert d’monter, hein ?
à baiser toutes ces pet-tes putes qui sont -ssermentées
j’ai vu la mort sur un lit d’hôpital, y’a plus d’pitié
poto, j’te fais mon speech sur un beat official
y’a plus d’ficha, on a l’affiche
les fachos sont fâchés, on vivra
[couplet 4 : doums]
me parle plus d’amitié, pour dire vrai, tout ça ça m’dép-sse
donc laisse-moi avec ma miff, j’ai l’espoir de les mettre bien à vie
nan, j’veux pas d’ta pitié, ni d’ta grogn-sse dans l’huitième
en fait moi, c’est pour ma miff que j’bicrave
pour les mettre bien à vie
marie-jeanne c’est ma femme, la nicotine c’est ma p’t-te copine
en partant de c’point d’vue, tu sauras que j’suis plutôt clean
mais j’ai mes vices comme tout l’monde
j’essaie de vivre comme tout l’monde
on m’a dit: ” faut qu’tu tes-mon
sans sucer d’bites comme tout l’monde ”
j’suis prêt à caner pour ma cause, pas pour une dose de plus
on n’est pas pareil, t’es dans l’paraitre, t’es qu’une hoes de plus
moi, c’est décidé, dans moins d’une décennie, j’aurais la destinée
dessinée par le guide à moins qu’on s’désunissent
j’vois la dérive et des humains décimés pour du liquide
aux valeurs décimales face aux décédés
j’reste indécis, man, j’suis qu’un specimen dissipé pas les décibels
pourquoi les deks, ces dep’s, me regardaient si mal ?
motherf-cker, t’as pas pigé ? j’suis pas d’ici, moi
[couplet 5 : nekfeu]
je t’avais promis qu’un jour tu te rappellerais de nos têtes
je ne suis pas prêt de me taire
de la primaire au lycée, déprimé, je me sentais prisonnier
parce que les professeurs voulaient toujours me noter
pourtant, j’aimais les cours, j’étais différent
de tous ceux qui me disaient :
“soit tu subis, soit tu mets les coups”
moi, je rêvais d’aventure, griffonnais les devantures
j’attaquais tout ce qui m’était défendu
rien à péter de toutes leurs émissions de télé de vendus
je voulais voir le monde avant d’être rappelé devant dieu
et, pour ne pas qu’on se moque de moi, je bouquinais en cachette
pendant que les gamins de mon âge parlaient de voitures
un des gars de l’époque bicravait des armani code
et, un beau jour, il a ramené une arme à l’école
j’étais choqué de le voir avec un glock (oui !)
j’en ai rien à foutre de vos putains de codes (oui !)
j’avais peur, je l’ai dit, mais j’ai un cœur, je le dis
mais je suis toujours là pour mes putains de potes
maintenant, pour lui, le bruit des balles est imprimé dans le crâne
ceux qui traînaient dans le bât’ l’ont entraîné vers le bas
[couplet 6 : 2zer]
on m’annonce ta mort au téléphone alors qu’j’étais dans le métro
c’est pas comme si j’étais sé-po, peinard auprès de mes potes
mon cœur perd son tempo, le malheur du monde sur mes épaules
j’me rappelle de tous nos jets-pro et de la belle époque
étant bébé, on se lavait dans la même b-ssine
mal dans ma peau, ta gentillesse était ma terre d’asile
à quoi ça sert la vie ? a voir ses frères partir ? mais on m’a dit
que dieu cueille les plus belles fleurs qui prennent racine
parfois, j’ai l’impression de t’apercevoir dans la pénombre
quand ça ? quand j’galère le soir
tu sais ici, on est tous tes frères
ta mort me pousse au bout de mes nerfs
tellement pleuré que la coupe est pleine
t’aurais voulu que j’épouse mes rêves
donc j’écris des couplets, j’me force à faire des concerts
minute de silence, s’il vous plaît
c’est pour mon zin décédé qu’on s’lève
tout l’monde disait qu’on se ressemblait
le même sang coulait dans nos veines
on s’racontait nos cauchemars
maintenant t’apparais dans mes rêves
[couplet 7 : framal]
ramène pas ton grain d’sel, il nous manque pas d’grain
quand t’entends qu’ça grince, c’est que j’baise avec ta princesse
j’les entend tous, ils font crari ils sont pleins d’règles
mais vont trahir de leur plein gré
sur mes cicatrices, pas d’pans-m-nts
j’me méfie des pensées, bah, ouais, les gens mentent
un penchant pour le gent-gent, mon fric j’fais que l’dépenser
plein d’rêves, on veut tous faire des dingueries
pour tout niquer y’a qu’un siècle, s-crew
on prend les mêmes et on recommence
l’histoire à commencé dans l’quinzième
des films d’horreur et des romans, on n’a jamais d’remords
on fait que des effondrements, revient arc-en-ciel
la date de ton bum-al, personne se demande quand c’est
toujours corcé, le pe-ra part en couille, man
j’écoute des trucs à l’ancienne
chaque jour de l’honneur comme un samouraï
peut-être qu’un beau jour ça m’aura
j’ai pas besoin d’sa morale, on fera plus rien quand ça mourra
pour ça qu’faut faire que des sans faute, jamais dans l’faux
il m’en faut pas beaucoup pour sortir mes dents de fauve
ici, dans l’quinze, quand on appuie, ça fait pas d’bruit derrière
j’suis venu au monde la nuit mais c’était pas la nuit dernière
l’intelligence bat des records, on lit à travers l’regard
au blackbird on record, on fait apparaitre le cash
[couplet 8 : nekfeu]
peut-être que les mecs te mentent
et, nan y’a pas que les vêtements
je n’pense pas que les rêves de grands
me correspondent honnêtement
des centaines de kilomètres de gens dehors
j’aimerais qu’on les mette devant
ceux qui respectent le règlement
ne le respectent pas correctement
compter les miettes de temps
c’est entêtant mais les mecs se pendent
cependant tout le monde s’étend
quand c’est le dernier temps mort
tcheck le bête de gang quand j’entre en transe
phénomène étrange, quand j’entends tant de tendance
dans les têtes de vente, je les traite ouvertement, tonton
oui, j’ai la flemme de rantanplan quand j’guette le béton armé
faut pas dégainer ton arme ou la bac te pète bêtement
je resterai ce tendre mec, je sais que j’ai le cran
si ça transperce, c’est qu’tu pensais
qu’la balle serait peut-être blanche
[improvisation 1 : nekfeu]
feu, feu dans les bacs, la balle était pas blanche, fils de putain
c’est comme ça qu’ça s’p-sse, j’vise le butin
j’vise le cœur des frères et sœurs, c’est comme ça qu’ça s’p-sse
comme mes prédecesseurs, le truc est nécessaire
laissez-faire, c’est comme ça qu’ça s’p-sse en impro
les gars s’rapprochent du mic, ali, phénomène bizness
c’est comme ça qu’ça s’p-sse
balance une pet-te phase direct du 9.4
[couplet 9 : saïga]
a la limite du coma les galères me prennent la tête
c’est pas la fête et j’me répète encore une soirée comme d’hab
hanté par des faits divers des bails de weed en tess
sortez les k-way l’hiver arrive a winterfell
alors j’me renferme sur moi même comme un collier de perle
ou j’me sens à l’étroit comme dans une chatte de coréenne
leurs phases de grandes blagues, des rimes de farces et attrapes
s’réfugie dans l’futur mais sache qu’un jour le p-ssé te rattrape
quand la bonne étoile s’dérobe la chance est prise de gangrène
[couplet 10 : john hash]
des phases et des phases à t’écouler par centaines
j’ai démarré mon couplet au départ sans thème
depuis têtard toujours têtu mes pensées sont lointaines, merde
il s’fait tard, toujours une heure d’r-t-rd, j’vis à l’heure londonienne
sous leurs apparences chic l’argent sera leur seul parachute
les apparatchiks plus rien ne les choque à part la chute
le destin est-il voué à mourir comme des prolétaires
laisse-moi devenir propriétaire, il n’y a que dieu qu’je dois louer
la vie se fait de défaites, je les regarde se battre pour gagner
merde, ils sont tous à l’ouest comme kanye
une ville étrange où je réside plongé dans la résine, parfois
je me résigne mais pourtant combien sont déjà cond-mnés ?
prends les valises, direction brésil ou bien chicago
perdu dans beriz, si j’-n-lyse je crois que je suis carbo
blindés par le vécu au final on veut l’palace
j’ai vu, je vaincrai, j’suis pas venu, j’suis déjà là
[improvisation 2 : 86 joon]
i don’t know if you understand but i’mma f-cking k!ll it
all these other n-ggas know we chilling in the building
right now in skyrock, planet rap
these n-ggas better know me because i’m in that trap
bring up that money, nothing is funny
all these other n-ggas looking at me they bummy
all these other n-ggas know that i get bunnies
f-cking them, loving them, all these n-ggas know i do it
everywhere they see us so these n-ggas know i’m fluid
all these n-ggas truant, they ain’t even go to school
and these n-ggas know i’m young but i’m not a f-cking fool
watch me, watch me, watch my back
all these n-ggas better sit it cause i’m with the s-crew
l’entourage dawg, k!lling it with that 1995, 86 gang
n-ggas know it’s my thing dawg and i don’t really sing
all n-ggas know what i really bring
i’m hot on the mic so y’all better see
godd-mn and n-ggas y’all just wannabes
i’m nice, n-gga i’m nice
and you’d better cool me off dawg i need ice
got a little ice on my neck golden chain
n-ggas know i do it and it’s not a f-cking game
watch out right now
[?] on the beat
[couplet 11 : alpha wann]
j’aimerais sourire plus souvent mais ça n’serait pas sincère
quand j’fais semblant, j’ai très vite mal au visage
mes zygomatiques se bloquent
igo, ma clique te botte, mes bicots trafiquent le pops
les renois sont rarement les grossistes
même dans le drogue game, on a rien, on n’a pas le droit de dîner
c’est pour tous mes [?]
gales-sène ou maliens, moi, j’suis d’la guinée
la science de la survie est innée, il faut que tu m’ressentes
même si on a pas d’lien, mon rap c’est pour tout l’monde
j’en ai rien à foutre, si t’es tous les jours au skate park
si tu shootes pour des quettes-pla ou si tu joues au sket-ba
j’veux juste que tu sois respectable
et qu’tu deviennes le spectateur de mon spectacle
jouez aux insomniaques, ouais
venez on teste, on verra qui veillera l’plus
dans leurs clips, ils chantent, ils dansent mais ils rappent plus
quand faut faire de la thune
j’ai juste besoin de mon oreiller et de ma plume
je marche dans la brume, toujours prêt à monnayer de la pure
j’suis pas un négro philosophe ou un négro qui joue au singe, nan
pendant qu’tu achètes des diamants pour la chaîne de ta chienne
je schématise, je complote pour la chair de ma chair
ceux qui vont pleurer si j’pars, ouais, si mon récit t’parle
achète pour que j’les achève mais n’me félicite pas, nan
les compliments, c’est comme la caill-sse :
qu’est-ce que tu veux que j’f-sse avec ?
aucun d’nous retournera sa veste
pas d’veste réversible, phaal fait et persiste
a la fois brillant et flottant : j’suis l’averse et l’éclaircie
[couplet 13 : nekfeu]
je suis celui qui ne supporte pas l’idée de taffer
on m’a tellement dit : “dommage, on le déduira de ta paye”
je suis celui qui arrive avant que tu te mettes à rêver
je suis la scène que tu refais quand tu viens de te faire taper
y’a quelque chose entre paname et moi
nek le fenek est un cavalier noir
a bas les lois, avale mes noix
pardonnez-moi si je perds la mémoire
un pilier de bar depuis le départ
l’envie de me battre guide mes pas
un filet de bave, en piteux état
j’espère que cette pét-sse s’épile le bas
le studio est allemand, italiennes sont les bagnoles
les concerts sont américains, les branlettes sont espagnoles
[improvisation 3 : doums]
on va découper pour la miff
on part en freestyle, c’est de-spee
rien à foutre, je baise ces b-tchs
gars, neuvième zone, oui, c’est l’inspi
posé avec mon gava à droite, c’est joon, nan, c’est pas un jnoun
le gava vient de l.a., tu sais qu’il est calibré
il a ramené la wax et la weed
tu vois c’que j’veux dire avec la miff
on s’est posés, on a tisé, on a fait l’spleech
rien à foutre, on est des jins, on était f-ckin clean
pourquoi tu veux tester mes négros ?
[improvisation 4 : nekfeu]
c’est comme ça, mec
c’est comme ça que j’me pose sur la melo
ça s’p-sse comme les cheveux de doums
ce soir, c’est black & yellow
ouais, on se pose, l’album
est dans les bacs donc j’m’essaie au impros
ouais, mon gars, si tu veux jouer, fais pas le pro
je m’en bats les couilles
j’essaie de gagner du temps avant que saï pose
c’est comme ça qu’ça s’p-sse
tu vois bien que le mic chauffe
mets le dans le ipod, le ipad et le iphone
c’est comme ça qu’ça s’p-sse
c’est pour ça que les ‘t-sses font
[couplet 14 : saïga]
paris, nul ne nous compare…
qui veut la paix devra combattre
peine capitale, pas de comp-ssion pour les fonblards
viol dans les geôles, starfoullah
flow convoité par les kideb
feinté par une meuf en hijeb
victime du coup du foulard
envahi par des pensées maussades, fasciné par les gros (cas ?)
je ne cours qu’après une femme
dans le seul but de lui déposséder d’son sac
têtu dans le calme, renoi qui n’aime pas la fête
dois-je leur mettre des balles dans le crâne
pour qu’ils aient du plomb dans la tête ?
en quête du bonheur de l’amour
dans la vie, c’est la mort qui peine à m’accoster
dounia fait la gueule dans la détresse
c’est dans l’alcool que mes gars vont s’arroser
au bord de la falaise, divertis par les interactions de la life
perdu dans la sphère, fais c’que t’as à faire
lâche les t-ss et pète ta wife
prise de conscience, c’est la solitude qui m’a dit: ” compte sur toi ”
vise la victoire, débloque le trône par la force brute
mec, c’est le mal que tu soudoies
j’ai autant de potes que je compte sur mes dix doigts
je me devais bien de lire entre les signes
je m’efforce à égorger un noich’ du 13
pour écrire mon 16 à l’encre de chine
[couplet 17 : john hash]
1, 2, 3, 4, levez les bras
5, 6, 7, 8, levez les brink’s
puis semez les flics et posez les briques
9, 10, 11, 12, courez là-bas
les filles savent tout, n’en doutez pas
nafissatou baise dominique, elle a le beau boraba
elle m’a dit : ” tu me niques
mais trop d’timiniks donc je t’en voulais pas ”
comme alejandro, ne m’enculez pas
vous ne nous aurez pas, vrais négros comme aimé césaire
partez à point, ne courez pas
vous ne comprenez pas comment ne pas aimer sévère
la boisson vient d’ecosse ou bien de pologne
la trahison sent l’eau de cologne
ces putes sont des menteurs
ils utilisent la langue de bois d’boulogne
donne-moi du biff ! la zik, on la fait nous même
sûr que tu kiffes, bizi bizi phénomène
l’avenir, j’en fais mon thème, j’te l’ai déjà dit dans mayday
il n’y a pas de je t’aime, j’te prie de m’excuser, baby
de la haine et de la rancœur
super vulgaires seront toutes mes ballades
tu gouteras toute ma fureur
parle à ma bite, mon cœur est malade
niveau rap toi tu n’es pas là, tu n’as ni le rythme ni le mental
dis-moi c’que t’as rappé à part de l’emmental
[couplet 18 : nekfeu]
la main sur le mic, la tête ailleurs comme mon papa surmené
un plat d’pâtes surgelées, un regard en coin, une patate sur le nez
nan, pas d’taff, fuir le néant, fat cap sous les néons
la bac p-sse soulever quand ça s’tape sous le préau
backpack vissé au dos, toujours le même schéma ternaire
toujours la même haine dans les veines, les mêmes débats fermés
toujours les même thèmes, les mêmes scènes que l’état permet
ouais, des tas d’pervers et dans nos verres plus de lait maternel
et j’en ai marre d’errer loin des tam-tams de l’afrique
y’a pas d’drame, ma bite, un tas d’femmes me l’astique
mais je n’suis pas heureux, comme be-fa, j’reste impertinent
je t’emmerde sinon, j’suis pas un mec qui tremble
mais j’ai un père til-gen et j’fuis le vertige en
négligeant mes grosses cernes et c’est évident
mec, j’te défie sans me prosterner
je reste vivant, j’observe et je m’exile dans cette existence
[couplet 19 : doums]
tu peux m’croiser au coin d’la rue, toujours à l’affût
de toutes ces putes qui veulent nous voir finir en garde à vue
sache car c’est dead, on a la rime catapulte
c’est l’invasion, ouais, nique les clones, on fera du sale je t’-ssure
on roule des cônes, on ‘lume des go
est-ce que tu captes, t’as vu ? et même les gars d’ta rue
viennent chez nous puis tapent d’la pure
bande de loss’ pour une dose sont prêts à pep’s, t’abuses
et dans mon coin d’rue, c’est pas la même, t’as vu
tu verras toujours les mêmes gars posés
pas de pet-te frappe dopée ‘vec sa pet-te ‘t-sse c0kée
pute vénale, checke ce freestyle codée
faudrait qu’tu vives dans mon coin d’rue
pour comprendre mon point d’vue
chut, pédale, j’ai pas l’temps pour les on-dits
t’es qu’un f-ckin fanatique, t’fais pas p-sser pour un homie
dans mon coin d’rue, plein d’gus s’adonnent au mic
et j’en ai plein l’cul d’ces incultes paranoïaques
[couplet 20 : framal]
j’ai le même regard qu’un canon d’calibre
comme une grosse baffe de maçon j’arrive
j’suis devenu fou, que des mecs de l’ombre, paris
m’a rendu sombre, accro du son mais quand j’affronte, high kick
pour les keufs, le pompe sera vide
fonce dans les catacombes quand les matons rappliquent
et c’est mes péripéties, j’excite les filles en p-ssant
appelle-moi l’ennemi des flics, j’aiguise des rimes, j’prends l’argent
pire qu’une épidémie, j’vesqui les schmits, l’équipe est vive
terrible, et oui, j’débite des lignes d’épileptique, j’tente ma chance
et y’a pas d’autotune, que des phases qui claquent ton gros cul
tu cherches un endroit où me taper ? va sur youtube
on débarque, on est quatre, on t’épate, faut des li-sses
qu’on démarrent des gamos lotus
[couplet 21 : 2zer]
j’ai la gorge serrée et la peur du futur
comme un gosse qui élabore ses rêves
et j’adore mes frères mais, à force, je les perds
car cette vie rapide est éphémère, la mort se dépêche
et même si ta clique est téméraire, esquive l’abysse et les ténèbres
la fille facile et les pervers, la drogue les berce
1, 2, 1, 2, mic check ! plein de rageux, plein de blèmes
mais mon posse, flingue le rap jeu à l’aise
les leçons de la vie s’apprennent seules
et pas quand des vieux cons te parlent
[couplet 22 : nekfeu]
a la tombée d’la nuit, la tour eiffel
enfile sa plus belle roba à paillettes
on saute les barrières de la boite pour pas yep’
a la nique sa mère, on sort et on boit, j’en ai vu claquer
un an d’salaire en une soirée en boite et rentrer à iep’
j’suis issu d’la mixité, f-ck tes aprioris
j’vais chercher un d’mes potes dans sa cité
on s’retrouve après au ritz
si, si, tout est possible, sérieux, tu pensais quoi, b-tch ?
p-sse un peu sur paname, ici, les opposées cohabitent
[couplet 23 : d6]
ok, ça parle en g pour terminer en 4k
6d peut t’arranger des meufs [?]
putain de lifestyle, nan, je n’m’en l-sse pas
mais dans un pavtar, nique sa mère, je graille le plat d’pâte
tas d’lascards, [?]
[?] la comédie pour que madame paye mes dédicaces
aujourd’hui, j’m’extasie, j’ai peut-être les mains sales
mais y’a qu’les gens extrêmes qui ne voulaient pas que j’m’installe
c’est [?] gang, le freestyle est convivial
rien qu’on inhale, chez moi c’est pire que l’burning [?]
j’ai dit, c’est [?] gang, prêt à rentrer dans des anneaux
si l’plan tombe à l’eau, allô, j’ai besoin du magot
[couplet 24 : doums]
j’porte l’espoir de mes soss sur mes jeunes épaules
pas question d’décevoir, on grandit ‘vec le seum d’être pauvre
j’te jure qu’ça forge le caractère, quand tu sors d’l’école
pour les sentiers battus ou les bagarres règnent
les stups sont sur ma trace et ces t-ss’ veulent ma maille
donc j’me déplace qu’en silence entre ces rapaces
je smoke la came, à l’imp-sse cité véron
on vit là-bas avec mes gars sûrs on a calciné des frémont
descendu des gildas possédés par le démon
enfoiré, p-sse le chivas quand j’suis posé dans la pénombre
la miff’ c’est le princ-p-l, le beat, c’est secondaire
les b-tchs ont la dernière place
ainsi que les traitres de leurs compères
voici mes principes, yo, juste quelques mots
non, n’aie pas peur, ça vient du cœur, danse sur ma démo
j’ai dit, mes principes, yo, juste quelques mots
non, n’aie pas peur, ça vient du cœur, danse sur ma démo
[outro] ×2
j’voudrais refaire ma vie sans qu’on m’parle de contrat
le temps p-sse trop vite ou pas -ssez donc il ne compte pas
reufré, la miff, c’est c’qui fait tenir mes gars
7.5, double 0, 9 depuis le top départ
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