lirik lagu oxni - des nous des nuées
des nous des nuées
le présent dépasse l’entendement
j’sens qu’les couleurs ont fané
autant qu’les visages des gens
j’entends leur douleur du dedans
mais j’digère pas les sentiments
pas si bien que mes calmants
comme ménagère de 50 ans
j’me sonne pour oublier qu’j’me sens
j’ai pas les mots pour dire l’amour
non plus pour dire la mue
je suis qu’un rien dans l’tout autour
j’me souviens
puis jе ne pense plus
donc dеs mots j’fais l’tour
pour dire que je n’les ai plus
sommes nous bande de paumé·es ?
ou est~ce l’espèce qui est perdue ?
eperdue d’rêves en cartes postales
qui nous hackent santé mentale
lisse décor pour idéal
vie serrée ennui viscéral
te rend brutal·e
ou t’abrutie
même mutinerie
devient poster
puis un post~it
je n’sais que faire
mais j’ai peur de la suite
dans c’thriller j’pense qu’à la fuite
même si encore
m’assaillent leurs mythes
me bouffent du dedans comme termite
ces fous m’harcèlent
ils font du faux
avec notre réel
désignent le ciel
disant là~haut c’est l’paradis !
piègent l’éch~lle qui nous y mène
elle s’appelle
méritocratie
j’ai en tête des récits
de success story
chaque réussite cache un messie
qui s’accomplit sans tomber
car d’autres ici accomplissent
ce qui lui aurait incombé !
j’ai bu l’capital à la tasse
j’vais m’faire vomir pour me soigner
j’m’aime et m’déteste
comme cigarette
bourreau~victime avant d’être né·e
encore en bouche le goût d’leurs miettes
dans morne enfer je suis mort·e~né·e
la graine qui pousse au fond du trou
sait plus comment elle y est tombée
mais j’suis mon rien le plus précieux
alors jusqu’aux cieux j’me suivrai
même si du dedans j’suis pollué·e…
ou déjà fossile – comme le pétrole ?
comme l’or noir – l’homme blanc s’étiole
que reste~t~il après son chaos ?
cendres des victimes et des bourreaux
mais si monde sourd fait des dénué·es
face à des muets qui les nient
on fera des nous des nuées
pour nous dénouer de nos dénis
si monde sourd fait des muets
on fera des nous des nuées
car je sais qu’si s’taire est absurde
on dirait qu’parler reste abstrait
est~ce les mots qui sont démodés ?
ou nous qui usons ceux des maudits ?
faut peser les mots qu’on dit
et l’imaginaire qu’ils charrient
serions nous humain·es posthumes
avide de devenir post~humain·es ?
révolution reste postérieure
on remet l’futur à demain
à demain
pollué·e du dedans
j’ai des rêves qui n’sont pas miens
comme réplicant
je suis machine autant qu’humain
je me répète
je me répands
norme devient norme
en s’appliquant
et on s’fait au morne
au dégoûtant
à voir tomber des enfants
sur nos écrans
s’excusant d’être impotent·es
juste un rien entre deux néants
qui entre temps s’pense important
ou à défaut qui fait semblant !
tant d’faux~semblants pour s’oublier
quand dehors il fait quarante
on veut pas rester premier degré !
mais est~ce le cœur ou la tête
qui ferme la porte en premier ?
est~ce que penser fait bouger ?
ou les paupières les fermer…
pour ne pas voir le mal s’installer
j’ai avalé leur univers
leur imaginaire je digère
particules fines de mauvaise ère
pollution intra~veinère
pour me soigner
j’dois m’faire bégère
on m’a hacké l’imaginaire
mes nerfs fondent au soleil
et à l’hiver ils se réveillent…
et j’me rappelle
que j’suis complice
en pleine conscience
mais quel précipice
quand j’y pense !
quand on y pense
on le dénie, on le dénie
car mes épaules restent frêles
et je sais que les vôtres aussi !
alors on ferme les écoutilles
pour pouvoir continuer ainsi
tordre le réel pour l’oublier
de ce non~sens c’en est assez
mais du bon côté d’la nasse
est~ce qu’on sera un jour assez ?
car comment se mêler du monde
sans à l’immonde s’emmêler ?
comment se mêler du monde
sans à l’immonde s’emmêler ?
mais si monde sourd fait des dénué·es
face à des muets qui les nient
on fera des nous des nuées
pour nous dénouer de nos dénis
si monde sourd fait des muets
on fera des nous des nuées
on boit leur monde à la tasse
on n’tire pas d’leçons
juste des traits
on répète leurs mythes à l’unisson
on chante faux au même diapason
alors on pense qu’on a raison
qu’on est soit boulet, soit boulon
pièce dans la chaîne
sans l’sous hors d’la machine
l’système te baise jusqu’à c’que tu l’aimes
il t’embobine, te rembobine
donc dedans tu t’endors
pensant qu’dehors tu s’rais mort
qu’à cela n’tienne
tant que tu tiens
on gobe leurs rêves
et on les fait siens
mais les bons élèves
font pas bons humains
j’vous apprends rien
il y a plus rien à révéler
le pouvoir est dénudé
l’cauchemar d’être coincé·es
dans leur rêve
et de pas pouvoir se réveiller
mais si monde sourd fait des dénué·es
face à des muets qui les nient
on fera des nous des nuées
on sait que diffus est le mal
peu d’frontières entre nous et eux
l’monstre nous digère quand on l’avale
il est c’qu’il reste en nous d’affreux
peu de risques qu’on devienne vieux
avant qu’ici vienne le feu
mais au moins on s’ra pas comme eux
pas comme eux car on est que
des bouts d’avenir
pris dans votre temps
notre futur est sous blocus
car le présent
vous vous l’planquez dans votre ~n~s
comme un trophée
vous préférez nous ressembler
qu’nous écouter
c’est pas votre peau qui est dépassée
c’est votre pensée
mais on va pas vous ressembler
vieillir est~ce passer l’âme à droite
jusqu’à c’que passe l’arme à gauche ?
sachez que votre temps est compté
et vous avez dépensé l’nôtre
faudrait~il que tout se meurt
pour qu’on s’émeuve ?
et qu’on se meuve ?
on ouvre l’œil et le cœur
et puis on veut
s’ouvrir les veines
quand on a capté un peu
ce qu’il y a dedans
des globules blancs
et des blancs carnassiers
et sur la face globes oculaires
pour me montrer
c’qu’ils ont gobé
ces assoiffés
dont je suis moi~même victime
des deux côtés d’la guillotine
faut~il mourir à moitié
pour tuer mon ennemi intime ?
la victime et le bourreau
ont l’histoire gravée sur la peau
il savait pas prétend l’idiot
quand il l’apprend il en sait trop
il dit qu’l’espoir lui tourne le dos
si y a plus rien à respérer
sauver la face ou se sauver
laissez nous d’l’air à respirer
on veut juste d’l’air à respirer
leur monde de fou est en feu
mais elle m’prend au cou sa fumée
je vois le désastre arriver
alors qu’j’suis pas aux premières loges
dans l’désert il a soufflé
chaque degré frappe comme une horloge
mais c’est d’abord l’sud qu’il déloge
c’est d’abord le sud qu’il déloge
donc c’est fort contre faible
effort contre flemme
foi contre fame
horde contre nasse
flamme contre flamme
face~à~face
à feux convergents
vous verrez que quand ça crame dehors
ça brûle depuis longtemps dedans
vous verrez que quand ça crame dehors
ça brûle depuis longtemps dedans
part d’leur gâteau
est à gerber
on n’en veut pas
en faisant des nous des nuées
l’eau pour germer
on trouvera
mais qu’avant ça souffle le vent
qu’il emporte l’ancien temps
pour sauver les enfants
la nostalgie
il faut qu’il l’emmène avec lui
quand viendra la pluie
nous les fruits pourris
de leurs récits
de leur histoire
on fertilisera le sol
car si on garde le seum en tête
nous reste le futur en mémoire
car si on garde le seum en tête
nous reste le futur en mémoire
mais si monde sourd fait des dénué·es
face à des muets qui les nient
on fera des nous des nuées
pour nous dénouer de nos dénis
si monde sourd fait des muets
on fera des nous des nuées
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