lirik lagu ogb - j'dis ça j'dis tout
[couplet unique]
y’a ceux qui éclairent et ceux qui sombrent je n’ai pas eu à choisir un camp
j’ai toujours relevé ceux qui tombent sans jamais me mettre en avant
mon âme ne sera jamais à vendre je connais bien trop la musique
j’ai tout donné sans rien attendre je peux me vanter d’être authentique
paraît que les passeurs de lumière œuvrent chaque jour dans le silence
même si être un guide me rend fier nul n’est fait pour l’indifférence
la vie est un compte à rebours t’as vite fait de passer à côté
j’ai plus le temps de faire des détours y’a trop d’histoires à partager
y’a bien des voleurs d’horizon et des silences qui rendent sourd
mais y’a pas d’espoir sans pardon et pas de bonheur sans amour
j’ai appris à garder pour moi pour fuir les chemins de la peine
je n’ai jamais perdu la foi car dieu n’éprouve que ceux qu’il aime
même les compagnons du prophète ont bien souvent versé des larmes
réussir sans se compromettre c’est accepter de poser les armes
qu’y a t~il de plus admirable que de faire la paix avec sa rage ?
admettre qu’on est vulnérable c’est savoir faire preuve de courage
comme un écho a ses succès où tu ignores que mes rimes pleuvent
j’suis venu lâcher des vérités qui valaient bien un morceau fleuve
moins tu possèdes plus tu partages moi je porte les valeurs de l’afrique
à quoi te sert un héritage si t’es pas ce que tu revendiques
comme tu le sais j’vis sans rancune mais j’suis pas du genre à me mentir
je rencontre parfois de l’amertume quand l’insomnie vient me cueillir
j’sais pas comment les marchands de rêve parviennent à trouver le sommeil
pendant que j’attends que la nuit crève pour que renaisse le soleil
j’aime pas les donneurs de leçon mais j’ai horreur de l’injustice
j’suis pas la voix de la raison mais mon bonheur n’est pas factice
j’ai toujours eu un coup d’avance car je voulais pas devenir quelqu’un
si moi je sais quand d’autres pensent c’est que je n’oublie jamais d’où je viens
j’ai croisé tellement d’imposteurs d’artistes qui ont déserté la rue
elle et moi on se connaît par coeur j’suis son honneur elle ma vertu
elle m’a appris que même dans la brume y’a rien de plus précieux que le présent
depuis que j’éclaire les nuits sans lune grâce au sourire de mes enfants
à vivre le coeur sur la main on ne voit pas que les années passent
y’à rien à remettre à demain et personne pour le faire à ta place
j’ai donné tellement de mon temps à des gens qui se rappellent pas de moi
que s’ils m’accordaient même un instant une seule vie ne suffirait pas
mais j’suis pas fait pour les regrets et le passé n’est qu’un concept
car l’essentiel pour avancer c’est d’apprendre à mieux se connaître
aux origines de la bonté se trouve bien souvent la souffrance
quand ceux que la vie a épargné n’y verront que de l’inconscience
alors t’acceptes d’être différent tu ne recherches qu’à faire la fierté
de celle qui guide tous ces moments que l’on ne peut plus partager
à toi qui te permets de me juger sans rien connaître de mon enfance
tu veux savoir ce que ça fait de voir sa mère se battre en silence
tu ne peux pas aimer ce que je fais mais ne juge pas celui que je suis
j’ai jamais visé les sommets le rap était ma thérapie
après 40 piges de survie j’sais que le succès n’achète pas tout
je connais la femme de ma vie mais je vis sans elle je dis ça je dis tout
je sais très bien qu’on ne se doit rien mais être compris n’a pas de prix
si tu ne sais pas d’où je viens tu peux pas comprendre ce que je te dis
celui que tu vois debout sur scène qui donne sa vie et sa sueur
c’est ce gamin de vitry sur seine enceinte tournée vers l’extérieur
car si j’ai bien connu la haine je n’ai jamais cru qu’en l’amour
tant que le sang coulera dans mes veines c’est lui qui guidera mon parcours
c’est vrai je pourrais jouer les gangsters j’aurais plein de bails à te raconter
j’suis légitime j’ai la matière mais je sais l’empreinte que je veux laisser
y’a pas de honte à se dire je t’aime je veux pouvoir partir sans regret
je suis fier d’écrire des poèmes dire à ma femme qu’elle m’a manqué
que si elle ne le sait pas encore je ne veux pas vivre loin de ses bras
finalement qu’est ce qu’un homme fort si ce n’est celui qui ose dire ça ?
maman je sais que tu m’entends j’espère que ces mots feront ta fierté
je sais déjà que tes petits enfants auront ton cœur et ta bonté
c’est l’heure pour moi de retrouver l’ombre pour mieux venir vous éclairer
n’oubliez pas qu’en ce bas monde le temps est bien vite écoulé
en souvenir de la mafia à tous mes frères à mes gars sûrs
j’oublie pas les 2 soraya qui savent ce qu’il y a derrière l’armure
à ceux qui connaissent la souffrance à toutes ces âmes parties trop tôt
à ceux qui parlent le silence merci d’avoir nourri ces mots
j’suis influent pas affluent j’suis juste venu remettre de l’ordre
j’suis différent pas complaisant les chiens aboient je mène la horde
j’écris des mètres des kilomètres je sème des lyrics un peu partout
je vis pour être pas pour paraître je vis sans haine je dis ça je dis tout
le morceau pourrait s’arrêter là t’aurais une idée de qui je suis
mais tu ne saurais rien de moi si je parlais que d’une de mes vies
le 7 avril 77 jour de ma première naissance
il paraît que les chats en ont 7 la mienne incarne la survivance
pas là pour suivre la tendance j’ai pas le mensonge comme
mes lyrics sont faites pour l’urgence j’suis pas là pour faire des promesses
à ceux qui me disent de ne pas ressasser de tirer un trait sur le passé
je réponds de ne jamais oublier le gouffre d’où jaillissent nos clartés
on a pas tous le même destin on ne choisit pas ses combats
j’entends les mots de titi l’ancien je revois le sourire de yema
me voilà dans le funérarium avec mon père de l’autre côté
brisé avant de devenir un homme voilà de quoi j’ai hérité
un air de la fonky family et me voilà square de l’horloge
entre le 9.4 et les antilles le genre de bonhomme que la rue forge
juste une pensée pour son petit frère celui qu’on appelait timberland
quelques mesures à coeur ouvert pour ceux qui ont écrit leur légende
je pense à lasna à mamad je pense à zakaria
à david pain sec tonton 3abad je pense à éric aux tina
je pense à ceux qui ont quitté l’arène ceux qui tournent en rond dans leur cage
qui rêvaient de mieux que les bords de seine quitte à risquer de faire naufrage
je pense à tous ceux dont la vie n’a pas voulu laisser le temps
ceux grâce à qui je connais son prix depuis que je suis un survivant
mais je pourrais pas te parler de moi sans te parler de la mafia
te dire combien mon cœur a froid que nos gamins ne se connaissent pas
une des richesses du rap français renferme la plus grande des tristesses
pourquoi des frères vivent séparés venez on met de côté le business
j’aimerais m’asseoir autour d’une table retrouver mes potos d’enfance
qu’on arrive à extraire les balles panser les plaies de nos absences
à la mémoire du bon vieux temps avant que nos frères se fassent descendre
quand nos rêves étaient innocents sans qu’aucune âme ne soit à vendre
la belle époque où l’horizon était alors notre seul cap
les journées remplies d’illusions quand on venait poser nos raps
on est le fruit de nos rencontres que deviendrait l’homme sans la femme
même si c’est dur de s’en rendre compte lorsqu’elle vient éteindre ta flemme
quand l’amour propre devient sale parce qu’elle venue l’entacher
que la méfiance devient normale même si t’es prêt à pardonner
que tu galères à te reconstruire en l’imaginant dans ses bras
que tu te noies dans son sourire lorsque t’es seul dans ses draps froids
qu’elle se permet de te dire ses peurs à l’idée que tu te reconstruises
alors que t’as contenu tes pleurs pour lutter contre son emprise
car le plus dur des combats est celui qu’on mène face à soi
de ne pas faire vivre à cette femme là ce qu’elle t’a fait au bout d’un mois
de préserver l’intimité qui renfermait toutes les valeurs
qui faisait d’elle ta moitié avant qu’elle ne vienne sonner l’heure
quand je regarde dans le miroir j’ai juste envie de briser la glace
mais je vais pas te raconter d’histoire 6 ans de bonheur rien ne les remplace
j’ai bien tenté de me reconstruire j’ai rencontré des femmes en or
je voulais leur éviter le pire qu’elles ne connaissent pas le même sort
pas du genre à briser des cœurs pour tenter de réparer le mien
je veux qu’on s’épargne la rancoeur qu’on continue de se tendre la main
j’suis sincèrement désolé je pensais pouvoir tourner la page
t’façons quelque soit la durée ce qui importe c’est le partage
chaque seconde était sincère y’a juste des amours impossibles
certaines histoires sont éphémères quand ton cœur est indisponible
même si je pardonne je n’oublie pas depuis mes je t’aime sont amers
la bienveillance commence par soi alors j’exprime ma colère
trop libre pour porter des chaînes j’ai décidé de veiller sur moi
personne n’aura jamais ma haine que dieu me préserve de tout ça
je tiens à rester un homme droit pas prendre soin de tout le monde
je veux que mes enfants soient fiers de moi qu’ils profitent de chaque seconde
j’aurais aimé leur offrir plus les mettre à l’abri du besoin
même si l’argent n’est qu’un bonus et que ce qui compte c’est de faire le bien
je serai jamais quelqu’un d’envieux je ne rêve pas de bâtir un empire
mais qui ne serait pas heureux d’atteindre ce qui l’a fait grandir
de pouvoir vivre de sa passion après lui avoir tant donné
pouvoir offrir un horizon à ses peines qu’il a refugiées
chez nous la coutume dit que rien n’est le fruit du hasard
que le rêve se nourrit qu’il ne faut jamais cesser de croire
soub7an’allah je croise chaque jour de belles âmes
quand je baisse les bras et que le monde me désarme
ce soir c’est la fête de l’3aïd mon père s’est mis à la prière
le temps esquisse derrière mes rides la joie d’un fils au regard fier
voilà ce que ne révéleront jamais leurs contrôles au faciès
que les hommes ne sont pas que le reflet du pays où ils naissent
j’suis de la famille salah mais j’aurais pu naître traoré
je suis le plus black des rebeux et le plus rebeu des soudanais
vous voulez savoir qui je suis écouter ce que je porte dans mon sang
si je célèbre chaque jour la vie c’est parce que j’suis un survivant
n’oubliez pas que le temps passe surtout prenez soin de vous
y’a des gens que rien ne remplace j’suis ogb et je dis ça je dis tout
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