lirik lagu odezenne - souvenir
[intro]
“believe me, love, it was the nightingale.”
“the plague on both your houses!”
[couplet 1 : al]
faut qu’j’mette un sucre dans mon putain d’café
ou qu’j’le dilue avec les larmes qu’t’as fait
faire l’expérience que l’homme se compose d’eau
j’ai l’arrogance d’en perdre des litres au kilo
difficile d’être solide et d’oublier sa chère
quand ta chair fait qu’d’un château d’eau t’as l’air
ça va trop vite à c’t’allure, moi tout à l’heure encore j’étais en l’air
et t’as lu tous mes mots en sniffant mes lignes amères
mais j’m’en irais raconter mon histoire d’été
comme un bal d’antan, d’une danse, d’un sentiment datant
elle est belle ma vie dans mes souvenirs, t’entends ?
c’est au moins ça pour l’avenir, paradoxe à venir
est-ce que j’ai p-ssé l’pire ?
tendres images à étendre
et tant d’cris d’rage à entendre
entre comprendre, méprendre et s’apprendre
ça prend trop d’temps à s’détendre
quand on s’éprend à se pendre
y’a qu’les baffes qu’on sait prendre
et les anges heureux deviennent vite dangereux
on s’promet, on s’promène et on s’guérit
après on s’remet, on s’domine et on s’aguerrit
un été d’sept ans, un été dansant, un été pleurant
on était un, on était deux, on était pas tant
summertime, ou l’temps d’un été
on est éteint, on était deux, on est épatant
[refrain x2]
souvenir, souvenir, she’s my souvenir
souvenir, souvenir, she’s my souvenir
beebap lula, she’s my baby
[?]
[couplet 2 : al]
je t’offre une fleur noire en cornée
cornées comme les feuilles de tes livres noirs
et noir comme la cornée de mon oeil, ivre au bar
libre mort, dors dans ton trou d’amour, amen
à peine mort, voilà les souvenirs qui s’amènent
fonction vitale au service minimum
crois pas que j’me complais quand j’crève ma bulle d’hélium
c’est un couplet minimal au mieux
plus d’feu, plus d’ailes, plus deux
pluie lourde, pluie d’elle, pluie sourde
summertime, où l’temps d’un été
il se meurt d’elle, autant qu’du p-ssé
tourner la page c’est -ssez sortir d’la cage du p-ssé
triste sort que d’brûler son propre décor
trop d’effort que d’la rayer elle sur son corps
réveiller celle qui s’endort
révéler ceux qui sont forts
on s’en sort, on censure, on s’r-ssure
paraît qu’on s’en sort on m’-ssure
à trop attendre j’vois plus l’but à atteindre
et je vois l’autre teindre ma vie d’un gris peu tendre
[refrain]
“believe me, love, it was the nightingale”
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