lirik lagu octobre rouge - malgré tout j'l'm
[couplet 1 : logan]
même en sachant que tout fout l’camp, malgré tout j’l’aime mon ghetto
avec son boucan quand ça s’canne au couteau
ses prix coûtants si tu cherches zeb ou bedo
dans des halls en piteux état, plus tristes que des hôpitaux
dans c’souk, en permanence, tu trouves crack et xe-to
ces couples en vacances qui s’font dépouiller au bonneteau
malgré tout j’l’aime mon ghetto
avec ses flics qui veulent qu’on pique nos pits chez l’véto
ses trafics illicites, ses pickpockets dans l’métro
ces jeunes qui vendent du sh-t ont plus des dents, mais des crocs
malgré tous ses problèmes j’aime ses ambiances
chaque soir, son incessant bal au son d’ambulances
ses braquages d’épicerie, ses taxis-baskets
mon enfer, un paradis où tout s’vend, tout s’achète
s-xe, hasch et barrettes, sache que l’biz rien n’l’arrête
c’est l’seul truc qu’on connaisse, on s’en branle de leurs crs
malgré tout j’l’aime cet endroit
où tous en proie aux forces de l’ordre, on s’en sort sans emploi
j’aime sa merde, ses lumières, son amertume, sa lune
ses mille et une façons d’faire des tunes sans études
ses taudis, ses rues qu’on dit maudites
ses centaines d’mc armés d’un bic et d’un gros beat
[refrain (-2)]
serais-tu capable de survivre dans mon ghetto
pas sûr qu’tu trouves ta place dans ce ghetto
matos lé-vo, serrage par la lice-po
mais malgré tous ses blèmes-pro, putain j’aime trop mon ghetto
[couplet 2: voodoo]
je suis qu’avec des nègres et des arabes, rien à foutre du reste
j’aime cette atmosphère, barbès
puisqu’on nous a mis dans la même sphère
le business en fait ne tourne qu’entre frères
le quotidien, tout quartier ou toute tess sait
parades incessantes d’cars d’crs
y a du serrage dans l’air alors serre les fesses
car c’soir, ça va chier sec dans c’ghetto
quand les flics te guettent au coin, pendant que ton joint tu jettes au loin
ou qu’une zette chaude comme la braise te mette au parfum
parfois, rien n’va, rien n’vient
à part la came, les tox et leurs seringues
la bac, les colboc et leurs flingues
sans hâte négro, calte vite avant qu’ils t’épinglent
putain, on vit dans une vraie jungle de cinglés
comment t’expliquer c’que c’est qu’une descente
attends pas pour comprendre qu’un schmitt te descende
ghetto dégueu, trop d’armes, trop d’drames
plus d’larmes pour rer-pleu
[atimali]
j’ai d’l’amour pour le ghetto dès qu’j’peux m’gaver, ger-man l’zeyo
sans m’gêner, à vau-l’eau
xxx les mauvais xxx où aller pour 100 g
bédo ou gun sous l’gilet en taule
j’ai trop la gaule dès qu’les flics font l’deuil d’un des leurs
dès qu’j’froisse à trois-cents à l’heure et xxx t-ss’ yo à l’œil au tel-hô
accueil ghetto dès qu’ça lé-rou l’blunt, n-gga
xxx devant l’hall
c’est c’que j’ai même tout dans l’ghetto, tonton faut t’té-je
ou fermer l’verrou si t’as pas l’vécu ni l’vrai crew, yo
[refrain (-2)]
serais-tu capable de survivre dans mon ghetto
pas sûr qu’tu trouves ta place dans ce ghetto
matos lé-vo, serrage par la lice-po
mais malgré tous ses blèmes-pro, putain j’aime trop mon ghetto
[couplet 3: grain]
mon quartier j’l’aime malgré ses frictions
ses histoires qui semblent être des fictions
j’le déteste pour ses contradictions
un contrat d’édition n’sort pas un gars de la dèche
vu qu’il vient de s’acheter cinq joggings peau d’pêche
c’est le ghetto-taspech
là où ça donne un style quand tu boites
là où les halls sont tous des squats
où les conducteurs téléphonent d’la main droite
dans ma zone, faut trois chaînes pour ton vtt
on cotise à trois ou quatre pour ber-flam en audi tt
nokia, hi-fi, pe-sa, tout tombe du camion
les vils-ci te guettent du plus haut des balcons
les frontières des tess sont sensibles comme les balkans
malgré tout j’l’aime, oui m’sieur
surtout à minuit, en chien de m-ssage
j’aime ses rues sans lumière, ses cerbères armés d’m-ssues
au pied de ses réverbères niqués à coup d’pierres
ses t-ss’ indécentes, ses odeurs d’grecs-frites
ses incessantes rondes de break avec quatre flics
mon ghetto j’l’aime même s’il a trop d’ego
on inscrit son chiffre sur nos shirts-t
pour défendre son honneur, les pet-ts sortent les métaux
ghetto, ghetto
[refrain (-2)]
serais-tu capable de survivre dans mon ghetto
pas sûr qu’tu trouves ta place dans ce ghetto
matos lé-vo, serrage par la lice-po
mais malgré tous ses blèmes-pro, putain j’aime trop mon ghetto
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