lirik lagu octobre rouge - décollement pulmonaire
[couplet 1: logan]
sens-tu qu’on s’enterre dans nos sanctuaires
enfumés sans retenue en se demandant ce qu’on fout sur terre
quand la précarité fait tricard
aller-retour éclair en car paris-rotter’
comme point de départ on diverge vers de mauvaises berges
au risque qu’un berger allemand découvre le beige sous le siège à la frontière belge
on se dit tous ensemble! utopie maudite
c’est lui là qui t’a poucave pour le vol de l’audi
j’applaudis mes frères qu’ont les couilles de vivre en parallèle
qui s’en sortent par eux-mêmes sans pleurer à l’aide
d’être à l’aise, c’est tout c’qu’on réclame
c’est balèze, depuis l’collège, sur nos cv y a des blâmes (ouais!)
vive l’envers! je lève mon verre au quai des orfèvres
sur mon cul, qu’ils posent leur lèvres
élevé à la dure, j’ai même fait le moins meilleur
j’ai braqué le monnayeur, laisser vivre c’était l’erreur
j’reconnais qu’à force, on arrive au pire
combien sommes-nous à avoir eu la rue comme fille au pair
ça donne un sixième sens urbain dès qu’j’crame mon so-per
j’grille les queurs-bra qui depuis deux jours ont leur repaire
les arracheurs de portables cinq minutes avant qu’ils opèrent
une grosse poucave avant qu’elle coopère
j’vis dans la crainte d’une perquise, des réquisitions du parquet
d’leurs poings qui frappent ma porte comme des percus
on porte des gants quand on manipule l’argent sale
les porcs font tout pour mettre de l’encre sur mes digitales
notre terrain d’ch-sse s’arrête rue de rivoli
les chtars rêvent de nous trouver au lit
nos délires sont vos délits
nos gros débits, notre idée fixe comme la glu
si tu décolles, tout le monde s’accroche, c’est toi la grue
et si après c’que j’viens de dire, ma tess t’fait peur
viens l’jour d’la fête des mères, toutes les cailles auront des fleurs
[refrain]
ici on fume jusqu’au décollement pulmonaire
pour supporter le stress et faire toujours plus d’monnaie
les gars crament des tiges vertes jusqu’au vertige
jure d’jamais taffer esquive même les t.i.g
ici on fume jusqu’au décollement pulmonaire
pour supporter le stress et faire toujours plus d’monnaie
les gars crament des tiges vertes jusqu’au vertige
jure de jamais taffer, esquive même les t.i.g
[couplet 2: grain 2 caf]
les pet-ts manquent de plan, d’actes, mais pas d’sang-froid
sont armés, vont au contact et s’enfuient en 103
les gars s’mettent toujours pas d’accord pour faire la monnaie entre eux
ils préfèrent être harcdore, s’battre déchirer le billet en deux
ma clique s’sape à new-york, baise à bangkok
traite ses biz en direct dans le champ au maroc
faut qu’j’dise stop
faut qu’j’quitte ce monde de cieux-vi
on envoie une t-ss’ avec le das’ pour baiser avec l’ennemi
hein, tu croyais dompter le rap comme guizmo p-ssé minuit
le clown s’est transformé en xxx
en attendant on gère, les gérards m’aiment pas et moi j’agresse laurent gerra
c’est 2004, pleure pas blaireau (non non)
on te carotte plus avec la pointe d’un stylo qu’celle d’un couteau
oui oui, mon mode de vie fait gerber comme l’eau-de-vie
n’oublie pas une gerbe de fleurs pour le p-ssage à l’autre vie
[logan]
au-delà des rimes, biz de résine, boulot d’merde ou job au black
au-delà des espérances de gagner en fin de mois quatre plaques
on s’organise au coup par coup, on gratte
on court partout pour l’loyer d’son appart’
et même si les pertes sont lourdes
ça squatte sur les spots qui désemplissent pas
les iens-iens repartent vénères, l’cke-sti dans leurs eastpak
sans rancœur ni rancune, on revend nos grammes sans lenteur
on crame, on tente d’-ssurer nos arrières
en cas d’drame, pour ça on en bave
brave les interdits, pas besoin de permis
pour un douze bien servi
j’veux pas d’un avenir terni mais d’un trône place vendôme
en gueulant haut et fort que c’est mon seul diplôme
j’suis nombriliste, j’pense qu’à mon ventre
y a rien qui m’excite plus que l’fric qui rentre
chez nous pas de rentes, y a que des rampes auquel on s’soutient
même si ça dérange des rents-pa qui disent ces jeunes foutent rien
[refrain]
ici on fume jusqu’au décollement pulmonaire
pour supporter le stress et faire toujours plus d’monnaie
les gars crament des tiges vertes jusqu’au vertige
jure d’jamais taffer esquive même les t.i.g
ici on fume jusqu’au décollement pulmonaire
pour supporter le stress et faire toujours plus d’monnaie
les gars crament des tiges vertes jusqu’au vertige
jure de jamais taffer, esquive même les t.i.g
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