lirik lagu noir lotus - éclosion
[couplet 1]
j’observe dans les pleurs et la haine la pureté de nos émotions
trop tard pour faire marche arrière, trop tard pour stopper l’éclosion
dis~moi, est~ce que ça en valait vraiment la peine ?
j’aurais aimé faire différemment, mais je n’y ai pas vu d’autre solution
je suis pas comme eux, je connais leur peur, je connais leur dieu
l’esprit en feu
le cœur plein de bleus, j’ai qu’un seul vœu
lutter contre eux
je suis pas comme eux (je suis pas comme eux)
je les hais tous, faites qu’ils s’étouffent avant le jour
ils sont tous fous je comprends leur route
je suis pas fait pour
j’entrevois la finalité attiré par le son de la faille
je vois la causalité mais je comprends pas la route des astres
l’amour ne mène qu’au désastre
pas de trêve, aucun d’entre eux n’a survécu à nos actes
nos rêves contre les leurs, la vie c’est un champ de bataille
allo le soleil ici c’est la merde
l’histoire se répète encore et encore
si je remontais jusqu’au racines de l’homme
j’y couperai l’arbre et j’écraserai la pomme
n’est pas mort ce qui à jamais dort
et dans les ères peut mourir même la mort
la peur de l’échec m’a fait pousser des cornes
déphasé dans les limbes, je m’abandonne à mon sort
[couplet 2]
est~ce que je suis timide ou antipathique
mon cœur est vide comme de l’antimatière
je pleurs le chaos mais il n’y a que ça qui m’attire
j’arriverai à mes fins, peu importe la manière
peu importe la manière, peu importe le prix
reprendre mon dû, leur voler ce qu’ils m’ont pris
que des ennemis peu importe la bannière
je dois perpétuer le cycle peu importe la manière
peut importe la manière quitte à finir comme wyald
quitte à mourir hors de question d’être moyen
j’ai connu la mort la douleur et la noyade
le château n’est pas loin les remords, on les balance
c’est vrai que les enfants font de bons otages
les villes brûlées font de beaux tableaux
les rêves se noient dans une pluie de larmes
un jour le charnier devient champ de roses
à toutes nos promesses qu’on a bafouées
à tous ces liens qui sont dénoués
schopenhauer avait raison
on est juste trop égoïstes pour se l’avouer
perdu d’avance alors que je ne voulais pas jouer
en souvenir de nos peines on se les ai fait tatouer
dans les émotions je sais que je ne suis pas doué
j’ai raté le bateau et la bouée
[couplet 3]
j’avais pas le choix c’était pas moi juste le karma qui me joue des tours
j’avais pas le choix la vie c’est noir devant le château aucun détour
le long de ma route j’ai vu tant de gens perdre la foi malgré leur croix
je portais ma haine, je portais mes doutes
je portais ma haine, j’avais pas le choix
j’avais pas le choix, une pelle dans la main et un pied dans la tombe
la causalité apporta l’hécatombe
je voulais être quelqu’un de bien mais je suis devenu un monstre
(putain de merde)
on est des humains, on pouvait pas s’entendre
on faisait pas semblant
l’ambition des hommes et sa décadence
inévitable était la sentence
[outro]
face à la fatalité
seul le monolithe restera le témoin impartial de la destinée des hommes
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