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lirik lagu nlik - graffiti

[premier couplet]

a l’école c’est de pire en pire, ma scolarité chavire
mais j’minquiète pas pour mon avenir, dans la rue j’vais pas dormir
très souvent en manque d’inspi, c’est la galère pour écrire
mes textes attendent leur suite mais finissent par mourir
2 tailles de moins autant d’avance, ti-pe type j’reste confiant
j’viens t’racketter j’suis à l’image du gouvernement d’la france
chaque sdf a une histoire, la rue embauche pas par hasard
alors faut que j’me batte, j’veux pas raconter la mienne au shtars
pour moi la meuf parfaite m’appellera chouchou
elle aimera aussi les barrettes sur l’canape en tête à tête
tu crois qu’on est tes potes mais t’es comme une capote
tu nous évite les problèmes et on te fou à la porte
t’as pas un corps d’apollon donc réveil toi mon con
ne t’affiche pas torse nu vu qu’tes aussi carré qu’un ballon
mes gars veulent réussir à la vitesse d’un micro-onde
mais à force de s’précipiter font leur taff en 2 secondes
c’est vrai que marie-jeanne est bonne mais faut pas abuser d’la belle
car t’auras que des problèmes si on t’vois traîner avec elle
pourtant non fumeurs, noirs foncés sont mes poumons
mes gars s’enfument avec rancoeurs les mégots tombent à l’unisson
j’ai rencontré l’inspiration, 135 minutes de folie
mon esprit en lévitation, j’ai d’nouveau textes à écrire
2015 l’année du seize beaucoup d’projets en construction
ecrire des textes une obsession, le rap pour moi plus qu’une p-ssion
j’n’ai aucune prétention, j’dit pas qu’suis excellent
ni l’meilleur d’ma génération, mais j’dis pas que vous êtes bons
depuis quelques années j’attend les 18 à soufflées
car c’est même plus un secret, me piquer me fait rêver
un objectif princ-p-l, vesqui la bac devient vitale
alors notre zeub sent la victoire ainsi qu’les parties génitales
la bicrave atteint tout le monde, tout est bon pour faire d’la thune
sauf que moi j’préfère le son j’aime travailler avec ma plume
maintenant on a plus peur, on jure même sur nos mères
et sur la vie de la tienne que tu es né par erreur
mes rimes sont sales et tortionnaires alors enlève des écouteurs
a la fin d’ce putain d’complet on refermera le sac mortuaire
pas d’insolence dans mes sons lourds, je ne parle que de ma vie
ceux qui m’entoure savent que je rappe aucunes histoires d’amour
j’ai du talent j’manie le fatcap à la manière d’un cro-mi
mais j’suis incompris et détesté comme les dessins sur l’tro-mé
pas une racaille mais un artiste, pas vandal mais graffeur
j’pose mon blase sur toute ma ville, j’viens lui redonner des couleurs

[deuxième couplet]

tu peux faire des conneries, faire l’chaud devant tes copains
mais tu comprends qu’tu vas trop loin quand t’as failli enlever des vies
entre frère enchaîne les bières, si t’es fier bah lève ton verre
on fait tourner les bedos mais ils ont moins l’tournis qu’ta mère
je parle n’importe comment j’manque de respect à mes parents
faut qu’j’revoi mon comportement inadmissible j’ai que 16 ans
c’est insensé et incessant il faut qu’sa cesse avant l’malaise
graille des seize tous les soirs jusqu’à en devenir obèse
fruits et légumes sont conseillés alors p-sse le jus d’raisin
met cette herbe dans l’saladier histoire de s’refaire une santé
j’fais du rap métaphorique, complètement euphorisant
et tu avoueras que c’est grisant quand j’lâche ms seizes philosophiques
j’aiguise mes rimes avec ma vie, jamais de phases irréfléchies
elles sont lourdes et tiennent la piste, sûrement trop perfectionniste
j’suis un as, dans mes mains une paire de dames
j’créer des meurtres sur l’macadame, oui ma vie un psychodrame
amateur de william peel, on s’retourne la tête tel un looping
mais des fois ça part en vrille faut savoir rester en piste
dans l’coeur une cicatrice j’ai l’mal de vivre
peur d’céder à tous ces vices débiles, je me doit de rester clean
ce soir j’suis l’roi d’la fête, toi j’dirais d’la galette
c’est moi qui ai la couronne et je ferais de ta mère ma reine
trop d’mecs en bas en bad qui p-ssent leur journées à técla
moi j’veux vivre une vie rêvée , pas rythmée au thc
gâcher mon temps à traîner nan mon gars j’peux pas faire ça
ont p-ssent notre vie à espérer que tout nous tombe dans les bras
ont gâchent notre thune dans la pillave, ont cachent nos teilles derrière l’grillage
ont p-ssent nos ressoi à bédaves et ont s’réveillent dans les nuages
j’pars en psychose lyricale , calmement prend ton calmant
faut soigner ça médicalement et ça repart comme en quarante
mes textes sont concis, très souvent incompris
ils sont codés et compliqués à la manière des algorithmes
a force d’entendre tous ces tocards on est saoulé du peura
j’suis dégoûté, dépité, mes oreilles finissent par lette-ga
mais surtout ne t’inquiète pas, j’viens corriger tout ça
l’art du peura vit en moi, bien au chaud sous ma squette-ca

- lirik lagu nlik

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