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lirik lagu nivek - les cercles vicieux

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j’arrive sur feuille avec défauts et failles, faut-il s’affirmer forts ou détaler quand tes mollets vacillent
sollicité par mon esprit quand ça va mal ici, je sors mon cahier y’a rien d’autres à faire quand ça caille. atterri parmi les porcs et la pauvreté, aux portes d’un enfer qui semble disperser ses cordes. s’accorde en réunion malsaine la distribution des bonnets d’ânes des armes des cornes. le cortège s’écorche, l’écorce elle se forge et corps et âmes les 2 camps pour leur quête s’égorgent
au quart de page tu penses que l’princ-p-l est dit mais comment s’arrêter de décrire un décor qui s’enlaidit. qui parle de s’victimiser n’a rien compris, quand t’es visé tu bouges pas sous peine d’être écarté en son-pri. personne ne s’préoccupe d’la condition d’un sous-fifre on ne peut les éliminer alors laissons les souffrir. au grand d-mne de leur confort ils nous mettent à l’écart, se construisent sur nos efforts et nous parquent dans des barres hlm , combien d’bacheliers ici atteindront le grand chelem ? et combien finiront tristement accoudés au bars. porteur d’espoir mais témoin d’l’inverse quand j’prend l’temps d’observer c’qui s’p-sse. mon espèce dans leur esp-ce n’a pas son mot à dire, mes remords n’ont pas d’remparts et peuvent forcer au pire. des parents impuissants face au drame insistant quand l’autorité prend l’dessus sur l’éducation des enfants. l’climat est pourri, y’a peu d’raisons pour sourire alors on s’fut d’la taille du président vengeance de souris. face aux éléphants d’une politique sécuritaire, c’est tous des pourris et ça m’dérangeraient pas d’en voir certains mourir
ils dirigent nos vies sans même les connaître un peu leur vision faussé aura forgé des envieux
ils soufflent sur les braises alors on souffle avec eux, c’est triste à dire mais l’serpent se mord la queue
le serpent se mord la queue sans s’apercevoir qu’on l’a coupé en 2. c’est l’malheur de ce monde les gros poissons mangent les pet-ts. un goût d’poison dans ma poésie c’est un comble mais j’me comble sur ces incohérences bâti sur l’intolérance. parcours tracé dans les ronces avec un goût particulier pour l’errance éparpillé dans mes pensées ou sévissent mauvais souvenirs avec système et justice. france si j’t’aime c’est qu’tu tisses comme il faut, ta toile est belle mais ton peintre a huit pattes et s’emmêlent les pinceaux. hélas nombreux restent sourds après l’coup feu du départ. putain d’grand écart où quand certains toucheront l’arrivée on sera toujours aux vestiaires à soigner nos escarres. a force de tenir les murs on a l’dos peinturer, j’ai bien écouté l’son et pas grimacé devant ma purée, rincé par la durée que l’destin s’met pour s’décanter, certains seront tentés par l’illicite pourtant plus tard les visites se feront si rare que tu n’auras qu’les regrets. mais ici-bas on aime ça moins qu’les barreaux alors tu deales des barrettes. t’façon dans un an t’arrête en même temps qu’la cigarette enfin c’est ce que tu dis et un an plus tard c’est toujours pareil. décor géométrique ou ne se cachent plus les cercles vicieux et plus j’mapproche et plus serpents se mordent la queue. j’ai tout compris d’ces ghettos, j’dis pas qu’y a plus d’espoir j’dis seulement qu’il est mort et qu’on fleurit sa tombe tous les soirs à fumer des gros spliffs esclaffés dans squares à roder dans la street dans des caisses aussi pourris qu’c’t’histoire


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