lirik lagu nakk mendosa - invincible remix
[nakk – intro]
darksun
nakk mendosa
invincible, comme la plume de ces mc
allons-y : marquons le rap français
[dixon – couplet 1]
depuis mon french harlem, j’ai des trucs à solder
j’cherche pas à être la relève, mais juste à m’relever
n’cherche pas à être lâche, à siffler dans l’noir pendant la trouille
pourtant j’sais qu’les excuses, c’est comme les trous du cul : on en a tous
on coupe, on pèse, on emballe tout, on s’met en couple, on baise
on s’mélange tous on s’aime, p’t-êt’ qu’à la fin on s’embr-sse tous
mais pour l’instant c’t’histoire sur paris elle daube
donc j’viens tout cramer en p-ssant par la fenêtre comme à charlie hebdo
lancé par un putain de “bouge-toi, vas-y, lève tôt”
un big up à mes muslims
parce qu’on produit la même poussière
parmi eux j’me sens caillou parmi les stones
leurs histoires on n’y croit pas, leur charivari and co
j’m’ouvre les veines, mate l’alcool couler par litres
j’ouvre le game comme un album d’où est charlie
et trouve malgré l’charisme, où est caché l’cainri
au rayon pq d’un cash and carry…
sûrement l’effet après-bush
parce que le monstre sous mon lit mange
d’abord sûrement les faibles : après vous !
stop l’époque où ma mère fait tout
my man, j’continue ma merde
car au sens propre comme figuré souvent la merde fait mouche
alors j’peux pas refuser la requête
un mec comme nakk n’est pas reconnu
comme toutes ces putes qui font semblant d’pas reconnaître clark kent
juste un 24 et t’oublies tout
après j’me c-sse gober l’genre d’cachetons qui change les 2be3 en 2be2
[mokless – couplet 2]
y’a plus d’légende vivante
j’avoue il me manque le king de la pop, mais franchement, pas plus que mes potes
partis trop tôt, sur un coup d’tête
un coup d’couteau ou une balle en pleine tête
y’a plus d’logique
pourquoi j’cogite ?
au fond j’décris un monde de chien à travers ma musique
des fois j’ai des coups d’blues
les gens ils veulent tout t’mettre
malgré l’trou d’mémoire, j’compte faire un coup d’maître
détèr’ à faire avec les mots de l’or m-ssif
un con qui rappe ça va plus loin qu’deux intellos -ssis
j’laisse parler le bic, sur instru ou beatbox
en restant authentique je mets des big boss
où est p-ssé le sens ? y’a tout pour la technique
t’inquiète, j’fais des maquettes depuis l’époque d’alliance ethnik
et j’suis pas venu en scred pour faire la morale aux p’t-ts frères
juste en tant qu’ancien, j’t’amène les news comme un libraire
[médine – couplet 3]
j’aurais dû mourir dans la fosse aux lions du zoo d’vincennes
l’année dernière pour rejoindre le club des 27
salam à amy et jim morrison
mais les mots résonnent même après la mort, sur reason
on joue à celui qui p-sse le plus loin
moi j’me vide la vessie en essayant d’écrire le prochain
nom du président qui jouera le bluff
dans cette époque où les cartes de presse valent plus que les cartes de keufs
dans l’ghetto, j’aurais voulu n’être qu’un touriste
car les hommes sont comme les pommes : quand on les ent-sse, ils pourrissent
j’viens des abysses des abysses
un semi-homme vêtu avec les habits d’un mam-i
c’est médine et nakk qui t’causent
gros c’est médine le rap qui cogne
mic électro-narcose
c’est l’arabian nat king cole et l’black people
gros track invincible
cyborg mc invisible
enchaînement, gauche-droite-gauche
dédicace les médecine-b-lls
t’es déjà largué, nous on est jet-lagués
tuons-les tous, dieu fera l’tri entre les chars ennemis, les chars alliés
j’suis dans les charts ça y est
armure de seiya et tchatche de m-rs-illais
[jeff le nerf – couplet 4]
t’étonne pas qu’leur game saigne
étouffé par ses rêves, il saigne
mais l’principe d’un jeu est d’avoir ses règles
mon ciel n’est pas bleu, ça laisse mon rap invincible
si j’t’en fais l’tableau, c’sera pas un de vinci, ce sera pas beau
sale comme une nonne qui fume du crack à vincennes
rah c’est cl-ssique comme tomber à vingt sur un seul
la haine à 20 piges, pas de lovés, plein d’seum
mais y’aura pas d’poches ni d’insignes sur ton linceul
on repart à oilp’, et dans l’rap j’enlève pas l’sweat
demande à swyl’ ils soignent le swag mais n’ont pas l’swing
une boucle un beat, mes doutes s’inclinent
au bout d’cinq lignes, en dire plus qu’leurs bouquins vides
invincible ou trop fier, j’vais pas m’déguiser pour qu’on m’paye
oui et j’préfère voler que mendier car l’monde est mon pays
même si y’a qu’l’huissier et l’diable qui demande de tes nouvelles
même si y’a qu’mon compte facebook qu’est pas à découvert
[youssoupha – couplet 5]
imprime mon blaze-blaze sur la pellicule
kinshasa, putain d’base-base, c’est ma plénitude
c’est pas une blague-blague, c’est mon écriture
pas de blablas, mais où est p-ssé l’album “négritude” ?
att-tude fiable, mais je n’suis pas confiant
bellek : y’a qu’une syllabe entre le “rap con” et le “rap conscient”
moi j’ai ce côté visionnaire que d’autres n’ont pas
chômeur et criminel, j’suis recherché par “inter-pôle emploi”
et je déploie mon étendard : bomayé musik
retiens qu’un bâtard, c’est juste un connard qui a réussi
beaucoup d’ennemis, mon t-shirt est un délit
“why always me ?” j’ai le swag de balotelli
le rap à la dérive et vu qu’ça se décante pas
j’annonce “noir désir” devient “black bertrand cantat”
sans mon public, toute ma musique tombe à l’eau
j’irai rapper jusqu’à anfield pour qu’ils me chantent “you’ll never walk alone”
[nakk mendosa – couplet 6]
vous parlez d’cités, vous parlez d’fêtes
“citer l’aïd” : en verlan c’est “laïcité”
la mort te chope entre deux “happy birthday”
dans l’rap c’est chaudé, l’honnêteté n’a plus d’buzz day
le déficit, difficile d’y prendre goût
car chez nous les fins d’mois difficiles durent trente jours
un t-tre met un coup de schl-ss
la morgue fait beaucoup d’entrées
le record des ch’tis n’est pas intouchable
mon pote j’opère
frère, est-ce que nos putains d’rôles de lyricistes nous collent trop à la peau ? joker !
même si j’la fume, c’est ma iv’
p-sse la weed, là où ils guident y’a l’vide
pas d’appui, quel vicelard là-celui
ça mérite une p’t-te tate-pa oui
mais la haine est derrière oim’ #saïdtaghmaoui
moi à chaque fois j’affirme, ça aboie, ça tire
cette vie m’a trop marqué pour qu’un tatouage m’attire
après les funérailles, dur de refaire de la bécane
même federer flippe du revers de la médaille
et à propos : bsahtek
le temps c’est d’l’argent
le juge te fait gagner au loto : perpète
[r.e.d.k. – couplet 7]
je rappe mes textes, kicke haut sans blablater
le rap est dead, aussi vrai qu’celui qui tcause est un macchabée
j’m’applique, pose, fais pas l’comique : on garde ça vrai
l’ami je bosse pour ne pas être cl-ssé mal comme x dans l’alphabet
paraît qu’les m-rs-illais ne savent pas rapper
laisse-moi 20 mesures, et si tu veux, on en reparle après
y’a ceux qui aiment et ceux qui aiment pas, mais bon j’vais pas changer
j’lâche des rimes tranchantes, normal que les avis soient partagés
c’est balourd, on écrit ce que la vie nous fait des fois
les jaloux vont maigrir parce que ma rime a pris du poids
j’abandonne pas, je reste debout
mon abandon sera victime de strangulation tant que j’me dis qu’il faut que j’tienne le coup
pour des broutilles on s’bousille, on nous dit qu’c’est rien
bullsh-t, on s’tue pour un bout d’sh-t ou un bout d’terrain
une femme peut devenir suicidaire à cause d’une peau d’orange
prendre un élan satanique pour effectuer un saut de l’ange
on dit qu’le swag fait vendre
mais la qualité d’un sapin ne se juge pas à la luminosité de ses guirlandes
ta clique me mate, elle parle, elle lance beaucoup de bobards, fils
ça m’atteint pas : je reste intouchable comme omar sy
[lino – couplet 8]
j’exhibe mes blessures de guerre pendant qu’le canon
montre ses dents du fond
c’est vulgaire, c’est les dernières nouvelles du front
y’aura des fissures sur l’mur du son et d’la friture
sur la fréquence, rap cru et saignant pour la cuisson
c’t écriture macabre sur la délinquance, c’truc c’est ma came
mec, j’ai gravé “radio bitume” sur l’écusson d’ma cave
au top dès l’premier 16, le flow m’acclame
s’habitue à la gagne, pas à la monnaie d’macaque
ce biz’ t-tube j’en ai ma claque, gamin
si j’distribue les gifles, c’est qu’j’ai l’cœur sur la main
j’suis dans ma cage, j’tourne, c’est pas l’mien c’monde
et j’lâche tout, sur la batterie, loin des trois-6 et du père à damien
pendant qu’ils font des gâteries à l’industrie
j’fais des braquages lyricaux
b-boy rebelle recherche patrie
c’est pour mon people d’le-bel-villiers
mec jusqu’à la mort, au fer rouge, y’a eu marquage
si c’est une forme de flatterie l’imitation
j’remercie mon style hors-norme
relais radio station et piraterie
sans limitation d’vitesse j’roule, j’en oublie les freins
déroule du texte, ça coule, j’en oublie les refrains
sans hésitation, j’enfreins
on est loin, l’corps d’la morale dans un sac handy bag
j’traverse l’époque où bien rapper devient un handicap
traqué, j’écris des fresques qu’les autres décodent comme un de vinci
j’décolle, j’ai plus d’réseau
même le dos aux cordes j’reste invincible
paroles rédigées et expliquées par une team invincible !
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