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lirik lagu mysa - en temps de guerre

[couplet 1]
j’allume la télé comme d’hab’ et je l’éteins aussitôt que ça parle de nous
j’suis un ayatollah barberousse
j’ai l’art de rosser chaque média qui m’fait un procès
j’te l’avais déjà dis, mon rap a frappé l’diable
non, non j’ai pas les diamants à jay-z
droit jusqu’à la mort, jamais à l’amende imbécile
a l’arrière en faction y’a une grosse milice
entraîné depuis l’enfance, j’ai vu plus d’action qu’bruce willis
regarde-nous : même un trav’ a plus de vie sociale
qu’un mec de quartier, dont la galère est indissociable
donc on recrute comme l’armée de terre, comme il fallait s’taire
pour l’instant on s’entraîne dans les steppes
c’est la rupture, faut bien qu’on p-sse à l’action un de ces quatre
pour l’instant j’rappe mais j’ai des parpaings d’c4
j’dois faire croire à ces caves que j’suis un mec -ssez calme
y’aura pas qu’des nez c-ssés quand j’aurai p-ssé l’cap
né dans le tier-qu’ comme un paria pour apprendre à s’gérer
pas d’mystère la charia non compatible avec marianne car trop vicieuse la bougresse
j’essaie de m’tenir sur les 5 piliers que dieu nous dresse
bang-bang : c’est le son du révolu
tout l’monde en garde et pour l’instant montez l’volume
on lâche des messages mais les frères nous entendent guère
quoi de plus normal que devenir un soldat en temps de guerre ?

[refrain]
alors qui tu sn0bes ? de qui tu t’moques ?
depuis des années, prends pas tes fausses att-tudes n0bles
et il suffit d’une note fausse pour qu’la rue te punisse
finis les plaisanteries, tous les ghettos s’réunissent
nécessairement on flingue ton [chef ?] et ses serments
tu veux nous enfermer ? vas-y, essaie seulement
tu cherches à nous corrompre, on t’enterre
plutôt mourir au front, servir les siens en temps de guerre

[couplet 2]
quand le quartier est sur gazinière entre les pin-pon et la civière
le prolo saute d’un pont, l’épicier cherche un pompe, hélas ils deviennent
tellement aigris qu’ils noient leur chagrin dans une b-ssine d’bière
voici le fief des gens névrotiques
rien qu’dans la rue ça parle seul, [dévoile tes gros t-tres ?]
y’a plus d’amour ni d’amitié, mate le voisin d’pallier
chaque fois qu’on s’voit on s’comprend pas alors pas besoin de parler
comment t’expliquer, y’a plus de gens francs direct
et pour nous en tirer, pas besoin de… comment dirais-je ?
les mômes me checkent, me disent “c’est vrai ça part en vrille
t’avais surement raison mysa mais tout ça me rend triste”
mon frère j’veux rester loin de l’emprise du sheïtan
mate ces gens égarés comme du triste bétail
la prise de tête hein, on reste p-ssif
ou la prise d’armes : un dilemme comme rester -ssis
ou la crise d’asthme, cond-mné à partir de manière violente
j’peux pas tourner avec le vent comme un cerf-volant
jamais chien d’la c-sse, plutôt lion de l’atlas
depuis qu’mes potes me font d’la place au fond d’la cl-sse
tu viens la bouche en cœur, ils t’mettent la bouche en sang
les mecs du ghetto bougent tous en cœur, tous ensemble
on lance des messages mais ils nous entendent guère
quoi de plus normal que devenir un soldat en temps de guerre ?

[refrain]

[couplet 3]
la guerre est nécessaire, on a pas la sagesse d’aimé césaire
a chaque fois qu’on nous dénigre, j’ai [la fièvre ?] sous les aisselles
on essaie sérieus-m-nt de rester zen, pas d’excès d’zèle
parler c’est certes important mais gros s’est laissé faire
tu sais, c’est pas le nord contre le sud ou l’est contre l’ouest
trop d’idées reçues, mon encre sue
et y’a pas d’gangster intelligent, arrête ton film
tu rêves d’une vie paisible avec la merde qu’on vit ?
au bout du continent ils souffrent, crois-moi vers là pour s’faire
entendre ils attendent pas qu’arrive bernard kouchner
confiance en qui ? en quoi ? aux discours narquois ?
tu leurs demandes un verre d’eau et ils t’maudissent pour l’ardoise
des coups d’bâtons s’perdent, rien que d’en parler je sens déjà le goût d’ma tombe
et le tonfa du maton, toujours un espoir comme le bruit des clés en garde-à-v’
me laisse entrevoir d’un œil scintillant un monde de partage
“mysa tu devrais faire ci ou tu devrais faire ça”
j’ai fais ce que j’avais à faire, t’inquiètes les vrais frères savent
si tu rappes pour du buzz, tu parles pour du beurre
et tu pourras jamais faire entrave au parcours du cœur
on part pas avec en tête l’envie de faire un carnage
mais trop d’diplomatie, on vire vers un parlage
sans fin malheur et les frères nous entendent guère
quoi de plus normal que devenir un soldat en temps de guerre ?

[refrain]

- lirik lagu mysa

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