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lirik lagu momo g - 7ibr 3ala wara9, ou "la révélation des 40"

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7ibr 3la wara9 (حبر على ورق)
la base prod, 2016

01- intro
02- erawja ft marouane (prod toxic beatz)
03- cha3bi khati ft abrasax & banis (prod toxic beatz)
04- chkoupistane (prod dr snake)
05- rap jnani (instru amp)
06- moussiqti ft icosium, abderrahmane, mc artisan, ill-yes, el h-ss, ramstar, raouf bkl, didotchi, red l’alerte (prod toxic beatz)
07- el ghoula (instru 4th disciple)
08- wadadaday ft xenos & banis (prod lil-g tunner)
09- choukate el ward (prod schnod beatz)
10- yafinayafikom (instru sammbusy)
11- ‪#‎pec ‬ ft fifo (prod fifo)
12- mchi ki mdari (prod toxic beatz)
13- el mahraz (prod abrasax)
14- ana jazayri ft. medium x (prod youss beatz)
15- gouli 3lach (prod eazy f)
16- nebki ghaza (prod abrasax)

stylo à la main entrain de noircir une feuille, -ssis tranquillement devant un miroir, comme pour démontrer à tous qu’il peut se regarder fièrement en face et se mettre aisément à nu, sans masque ni artifice. sur la table, reposent deux vinyles et un grand cover cadré d’el facteur qui, sous d’autres cieux, aurait été certifié disque d’or, voire même double. tel est le décor inspirateur dans lequel nous fait plonger le father pour mieux déguster sa troisième mixtape (long format) inattendue, qui ouvre le bal à d’autres projets confirmés cette année 2016, notamment le très attendu fim d’azpak, le deuxième volet de katastroph, ainsi que yes stage lakhar d’ill-yes et d’autres…

premier coup d’œil sur la tracklist laisse planer un air de déjà vu et un sentiment de déception, car la chance d’écouter un maximum d’inédits s’envole, 7 sons sont précédemment sortis, ce qui en laisse seulement 9 autres (intro incluse) à découvrir, avec au total 15 invités et une brochette variée de 8 producteurs locaux. on note l’absence du foudroyant karkabou, oubli ou mise à l’écart volontaire ? p-ssons ce détail et zoomons sur l’ensemble afin de déceler l’invisible et lire entre les lignes tracées par ce nouveau jet incessant d’encre sur papier…

depuis l’intro mythique de mbs sur leur album éponyme en 1999, on a rarement été ému par une track d’ouverture qui dégage autant de sincérité et de chaleur, sur 7ibr 3la waraq, la couleur de la mixtape est vite dévoilée dès le début : vex fait frissonner l’auditeur après un salam (sans réponse) suivi d’un long soupir, livre sur fond de flute bédouine une prose digne d’un poète de melhoun urbain ou d’un prédicateur errant dans un monde étrange et s’adressant à un peuple qui ne lit pas, et de surcroit, qui n’écoute pas, les rimes sont aléatoires mais là n’est pas un problème, car le propos est bien plus profond et mérite moult réflexions, entre liberté d’expression bâillonnée, différences linguistiques et ident-té nationale en décadence, malik dresse le portrait sinistre d’une sale époque, et use d’une belle imagerie à la fin (celle de la graine) pour souligner l’importance de l’union et le devoir d’accepter l’autre, différent oui, mais jamais ennemi

la sixième piste ‘’moussiqti’’, attire vite l’attention par le poids et le nombre de ses guests, ce morceau réunissant la crème des rappeurs dz actuels surprend de part sa durée relativement courte (4.46), on aurait parié sur un morceau fleuve (non, pas au point d’en faire un long et surchargé mohamed ali 3) vu le nombre de mc’s invités (09), tous livrés auparavant avec brio à l’exercice de 16 3atayer (on s’en l-sse pas du coup de génie de abderahmane !), et signent ici des huitains de haut niveau où les punchlines coulent à foison. le trentenaire-combattant raouf toujours sobre mais largement efficace, les autres vingtenaires prouvent leur statut de leaders-espoirs de l’heure actuelle, notamment les deux hyper productifs ill-yes et ico, dignes représentants du rap algérois qui envahissent la toile depuis un moment à base de mixtapes et de freestyles, quand le premier préfère opérer en solo, l’autre s’entoure régulièrement de sa fidèle famille des bled’art
de maghnia à souq ahras, el h-ss, ramstar et l’artisan tirent le morceau vers le haut même si aymen affiche une redondance de flow si remarquable dans ces sons phares. didotchi rappe à la manière d’un black m enragé, abderrahmane ou l’ovni de bel abb-sse trac-sse le beat avec sa technique de phrases nominales successives. avant dernier mc, elrrekh remet une nouvelle couche à la punchline de ganja, ainsi ‘’fikka ma3andouch public wela el public ma3andouche fikka ?’’ devient ‘’ma3raft la rap machi ta3 bled wela elbled li machi ta3 rap’’, les deux propos se rejoignent sur l’état critique de la musique (et l’art) en algérie qui empêche les vrais talents en manque de structures solides d’y faire carrière, une large frange du public y est également ciblée. le dernier coup d’éclat est réservé pour l’hôte, qui préfère se garder le numéro 10, réitère son amour pour cet art qui le pratique depuis 1992… rhyming is his choice..et sa théorie d’existence aussi
moussiqti, est finalement une belle ode à la rap musique, dont le casting est superbement réussi par the father même si on regrette l’absence d’un certain brut-son, et où la prod est proprement réalisée par toxic beatz, qui incruste pour le grand plaisir des puristes, le sample mythique de stetsasonic ‘’it ain’t nothing like hip hop music / you like it ’cause you choose it’’

sur deux pistes consécutives (10 et 11), fada vex s’offre le plaisir d’être à la mode des djeunes d’aujourd’hui, d’abord sur yafinyafikom (une version guerrière de son prodigieux couplet sur karkabou), on ne peut qu’esquisser un large sourire en écoutant le flow haché du mc, qui surprend et s’en sort à merveille avec une écriture raffinée et un égotrip humiliant qui ferait rougir les mc skhouna du game : ‘’rapek ki rapéh, fiha khalal / rapek ki rapna, fiha jadal’’. l’autre morceau #pec, même après plusieurs écoutes, ce hors-piste ne se digère pas facilement, on a comme l’impression que vex a tenté, sur une prod inappropriée de fifo, un risque dont il s’en serait p-ssé volontiers. mais globalement, ce #pec n’est pas tout à fait dégonflé, ça reste un morceau cool à faire tourner à fond le temps d’une virée by night, surtout que les derniers moments chopped and screwed emmènent l’auditeur vers une autre dimension

‘’machi ki mdari’’ (ndlr : dans l’oranais ça veut dire ‘’machi ki mwaléf’’), troisième clip réalisé (après choukate elward et nebki ghazza) et sorti en même temps que le projet, sur une énième prod de toxic beatz dont la boucle ressort autant d’émotion que le texte en lui-même. le texte ! surement l’un des plus introspectifs et personnels dans la carrière du father qui, pour l’occasion utilise si joliment la personnification (comme il laisse libre cours à nos imaginations, on pense qu’il s’agirait probablement de la vie, voire de la musique parfois), et apparait au bord des larmes à certains moments. a la manière d’un akhenaton nostalgique dans ‘’mots blessés’’, vex chille, tirant sur une cigarette, derrière lui quarante bougies fraichement consumées, tantôt devant des scènes projetées, tantôt devant un mur tap-ssé de photos et de notes chronologiques, ress-sse les souvenirs qui ont fait de lui ce qu’il en est aujourd’hui :‘’bin el khedma, la vie privée w rap’’, -ssénait déjà sur un cl-ssique d’elmou3ahada. aujourd’hui, et après tant de sacrifice et d’effort de conciliation entre travail-famille-p-ssion, l’artiste n’a plus la force de crier ‘’ana 3yyite’’, et semble être à la croisée des chemins : est-ce la peur de s’être épuisé vainement et de se donner tant de peine pour un retour aussi mince ? est-ce la reconnaissance qui tarde à venir ? est-ce ce statut du father porté depuis quelques années qui le trac-sse ? tant de questions taraudent les esprits, de l’auteur comme des auditeurs, et à chaque nouvelle écoute, nouveau tourment, ainsi est la magie du lyriciste. le morceau se termine par un vif hommage à karim djebbari, paix à son âme

bin qwél elnas w qwalébhoum, qw-ss ma tatbalâache
cha baghi tsawém bin elchwaréb mouakél tetgaraâ

les quatre inédits restants ne déçoivent pas les attentes, medium x, le quatrième invité de la série des one shot, démontre sur le coup de cœur ‘’ana jazairi’’ (sobre prod de youss beats), qu’il est de taille avec fada vex (ou plutôt c’est vex qui a l’habilité de s’adapter avec ses invités ?), le flow repris dans le refrain ne nous est pas étranger. medium brille par le récit d’un jeune qui découvre une réalité amère ‘’3léh ? win wsalt ? les limites / pourtant cha tmanit fi hyati ghir elminimum’’, quand le deuxième couplet essaie d’apporter les réponses aux questions en en posant d’autres : ‘’gouli chkoune 3amar elstade dak el waqt mine bane el fis ?’’

sur l’engagé ‘’cha3bi khati’’, le fidèle acolyte abrasax s’occupe seulement du refrain mais livre plus tard le joyau d’‘’el mahraz’’, et le remix de ‘’khalouni’’, à propos de beats, toxic balance ici sa sauce la moins piquante du projet. quant à banis, il ne cesse de surprendre et développe un phrasé atypique dans le rap dz, il affiche et ce, avant son départ au pays des merveilles, une volonté à mettre en avant une écriture en arabe cl-ssique (on aurait dit le palestinien tamer nafar qui rappe), lui qui a affirmé dans le p-ssé n’être pas aussi brillant dans la matière. le résultat : un langage inhabituel certes, mais soigné et dégagé du switching excessif et agaçant chez la plupart des mc’s

el magnifico revient encore une fois et mitraille le refrain de ‘’wadada day’’ à en plomber l’ambiance, mais heureus-m-nt cela n’affecte pas trop la qualité du son concocté par le karkabiste lil g tunner, qui signe l’un des morceaux les mieux produits de la mixtape. pour se départager le micro, vex fait appel à un invité surprise qui se fait de plus en plus rare : mista x, et forment le temps d’un morceau un duo presque parfait, cohérent tant au niveau textuel que flowtesque, les deux mc’s patinent habilement sur les riffs de lil g comme un couple h0m-gène de figure skating aurait fait sur la glace, et s’amusent à tourner en ridicule les wacks, à coup d’-ssonances et de consonances, le tout sur un ton moqueur ‘’mazalek 3ad fe saboune matahdarch 3la nikah’’

dernier inédit et dernière touche de toxic beatz (4 au total), ‘’erawja’’ sample le cl-ssique du king ‘’jetni essakra’’ (ndlr : erawja signifie dans le vieux oranais, le cou de la femme). vex y délivre un texte imagé sur l’ivresse, pas celle causée par l’excès de l’alcool comme le sous-entend khaled dans son hit, ici il s’agirait d’un autre type d’enivrement, celui d’el morr (gout amer de la vie), des amours inespérées, des déceptions, des peines, ’’3ayéch ki sekrane w sahi w nta chrobt ghir el morr’’. le morceau est clos subtilement par le désormais gimmick ‘’mata3rafchi ma tahdarch’’, chacun sa mer de merde

ngoulek jamais la ndirou kima darou lokhrine
hadia hia el nadharia : t.o.x

l’autre moitié du projet est sortie avant en goute à goute, y’en a qui date de 3 ans (l’énervé ‘’rap jnani’’, bonus freestyle de zaxologie), certains de 2014 : le très bon ‘’gouli 3léch’’ sur une prod de easy-f qui aurait fuit de l’underrated project ‘’feat fe trig’’, l’excellent ‘’el mahraz’’ qui pourrait s’appeler aussi ‘’rap qsayd 2’’, ainsi que le solidaire ‘’nebki ghazza’’ et le périphrastique ‘’chkoupistane’’, où vex plie l’instru de snake déjà utilisée par la zone-k et lax sur le projet sus-cité

a son tour, malik croque dans le panier de schnod beats, le producteur le plus sollicité du moment, pour collaborer sur un poétique ‘’choukate elward’’ (2015), entre quelques piles de bouquins en guise de weed inspiratrice, le hawzi sur du boom bap nous est agréablement servi
quant à el ghoula, il renvoie l’auditeur au complémentaire ’’cha3bi khati’’ et demeure un des morceaux les plus engagés, façon vex, loin du réchauffé événementiel de certains

enfin, 7ibr 3la wara9 s’achève, et sitôt on viole la touche replay tellement c’est accrochant, au niveau du fond (marque de fabrique de vex) tant qu’au niveau de la forme. on a même l’impression que c’est un bon cran au dessus du précédent ‘’el hadra qlila’’. cependant, ce projet n’est pas exempt de tout défaut, on remarque une légère incohérence dans l’univers musical et une volonté (quoique positive) à diversifier les couleurs. malheureus-m-nt, on regrette l’absence (quasi) totale du scratching qui aurait été indispensable sur certains sons, quand on connait le rôle du dj pour le leader de tox ‘’el rap bla dj jamais ma kane ykoune’’(arawa7 tchouf), mais comme il s’agit d’une mixtape, ça peut se comprendre

7ibr 3la wara9, ou ‘’la révélation des 40’’ des temps modernes…pour revenir au t-tre de la chronique, ce projet regorge d’envolées lyriques superbement écrites, qui n’ont pas à pâlir devant celles de l’autodidacte mahmoud al akkad par exemple. oui, cela ne doit pas surprendre, rappelons-le, ce grand homme de la littérature arabe a publié un recueil de poèmes écrits quand il avait la quarantaine, estampillé ‘’wahyou el-arbaâine’’ (la révélation des 40), un tas d’expériences vécues et de réflexions brillamment r-ssemblées en vers et en strophes. aujourd’hui, les temps changent, et les moyens d’expression avec, malik bourbia, alias fada vex, autodidacte aussi en matière d’écriture, pour ses quarante ans, publie en lecture libre et sur support numérique, un recueil audio-visuel regroupant une quinzaine de poèmes en vers et en rythme, y décrivant sa vision de la vie jusqu’à cet âge et usant d’une plume de maitre. un projet qui aurait pu s’appeler également ‘’wahyou el-arbâaine’’ si l’égyptien ne l’avait pas devancé 76 ans avant. rendons à vex ce qui est à vex : cet artiste est un pur g*nius, le seul survivant de la vieille ecole du micro 3roubi qui continue à œuvrer pour le bien du rap algérien, et la musique algérienne, à travers son activisme incessant (ateliers, conseils, scènes…), et ce n’est pas pour rien que l’on appelle le father ou le cheikh (version dz du teacha). ces écrits devraient être reconnus à grande éch-lle, voire disséqués par les pédagogues et les sociologues (chapeau à hadj miliani déjà pour ces contributions). mais à l’heure de la médiocrité ambiante, cette reconnaissance n’est pas pour demain matin, l’académicienne -ssia n’a été traduite qu’après sa mort et cela explique beaucoup de choses, malheureus-m-nt

une leçon à en tirer ?

si les jeunes guendouz ayant l’honneur de poser aux cotés du cheikh ici, ont un truc à tirer de ce projet, ce sera surement ‘’ne jamais baisser les bras’’, à eux d’enfoncer les portes et de tracer seuls leurs parcours, qui seront sans doute, p-rs-més de plus de barrières et connaitront des moments de l-ssitude et de doute, surtout dans ce pays où la culture peine à décoller et s’enfonce dans la médiocrité. on ressent la peine de red l’alerte et tous ceux qui se battent pour commercialiser leurs albums et les défendre dignement sur scène mais se trouvent démotivés par tant d’obstacles, marché réel ou plateformes virtuelles, tout semble leur tourner le dos. mais soyons optimistes malgré tout, ‘’ch3al s3ib tkoune fanane/insane, ma3lish el hal ybane’’, cette mixtape pourrait leur donner de l’espoir car, le secret de la longévité de tox réside en grande partie dans la persévérance et l’amour que les frangins portent pour la culture. et si, ill-yes et ses collègues sont aussi sincères que dans ‘’moussiqti’’, ils pourront se maintenir en surface dans les 10 ans à venir. on espère en tout cas qu’ils s’en sortent mieux que leurs ainés, invités auparavant sur el hadra qlila, ou hip hop guerrila, et qui ont disparu aujourd’hui (la liste est longue)

après 7ibr 3la wara9 ?

a la fin de hibr 3la waraq, l’auditeur se pose quand même une question pertinente : ce projet, est-ce pour le kiff ou bien un délicieux apéritif en attendant le 3ème album de fada vex ? pourquoi pas les deux surtout si on croit à l’expression ‘’jamais deux sans trois’’. el facteur, qui a rejoint récemment le hall of fame très restreint des quadragénaires toujours actifs, a encore de beaux jours devant lui, pourrait défier el mektoub et ses roumouz, et sonner aux portes d’ el3onsour elkhamesse à tout moment, en solo ou en compagnie de son frère d’arme, avec un nouveau pack surprise de rap qsayeds, ou d’une nouvelle révélation, des 50 ? longue vie au cheikh

aussi, au vu de la longue carrière riche en cl-ssiques du mc oranais, l’auditeur gourmand peut encore pousser plus loin ses espérances et futures attentes: primo, un concert acoustique. empruntant la démarche de kery james quelques années plutôt, fada vex ne pourrait-il pas un jour, présenter une palette de ses meilleurs textes ( rap qsayed, el rissala, chkoupistane, el mahraz, dir el malake…entre autres), accompagné de vrais musiciens en live, et devant un public plus mûr, étranger au rap ? en faisant renaitre el melhoun de la sorte, cela donnerait une autre dimension plus accessible au genre, artistiquement plus soignée, notamment avec des instruments locaux (zorna, derbouka, karkabou). le rap algérien, malgré 25 ans d’existence, peine encore à se faire une place dans la culture algérienne, contrairement à son grand frère de l’autre rive de la méditeranée. une telle démarche, pourrait contribuer à améliorer son image, notamment chez les sceptiques qui ne cessent de remettre en question le talent des rappeurs et leur musique, ainsi ils verraient de plus prés de quoi est capable un vrai artiste parolier, maniant les mots comme un ben khlouf ou un bentriki aurait fait en son temps, sur fond traditionnel, loin des stars surmédiatisées et bzouzs d’occasion qui salissent la culture plus qu’ils ne la servent

secundo, ne serait-ce pas temps de penser à faire une autobiographie surtout après la co-traduction d’attefah qui reflète un certain intérêt vis-à-vis de l’écriture (outre la poésie) ? un mini doc-mentaire signé walid ben yahia c’est génial, mais un vrai livre retraçant en détail le parcours historique de malik et son entourage serait une belle récompense, et pour les aficionados qui les supportent depuis 20 ans, et pour l’histoire du rap dz qui mérite plus d’attention de la part de ses propres auteurs. vous l’aurez compris, on n’a pas trop envie de revoir les lettres novembresques de karim squatter les rayons du sila chaque fois, et rafler la mise avec un contenu aussi bancal qui crève les yeux, de ces produits formatés on en connait un tas et elbourak nous a bien gavés dans le p-ssé à en vomir les tympans. on espère lire dans un futur simple, une première autobiographie de qualité (co)rédigée par un artiste qui se respecte : vex, naili, rabah donquishoot, ou même lotfi, un peu comme la face b ou mauvaise réputation des tontons de l’hexagone, pourvu que ça parle rap, moussiqua qu’on aime

momo g*nius, le 05/04/2016
(merci à don arslane, smail esco et tamene at oufella pour les précisions)


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