lirik lagu mino (fra) - il etait une fois le centre ville
(tous quelque chose de mecs d’en ville
on a tous quelque chose de mecs d’en ville)
[intro]
c’est pas le sh~t, c’est pas la bière, c’qui nous abîme, c’est pas le rhum
c’est bien le centre~ville qui nous détruit les neurones
p’tit, les grands m’ont dit “hamdek si tu déconnes”
écris tout ce qui s’passe et n’en rajoute pas des tonnes
h24 en alerte, vise, on alarme
les galères, les malheurs, n’aie pas peur de voir large
l’argent nous appelle, c’est lui qui nous contrôle
ah, on essaie juste d’être des hommes
[refrain]
dans les yeux cette force qui nous anime
on s’adapte au décor, on grandit trop vite
et quand la pression monte, on reste tranquille
on a tous quelque chose de mecs d’en ville
quelques lames dans les poches, question de survie
à trop traîner ici, rien de bon n’arrive
et de croquer le monde, on a tous envie
on a tous quelque chose de mecs d’en ville
[couplet 1]
le centre~ville se vide, les gens partent de chez eux
contraints et forcés et des larmes plein les yeux
nouvelle politique, de nouvelles vitrines
c’est pour que les touristes ne voient jamais les miséreux
remplacés par les riches, devenus un cliché
les hommes sont des chiffres, des statistiques et des fichiers
ils tuent par milliers, jamais ne culpabilisent
à la recherche d’un billet, ils iront prier à l’église
ainsi va la vie dans les ruelles du centre~ville
les petits gamins se faufilent, ne rentrent pas le ventre vide
ainsi va le monde, il tourne mal à chaque seconde
et beaucoup trop de frères se trompent
et la vie nous dit “stop”
de nouvelles victimes, c’est la vie des gens pauvres
plaintes sur problèmes, la survie est le mot d’ordre
pas grand~chose dans les poches, demande rien à personne
c’est comme ça, on vit d’eau fraîche et d’amour~propre
[refrain]
dans les yeux cette force qui nous anime
on s’adapte au décor, on grandit trop vite
et quand la pression monte, on reste tranquille
on a tous quelque chose de mecs d’en ville
quelques lames dans les poches, question de survie
à trop traîner ici, rien de bon n’arrive
et de croquer le monde, on a tous envie
on a tous quelque chose de mecs d’en ville
[couplet 2]
y a des loups dans la ville et ils traînent en bandes
les hurlements s’entendent et les murs en tremblent
rouge vif, les ruelles en sang
l’avenir en cendres et c’est la merde
on croit en dieu, qui nous protège contre tous ceux qui nous oppressent
on n’est pas pauvres, on est modestes, on a nos titres de n0blesse
le temps nous presse, ce putain d’monde nous tient en laisse
la république fait des enfants et les délaisse
monsieur le maire, mon centre~ville est populaire
pourquoi le rendre ordinaire, il a son propre caractère
il se tient debout, il aime pas rester assis
les mecs d’en ville s’donnent rendez~vous à noailles~ci’
[refrain]
dans les yeux cette force qui nous anime
on s’adapte au décor, on grandit trop vite
et quand la pression monte, on reste tranquille
on a tous quelque chose de mecs d’en ville
quelques lames dans les poches, question de survie
à trop traîner ici, rien de bon n’arrive
et de croquer le monde, on a tous envie
on a tous quelque chose de mecs d’en ville
(tous quelque chose de mecs d’en ville
on a tous quelque chose de mecs d’en ville)
[outro]
c’est pas le sh~t, c’est pas la bière, c’qui nous abîme, c’est pas le rhum
c’est bien le centre~ville qui nous détruit les neurones
p’tit, les grands m’ont dit “hamdek si tu déconnes”
écris tout ce qui s’passe et n’en rajoute pas des tonnes
h24 en alerte, vise, on alarme
les galères, les malheurs, n’aie pas peur de voir large
l’argent nous appelle, c’est lui qui nous contrôle
on essaie juste d’être des hommes
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