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lirik lagu ministère a.m.e.r - garde à vue

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dans les coups d’quatre heure du mat, je quitte une boite avec ta rate
quand blam, des portes claquent, j’me demande pourquoi
des flics sortent, courent, m’escortent, m’emportent dans un fourgon à la con
l’excuse est bidon, encore la brigade, m’emmène en ballade
façon bousculade, de peur que j’m’évade
veulent faire de moi de la marmelade
là, ça m’regarde, plus de goupille sur cette putain de grenade
il y aura de la bastonade avec la brigade des stups
la brigade des putes me donnent droit à l’erreur
mais qui est le traffic…truq…troqueur
c’est l’inspecteur, à la fin, je serai le trinqueur moi le pr-nostiqueur
l’invité d’honneur au poste de police où, bing bang, feu d’artifice
j’deviens le putain de numéro 6, victime d’une injustice
c’est trop injuste, le dit caliméro le négro tombé dans le piège
“peut-être parce que je n’ai pas la couleur neige”, pour cet abus
je siège en garde à vue, alors j’t’envoie comme ça, l’ennemi p.a.s.s.i
garde à vue, j’suis detenu par des trapus qui insinuent
et qui concluent après une entrevue
que j’ai appartenu au gang du c-sse de l’avenue
quelqu’un m’a-t-il vu, ou a-t-il cru m’avoir m’aperçu, ou entrevu ?
ce qui m’a valu, ce qui m’attribue la place d’hurluberlu, de malotru
de mec battu, étant devenu le mec déchu, par le malentendu, bien entendu
j’ai répondu par un refus à leur abus, en fait j’ai su
que leur seul but fut d’être, une fois de plus, des trous du ….
le système autorise légalise le fait qu’on me brutalise
le fait qu’on nous subtilise, le fait qu’on nous martyrise
le fait qu’on nous utilise, à mon tour je verbalise, je crise et méprise la prison
enregistre avec ton poste ou le clip au magnétoscope
je blague avec le beat, non stop, c’qui m’excite
c’est qu’le tic tac de cette qualité artistique
t’accompagne dans l’atmosphère de la garde à vue

(refrain)
le garde me regarde, je suis en garde à vue
le garde me regarde, ma mère n’est même pas prévenue
le garde me regarde, je suis en garde à vue
je suis en garde à vue, il y a inscrit : “bienvenue”

preuves à l’appui, depuis 48 heures, stomy, p-ssi
p-ssi, stomy derrière la vitre inc-ssable les implacables inséparables
reconnus coupables par des incapables, mais intouchables
je rappe avec p-ssi depuis le bac à sable, s’balancer, c’est coupé
et les rg veulent frapper, les y.m.o.t.s.i.s.s.a.p, inculpés, privés de souper
un commissaire à face d’hitler se vénère, ça dégénère
la garde à vue sent la bavure policière, notre place est ministère, rien à faire
peu commode les méthodes, mais note que les menottes me serrent
ils sortent la batte, me tombent dessus à 4, car j’suis réformé p4
même les mains dans le dos, nous sommes les putains de nègres négros
coup de latte sur coup de latte, le sang coule. j’entends des “aie” des”ouilles”
mon homeboy leur distribue des coups de boule dans les couilles
nos doigts du milieu pour tous ces flics véreux
p.a.s.s.t.o.m.y.b. ne signifie balance, alors bonne chance !
plus de botin sur la tête, baise les teurinspects, le stratagème
l’emblème du m.a.m.e.r. et l’extrême l’f.d.m. lakim de la secte
mais les keufs enquêtent, les têtes du m.i.n.i.s.t.e.r.e
dans le vent de la p.o.l.i.c.e., malgré leurs coups de feu
personne ne peut prouver que nous sommes dans le milieu

(refrain)
le garde me regarde, je suis en garde à vue
le garde me regarde, ma mère n’est même pas prévenue
le garde me regarde, je suis en garde à vue
je suis en garde à vue, il y a inscrit : “bienvenue”

g.a.v. irrationnelle, les flics me harcèlent
quel nom j’épèle ? p.a.s.s.i donc p-ssi
le s.t.y.l.e. essentiel de s.a.r.c.e.l.l.e.s
la “c.a.p.i.t.a.l.” conteste les a.b.u.s
et le stress de la garde-à-vue g.a.v. égale cage
donc je suis otage de personnages adeptes
au martelage d’étage en étage. a.m.e.rage
et s’engage à tous les mettre à la page
aussi vrai que le y.m.o.t.s.i.s.s.a.p. pour perler ces pensées
sur les polices qui agissent souvent sans preuves ni indices
sur les préjudices, ce qui veut dire qu’on est souvent soumis aux sévices
au supplice, dieu les maudissent pour qu’on t’obéisse
prends déjà un billet gratis pour l’hospice, les novices du vice
et mon complice s.t.o.m.y. te le disent pendant ce break
nos comportements sont impecs et sans échecs, correct ou incorrect
on t’affecte des termes abjects, mon dialecte est moderne
direct et intellect, rien à faire, notre place est au ministère

(refrain)
le garde me regarde, je suis en garde à vue
le garde me regarde, ma mère n’est même pas prévenue
le garde me regarde, je suis en garde à vue
je suis en garde à vue, il y a inscrit : “bienvenue”

tôt ou tard, pour la plupart, la g.a.v. de toi elle s’empare
pénard, ça te donne un style d’être tolard, fomblard
déjà tes jambes tremblent devant la barre, rendez-vous avec le colosse
le boss qui rendra ton dard aussi grand qu’un hectare
depuis 89, le amer combat, abat les keufs pour que
tous nos reufs ne soient pas habitués, tués, lessivés
accusés de v.a.v., mort éprouvés dans leur g.a.v.,
garde-à-viande, garde-à-vue

(refrain)
le garde me regarde, je suis en garde à vue
le garde me regarde, ma mère n’est même pas prévenue
le garde me regarde, je suis en garde à vue
je suis en garde à vue, il y a inscrit : “bienvenue”

le garde me regarde, je suis en garde à vue
le garde me regarde, ma mère n’est même pas prévenue
le garde me regarde, je suis en garde à vue
je suis en garde à vue, d’autres n’en sont jamais revenus
le garde me regarde, je suis en garde à vue
le garde me regarde, ma mère n’est même pas prévenue
le garde me regarde, je suis en garde à vue…


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