a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

lirik lagu mentalités sons dangereux - le début de la faim

[refrain : d.a.d.]
on me rend là dingue
sur l’flow j’suis ben laden bang
système babylon te p-sse le flingue
et puis ensuite t’épingle
on me rend là dingue
sur l’texte j’suis ben laden bang
système babylon te p-sse la s’ringue
et puis ensuite d’déglingue

[couplet 1 : d.a.d]
j’aimerais m’élargir, grandir
mais c’que j’donnerais ne serait qu’outil pour m’détruire
j’peux qu’m’engloutir dans un sale igloo bien bâti
jusqu’au bout des tifs, combatif
j’donne l’effet d’l’homme à abattre, fugitif
on nous fausse la vérité plongé dans l’obscurité
j’retrouve une liberté vraie loin des rêves et de pensées de parité
ça n’a jamais été le cas devant la monnaie courante
tous différents moralement et apparent
mais tous unis pour une espèce mourante
regarde nous on n’est pas marrant, franchement ?
a vrai dire j’m’en tamponne j’suis pas capone ou mesrine
j’ai juste mes rimes qui à la crotte s’cramponnent
laissez-moi dans ma grotte, dans ma tête ça trotte
car tous rêvent d’être grand homme et pour eux il est grand temps
c’est pas pareil mais j’me vois pas à trente ans en train d’trainer
il faut qu’j’la file au train avant qu’cette trainée d’vie me tire un trait
avant que tirent les traites
avant d’sentir les très hauts placés p-ssés c-sser notre raie
l’issue s’resserre on est servi de bavures policières
et les frères incarcérés prolifèrent

[couplet 2 : davodka]
on fonce dans l’tas tout comme les hooligans
ici tous les mecs cools y cannent
victime de cette folie gars devine ce que la foule y gagne
la zik est dev’nue polygame foncer c’est mon dicton
si tu vois un keuf à ma table me dérange pas j’suis en plein diner de con
sorti tout droit des abymes j’balance l’intro sans dico
car il faut que j’ai l’flow incognito au micro
mais je fais gaffe à chaque mot que je dégueule
la seule détente que je connais ne calme pas car elle s’trouve sur les guns
j’décris l’époque où des conneries y en a -ssez p’t-t
tu veux voir une grande queue oublie rocco et va aux -ssedic
j’te dis de vive voix que cette vie me déçoit
surtout quand j’suis en panne de fric
dans ma ville y a des fous qui défilent
et des fois le défi c’est de fuir quand dévalent les flics
t’as cette envie d’quer-cro moi dans l’métro j’ai cette envie de guer-ta
tu parles d’une vie de ghetto mais t’as l’barreau sur du david guetta
j’veux être à la hauteur comme un gratte-ciel car j’emmène mon équipe
et qu’ça soit sur le soleil ou bien la lune il fallait qu’on s’éclipse

[couplet 3 : zoss]
quelques poses sur un papelard en flamme
ce qui capte l’art acclame jusqu’à fumer l’arbre à came
l’arme calme d’où l’odeur de poudre qui t’envahit
j’envoie aller s’faire foutre tous les mecs qui m’ont tant haï
tailler d’cette vie d’barge ça y est
brailler dans c’cro-mi ne m’fera pas grailler
c’est pourtant l’unique et seule échappatoire
quand t’as pas de chope à boire d’jà t’avoir c’est l’abattoir
la bataille est gagnée mais pas la guerre
n’brandis pas ton sale drapeau sur les hauteurs de ma terre, bâtard
tu fais partie d’ces tapettes qui s’immiscent
qui s’la pètent, s’amusent à croire qu’la vie nous a rendus pessimistes
dur de garder la foi dans cette obscurité
le princ-p-l, garder la forme pour défendre ses obscures idées

[refrain]

[couplet 4 : zeuta]
j’ai la rime farfelue dans l’absolu celle qui monte en grade
celle que le monde embr-sse qui s’encr-sse et laisse des traces de lutte
rien qu’un salut pour tous ces raps ce qu’ils trouvent insalubres
pour toutes ces âmes perdues
quand j’me sens mal et bah je pense qu’à luss
j’ai mon sésame ma parole mes mots façon césar
vini vidi vinci et l’envie de chier sur ses gardes et ses armes
faire un gros coup voilà le fils caché de san goku
faut qu’on s’impose couz qu’on s’égare à l’ombre des sombres cons
et rie pas j’entame un kaméhaméha
y a trop de camés armés à ris-pa
dans l’attente d’un miracle
et clique pas ne quitte pas zeuta
c’est nanterre capitale qui t’parle m.s.d. kamikaze

[couplet 5 : kema]
réveil à l’aurore, quelle horreur
dix heures du mat’ soulève des cagettes
deux s’maines de vacances mais en quel honneur
des sales courbatures quand tu lèves les bras
le travail c’est la santé va dire ça à ma colonne vertébrale
donc j’anesthésie mes membres avec du meu-seu
je me bats pour que les autres m’appellent monsieur
mais c’que j’veux c’est simple mon pote
esquiver babylon mais moi je n’ai pas le choix de me démarquer des batiboys
ne t’la joue pas bboy keu-mé je rap pour le top
plusieurs plusieurs années que je balance le hip pour le hop
jump jump j’touche le smic touche du sh-t et j’touche mon s-xe
couche des textes, roule des sticks monsieur le flic j’te couche direct

[couplet 6 : sacrof]
merci les gars pour ce soir et pour la session de k!ller
comme tout le monde dans la place y a que le son qui m’heurte
mais qui meurt ce soir c’est la prod. à davodka
t’es pas content tant pis t’iras jouer les zouaves autre part
m.s.d. crofsa et on t’balance d’la magie sombre
larguer les amarres comme salo bah moi j’y songe
j’suis qu’un nourrisson dans ce rap et mes rimes grondent
trop d’comiques qui nous endorment c’est pour ça qu’mes cils tombent
crois pas que j’vais baisser le ton comme shilom mes oreilles sifflent
f-ck les racistes crois pas qu’j’renie les trois quarts d’mes origines
allo j’rédige est-ce que seulement t’es réceptif
merde pourquoi à chaque fois la plupart d’nos rêves s’extirpent

[refrain]

[couplet 7 : peyen]
braquage verbal ah les mcs sont dangereux et font toujours des carnages
des vers et des vertes d’un mec déter qui déterre la hache de guerre
et manie les vers qui te font perdre la tête tout l’temps
j’aime le rap comme michael jackson aimait les enfants, chut !
eh oui le silence reste le plus beau des bruits
c’est le même rituel toujours les mêmes qui t’-ssomment
un nouveau son qui t’arrache les oreilles comme tyson
sache une chose garçon j’découpe toujours plus de samples qu’un bucheron coupe de troncs
dans le r.a.p tu sais rien n’est fait mais tout reste à faire
je suis en mode guerre civile avec un crew qui laisse des séquelles
pour moi les fins d’mois sont aussi dures qu’les débuts
alors tu t’doutes que quand j’pose, j’raconte pas d’histoire de cul
dans la vie c’est chaud de voir comment les gens sont froids
p’t’être qu’tes sons font fureur comme hitler, mais moi j’m’évertue à tuer ça

[couplet 8 : dady.s]
la première fois qu’j’ai pris un mic j’avais pas l’air en forme
c’est vrai qu’ça fait un bail encore j’suis àl mes phases
font mal depuis qu’j’les mets en forme
j’ent-sse un tas d’truc depuis qu’j’suis ado
beaucoup donné face à certaines pét-sses qui t’font pas d’cadeaux
plus l’temps p-sse, plus l’flow devient saccadé s’imprègne d’la saleté d’l’imp-sse
on l’sent pas, c’est ça mec quand le sample blesse
j’en p-sse, dans c’monde ouais faut d’la forte maille
enfile vite ta cotte de maille ou inscris toi à la boxe anglaise
très embêtant quand la poisse te colle un vendredi
faut pas t’en faire mon clan t’le dit fais gaffe avant qu’tu rentres le disque
d’puis qu’j’m’appuie au bar tu vois qu’tous mes textes parlent de tise
la p’t-te morale, c’est qu’c’est l’ambiance qui fait qu’j’applique ce rap
j’tape un flip-flap chacun son trip p’t-te claque vocale
pendant qu’d’autres s’cotisent pour s’offrir un clic-clac
j’fais pas ça pour l’fric j’développe mon style dark
j’entends trop de flûtes, quand la rime claque, c’est ça tout le truc

[couplet 9 : salo]
j’sais pas si ça t’parle, encore moins si ça t’chante
et si il faut qu’on braille pour qu’dans ta tête ça rentre
tout doit disparaitre et surtout ceux qui s’vantent
on arrivera par tous les moyens même avec ceux qui mentent
censure et contrebande usure de nos bandes son
coupe l’instru ça sera quand même le boxon
le système nous tape sur le système de prédilection
les magouilles de l’etat c’est pas notre domaine
nous, on fait pas d’la fiction

[refrain]

- lirik lagu mentalites sons dangereux

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