lirik lagu mentalités sons dangereux - g ksa ka dir
– zeuta
eh yo ! laisse faire l’expert qui va du z au a
fils de zeus, l’éclair brandi aux cieux dans cet orage
un nouvel oracle qui fêtera
la déclaration de guerre que ma mentalité a faite au rap
minute papillon
on rentre sur l’champ d’bataille alors hissons le pavillon
car ici à paris on partage la zik de vainqueur
et sur les parkings, vol de radio, tu connais par cœur
y a trop de rancœur et beaucoup de car jacking
confiance aux cardiaques qui me porte dans leur cœur
torpeur, peur que la chance m’abandonne mais
j’ai tellement pris d’revers que j’suis sponso par wimbledon
oui mais, donne donne en tonne du fric à l’empire, plus rien n’m’étonne
tous à bout un dernier soupire
on brise les tabous alors autant tout dire
si tyson te bouffe l’oreille guy carlier peut t’engloutir
coule, tire, la jeunesse veut tout et tout d’suite
prête à t’anéantir de nanterre au 18
j’abats des armées entières pour tous ceux qui en doutaient
j’manie les armes, y a pas d’lézards, le tout sur call of duty
bim, bam, bam, c’est zeuta qui t’cane
une grenade dans la cave et y a mon blase dans ta k!llcam, qui t’calme
on vit une mort beaucoup trop lente
92 balais commune nanterre, région hollande
violente, ta réaction quand les shtards t’accusent
sens le vent de la révolte, appelle-moi spartacus
tu rappes fort, zeuta, il est tard, t’abuses
envi de zé-po et moi, la pression ça m’amuse
les épaules solides comme snake
ce n’est que un mec de plus qui ne lâche pas le steak
nouveau venu dans c’game, pet-t branleur, j’m’en bats les couilles
je l’jure, sur la tête de mon sgueg
mais dès que ça chauffe, chacun sa place dans ma zone
les keufs dans les cars bleus, les grecs dans les boites jaunes
mais y a quoi d’chaud, rien de rien, y a rien de bandant
ancien combattant, dis-moi l’effet qu’ça fait d’avoir un flingue sur la tempe
ça n’va plus, encore un sale temps qu’est-ce t’as cru
mon morale reste en bas comme grosse sur un tape-cul
ah ! accrue, la haine dans les quartiers s’intensifient
s-xe, violence et drogues, ce à quoi les jeunes s’identifient
pas si pacifiste, pas si triste mais pas si vite
aborde ce p-ssé strict, pas si gris mais p-ssé si, street
si j’triche c’est pour sortir mon crew de cette crise
bah ouais ! on bouffe des clous
j’peux pas baisser les bras comme le christ, altruiste
paris by night, drive by et cafouillages au pied du commissariat
c’est rien mais ça y est, les pet-ts ont changé d’rêves
dans un but de s’faire la grève et faire des p-sses à zaya
ah ya ! zeuta. dans ton texte, tu vois ça tire ?
cessons le carnage, de toute façon, g ksa ka dir
ça tire et ça j’adore
bouffer du porc, avoir du lest dans mes gants d’boxe
colporte et porte ma folie dans ton poste
imposteur, j’suis l’gosse qu’on a pris la main dans l’toaster
n’ose pas, tu vois rouge, c’est corrida
d’accord, on fonce dans l’tas, d’abord ensuite on parlera
un parler rare qui dit la vérité à part le rap
a tous les rats un taulé rare situation intolérable
colère et collera, du coup, ça s’corse en ville
bavures policières bientôt dans leurs locaux un corps sans vie
ecorché vif, on veut une porsche et vite
faire sauter la banque car toutes nos poches sont vidées
c’est décidé, j’en dis long et nous t’alignons
brésilien d’la punchline, numéro dix zeutadinho
m.s.d. seleçao, c’est des salauds, c’est décemment
qu’on t’fait la peau, résistance au milieu des collabos
kamikaze, vivre sa vie, c’est de la bombe
banlieue parisienne, pour les politiques, sert de labo
de la dynamite, mais à quoi bon, jamais dans la tendance
jette l’éponge pour l’abandon, jette le pavé pour la vengeance
mais c’est comment ? p-ssez commande
j’ai de la folie à revendre et fais de la rime sur demande
jeune visage pâle n’envisage pas d’faire du son sans tonus
les plus sages parlent, faites attention aux virus
on n’fait confiance qu’aux sacs à puces
aux chattes cryptées sur c-n-l+
viens pas m’chercher des poux
le jeune à l’regard sombre sous sa capuche
un beat pour seul grabuge, j’me sens lésé, les données sont biaisées
faites quelque chose, putain, ça urge
tout est piégé, j’ai la phobie des colis
on n’tape pas sur les collègues, oubliez la police des polices
folie s’est codifiée, prodiges et j’me dis fière
obligé j’avance sans cesse évite ces merdes indigestes
un p’t-t geste et c’est tout le rap qu’on peaufina
aimez c’danger, t’es pas prêt de voir le point final
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