lirik lagu mentalités sons dangereux - chacun ses chaînes
– peyen
dans l’immédiat, j’te parle du quatrième pouvoir
celui qui fascine, celui qui déçoit, celui qui b-ssine
resté objectif devant, derrière les objectifs
et faire la une avec des sujets à balles-deux, c’est pas instructif
dis-moi c’que tu vois, c’est vraiment c’que tu veux ?
ou c’que tu veux, c’est vraiment voir tout ce qu’ils ne montrent pas
insécurité, islam, sous les feux des projecteurs
mais quand ma banlieue brûle, les problèmes sont ailleurs
les médias vendent la mèche pour qu’après ça crame
y a pas d’fumée sans feu, y a jamais d’infos sans drames
désinformation, même agenda médiatique
a s’demander si y a qu’les grosses putes qui font les gros t-tres
sondages d’opinions, réponds seulement oui ou non
t’as l’choix entre les deux mais pas l’droit d’avoir ta vision
silence, ça tourne, dans les caves de nos cités
plus c’est bas et plus ça monte dans l’audimat de leur jt
une ferrari qui roule au sans plomb, c’est sur tf1
un elkabacch qui roule au super con, c’est sur europe1
– refrain (kema)
dans l’immédiat, les médiats m’oppressent avec l’intox de l’info
je creuse un trou dans mon fauteuil comme dans mon cerveau
– d.a.d
j’écoute plus vos médiats
et te d’mande pas pourquoi j’suis pas à la page
car la une propage trop de merdes diabolisant l’esprit
en t’abolissant le plus abominable, en t’embellissant l’image
mais en lisant sous cette paire de seins
tu t’rends compte qu’il y a trop d’perte de sang
qu’il n’y a plus de repères de sens moral
même oral, trop d’mots vulgaires n’divulguent guère
une belle libération des mœurs
meurtre à la mode, y a plus de scoop, personne n’est bon scout
tous crient au-s’cour et du monde se coupent
plus intéressant d’voir les soucoupes
plus personne n’s’occupe d’nos conditions, ils préfèrent se les foutre au cul
d’ailleurs quand tu nous vois c’est souvent en you-voi
parce qu’un connard veut s’faire réélire à haute voix
pour s’informer y a d’autres voies, la peur se forme mais à vous d’voir
l’info télévisée est avisée, visée
regardez-moi tous té-jeu dans tous ces jeux
femme, maison, thunes, à porter d’main mais comment ne pas les détester
j’suis déçu d’voir qu’ça nourrit l’espoir de la jeunesse
et qu’ça peut arriver à n’importe qui, c’est ça qu’on laisse croire
n’est-ca pas incroyable de voir qu’après tout ça
tu rêves d’avoir un taf comme quoi nos vies sont pitoyables
si tu bouges pas ton uc, personne le f’ra
mais vas-y, gâchette ton esprit avec l’écran
au fond on s’y intéressera
– refrain
– zeuta
il règne comme un malaise, comme d’habitude sarko va faire la une
et les journaux sont chauds, en page centrale, c’est carla qui t’allume
rubrique des faits divers, dis-moi ce que t’as lu
de la violence à toute allure et l’interview d’l’inspecteur labavure
y a trop d’abus, débitent de la merde en bloc
moins de vérités dans leurs papiers que dans leur putain d’horoscope
stop à leurs articles démantèlements d’un trafic
découverte d’une cage d’arme ou d’la misère en afrique
apologie du crime, toujours les mêmes gros t-tres
on se réjouit des tristes sorts et sort les stéréotypes
austères et hostiles, toujours la traque au sans p-sseport, les bracos
moi, j’cherche mon bonheur dans les pages sport
– refrain
– salo
y a des questions pour un champion comme qui veut gagner des millions
on sait combien ça coûte mais on cède à la tentation
on renfloue l’capital malgré plus d’un renvoyé spéciale
ta télé, c’est ton grand frère, membre d’un système pyramidal
et pyramide, c’est un peu comme ça qu’j’vois l’jeu d’la télé
elle dit réalité mais en fait c’est là qu’tu dois jouer
car ça p-sse du rêve au cauchemar, vie sa vie à lui qui est un clochard
ça leur rapporte des dollars
pour s’en foutre plein les poches
ils t’en foutent plein les yeux
faut croire qu’la télé, c’est du propre vu qu’ça r’p-sse en r’vue
l’tissu d’conneries d’tout un système nerveux
– refrain
– davodka
encore en première page, on a la rage car les médiats publient
trop d’jeunes dans l’imp-sse égale dégâts sur toute la voie publique
des sales images pour l’audimat, ça c’est leur sale business
pour faire leurs propagandes car face aux jeunes, y a cet état qui stresse
une voiture crame, la presse diffuse tout d’suite car pour eux, ça vaut d’l’or
tout pour que le peuple remarque les sales exploits des forces de l’ordre
dehors les jeunes se sentent visés à chacun de leurs pas
toi, tu t’en fous face à ta bouffe, les scènes tragiques
animent chacun d’tes r’pas, tu vois tout ça ?
et bien, ça m’laisse un goût amer
j’suis pas jules vernes pourtant mes textes peuvent te décrire
vingt mille lieux dans la merde
et merde, le vice s’étend, ça vise les tempes, les temps sont durs
tu vois qu’il est temps pour toi d’éteindre l’écran qui t’manipule
j’suis v’nu p-sser l’message, tout ça sans m’prendre pour un mc
car moi, c’est juste d’vant un micro qu’j’ai trouvé ma liberté d’expression
me d’mande pas comment on f’ra un jour pour s’en sortir
car même penché dans l’vide j’ai moins l’vertige
que quand j’me penche sur la question
– refrain
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