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lirik lagu mentalités sons dangereux - article 19 de la dudh

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– peyen
voici l’rap d’un mc qui connaît la chanson
qui n’va pas plus vite que la musique malgré la pression
la jalousie, on s’y fait, on apprend sur le tas
a surmonter les coups durs et à veski les coups bas
on cherche des coupables, mais bon on ne cherche pas où il faut
moi pour l’instant mon train-train quotidien, tu vois, c’est l’métro
j’me fais mener en bateau, c’est pour ça que j’veux mettre les voiles
loin d’un tas d’hommes qui m’racontent sans cesse des tas d’fables
et m’endorment
a longueur de temps, c’est sûr, qu’ça d’vient soulant
pourtant je n’bois pas, pourtant j’suis bien conscient
y a ceux qui tuent les mouches et puis ceux qu’enlèvent la merde
moi mon rôle c’est d’l’ouvrir pour qu’les nuls se la ferment
on s’affirme, on se forme
mais pas de panique, on applique et pratique le bic
avant de tcheck le mic
mais malheureus-m-nt ici, beaucoup ne l’font plus
beaucoup trop d’mcs trouvent ça tellement superflus
j’ai pas la langue dans ma poche, et surtout pas pendue
car même en été dans nos rues, y a des faits divers
monotone quand les frères tombent comme les feuilles en hiver
alors sans blagues, j’me lamente plus sur le sort de mes semblables

– d.a.d
j’aime pas cette politique
j’aime pas citer leur nom, ça leur fait de la pub
mais avec eux y a trop de polémiques
obligé faut qu’j’insulte l’une de ces putes
tous étrangers, personne français
le rap c’est franc, pour dire qu’ils font qu’nous offenser
du clair au foncé, tous recensés
par c’pays qu’a effacé le p-ssé
ouais, qu’est-ce qu’vous pensez ?
chut, dit rien, ça n’sert à rien
hortefeux, foutez-lui l’feu à ce sale chien
que des n-z-s xénophobes
qui nous voient comme des xénomorphes
ravie d’savoir qu’à chaque coup, on morfle
plus d’temps d’se morfonde, mais plus de fonder un empire
par les flammes pour voir le leur s’effondrer
nique la bac, les bleus. abat les bœufs
trois points finaux qui t’mettent à terre comme si on t’balaye les beujs
etat policier, t’as intérêt d’rester poli ici
car même inciter à écrire devient illicite
et j’cite qu’il faut l’cramer
lui mettre à l’intérieur de ce sinistre ministre
qu’on lui administre dans l’postérieur
et puis, nique ce bâtard qui met à la porte
ceux qui apportent ce dont a besoin cette morte ce-franc

hortefeux, foutez-lui l’feu
c’est la parole d’ceux qui n’ont rien dans l’portefeuille
je répète, hortefeux, ouais, foutez-lui l’feu
c’est la parole d’ceux qui sont contre les porcs et keufs, feu !

– l’inkonea
la vie nous pousse à tiser comme des pompes à eau
attisé par la haine c’qui nous empêche de tomber là haut
attiré par les ex-braqueurs c’qui fait les futurs dealers
incarné par la fumée d’joint, la tise à n’importe quelle heure
trop d’incartades, ma génération est devenue incivile
dans le cartable, trainaient déjà des connaissances instables
ainsi dit, depuis la naissance inorganique
incisif, à l’école ça on m’l’a déjà dit
j’fais des textes en in-octavo
en ayant qu’t’es vu, en ayant qu’t’es lu
et ça, il faut qu’t’avoues

– salo
a l’heure où même les jeux d’enfant tuent
moi, j’te parle pas de jeunes soldats
plus de grands enfants, dans de grands ensembles
où c’est les hommes qui sont soldés
nous sommes des biens, et ça me désole
eux, prennent les mioches, plus p’t-ts qu’une pioche
et c’est des gauches qu’ils empochent sous leurs yeux
y a la peur d’un dur labeur
car c’est leurs têtes qu’on laboure
même la nuit, ils n’la savourent
manger n’a plus d’saveur, ils n’attendent plus aucune faveur
ils font face à leur sueur, n’ont plus d’sœur
plus d’famille, c’est la famine
pendant qu’nous ici, on s’enfile des vitamines
fait vite l’ami, toi qui n’a perdu que tes ch’veux
retrouver c’qu’ils ont perdu reste le plus cher de leurs vœux
des racines, leur redonnerait des ailes
mais c’qui les fascine, c’est qu’à la télé, la vie parait plus belle

– dady.s
si j’fais du rap c’est pour qu’on nous entende
la plupart des jeunes sortent en bande
laisse nous p-sser c’est du tout schuss sans pente
on s’est bouffé des bâtons sourires consentants
et les cons s’sentent tant perdus, j’pose autant d’vertus
ça perdure, on perturbe, on perd dur, hyper turbulent
vers puant dans des verres purs, truands
j’fais c’que j’sais faire, la lueur de lucifer
te guette, fuyons vers l’atmosphère des autres
mais bon, c’est p’t’être top bruyant
essuyant les tirs, j’respecte chaque personnalité
mais peu font raidir, la vie des spectres, personne à idée


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