lirik lagu mentalités sons dangereux - 18e symphonie
[couplet 1 : zeuta]
voici le prototype du banlieusard qu’on diabolise
nique la police, celui qui opère en égo tripe
le type qui s’agrippe a ses principes, fils
mc qu’a peur de rien à part qu’han1 le prenne en grippe
jamais dans les carré vip, bonhomme qu’on évite et vite
c’est évident, écoute la suite même si ça t’parait vide
viens par ici, dans nos quartiers à la dérive
ou les mauvais jeunes naissent et notre enfance est en péril
j’écris des rites et elle survie que par le business
une feuille de la résine et allez-y roulez jeunesse
maladresse, car les pet-ts cons font les terribles
préfèrent le profil du barbare à celui de ribéry
mais blague à part, tu reconnais ce rap à part
si l’homme descend du singe j’descends de ma tour tu vas voir
on fait marcher nos méninges pour t’briser les genoux
comme mimi mathis qui t’fait le coup de la corde à linge
mec, on marche à l’instinct avec tous ces flows de tarés
une bombe entre les mains, fais-moi un ‘peu-flo ‘ bien carré
incarner le rap et toutes ces lettres n0bles
j’en fait mon affaire bonhomme, appelle moi le métronome
[couplet 2 – d.a.d]
on est personne car les gens sont en perte de tout
mais tempes tempèrent tant le ton perdant d’ces sangs porc
cent torts m’-ssemblent mais innocent pur-sang
babylon m’apporte peu, ment, portes tant fermées
j’suis rien pourtant
tends l’oreille car c’est important
on se retrouve perdant dans c’t’état
donc de te tête sert-en
tant que leurs putains d’chaines s’étendent
entends qu’les esprits sont en sang
donc on en perd tous repères à en être personne
[couplet 3 : davodka]
ça pète le mic à l’improviste y a pas de novices ça claque d’office
en quelques pistes les phases se faufilent on parle de nos vies
()dis pas de sottises y a pas d’émotifs
v’là m.s.d. neuf jeunes qui braquent la scène
j’suis l’esclave de ma zik c’est pour ça que je fais du rap a la chaine
j’ai pas de liquide sauf dans ma teille-bou
j’tape des cuites et ça, ça te dégoute
shot de sky ou vodka red bull
braquer le mic si tu restes debout
je dé-dé-dégaine deter deker je déterre ma haine car il faut que ça saigne
beaucoup deviennent fashion car pour s’en sortir il faut avoir de la veine
au bord du précipice ce monde me pousse à l’homicide, fils
j’suis en détresse car je manque d’adresse comme un sans domicile fixe
parait que je suis pessimiste mais à ma place qu’est-ce que tu f’rais
j’suis plus fan des bijoux depuis que les keufs m’ont p-ssé les bracelets
me parle pas d’misère la seule adresse se trouve au fond des squattes
j’ai jamais vu l’ombre d’un doute sans une lueur d’espoir
dans toutes cette histoire fait donc bien gaffe à ce que la vie t’enseigne
pour ça qu’j’suis v’nu t’parler de moi ou du moins de ce qu’il en reste
[refrain : davodka]
c’est la 75018 ème symphonie, du bête de son
qui s’mène à la baguette et qui s’improvise
pas là pour jouer de la flûte mais comment ça tu veux tester mon crew
m.s.d. débarque d’ores et déjà tu peux creuser ton trou
[couplet 4 : dady.s]
on a beau se bouffer quelques claques c’est ça la vie faut savoir encaisser
j’me réfugie dans le rap quand ça va mal c’est là qui faut pas me tester
j’ai trop parlé dans le vide, et c’est p’t’être là qu’j’vais m’j’ter
même si j’atterri dans la mer ça t’lave pas d’tes pêchers
j’suis sincère, c’est sûr j’me d’mande a quoi les bras m’servent
pourtant j’me prends en main j’veux pas qu’on m’lacère comme jésus
pas fini de se l-sser dans cette sale vie qui m’colle aux basks
t’auras beau jeter des l-ssos si tu me baises viens pas m’enlacer
le son c’est pas des rimes c’est pas que des armes c’est pas des trucs de graff
j’me mets dans la peau qu’ceux qu’écoute on va finir par s’mettre une balle
ouais ça reste qu’une âme parmi tant d’autres qui s’barre en couille
j’ai du respect pour les potos qui m’disent « fais pas l’andouille. »
les parents douillent à chaque fois qu’tu rentes en miette à la zon-mai
pour l’avertiss-m-nt, mec, y a pas d’lettre qu’on m’a donnée
beaucoup s’prennent pour hamlet mais n’savent pas pardonner
double tranchant comme sous-estimer un j-ponais
sur les mots j’resterais toujours à ch’val sans faire de poney
j’les mâche pas si ça fait mal frère faut pas s’étonner
[couplet 5 : peyen]
tous unis dans la galère et la galère fait ramer
alors on rame au quotidien en essayant d’pas couler
les puissants nous dirigent et nous on suit comme des moutons
taffer plus pour crever plus tôt, c’est tout ce qui nous attend
tu sais j’vais être franc, on court tous après l’euro
la vie c’est cher mec, essaie d’sourire quand t’as pas un rond
l’argent sale chez nous, s’remet toujours en main propre
aucun intermédiaire on vit encore à l’époque du troc
qu’est-ce qu’il y a ? mon rap n’est pas dans la tendance
voter à droite ou gauche c’est pas ça qui donnera un sens…
a ma vie qui pour l’instant s’p-sse en souterrain
des sous pour mon futur proche pour essayer de voir plus loin
c’est comme ça qu’j’vois ce monde juste mensonges et trahisons
sympathise avec sheitan et tu finis comme ardisson
les cœurs sont vides et les armes sont chargées
toujours les mêmes qui nous gonflent, nous on veut juste pas crever
[couplet 6 : salo]
j’en ai marre des mcs de leur porsche carrera
qui se contentent de peu pour en arriver là
je te parle de mecs qui sont en mode caille-ra
qui se racontent une banlieue mais vivent très loin de là
je critique les clips des rappeurs rien qu’ça
qui s’la jouent gangstas avec deux-trois nanas
je critique les lyrics d’arnaqueurs scar-la
d’ici j’ne vois qu’ça donc laisse-moi la place
[refrain]
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