lirik lagu melfiano - où ça mène
[couplet 1]
biberon dans la main gauche, stylo dans la main droite
toujours aussi proche des gens depuis l’époque enfin, soit
j’sais d’où j’viens, t’façon on ref’ra pas l’histoire
on est parti de rien et j’suis le seul à y croire
grâce à dieu j’ai eu plein de chance dans ma vie
j’suis dev’nu un autre homme depuis la naissance de ma fille
j’oublierai jamais que mon rap est né dans la bouche d’un sale gosse
n’a cœur brisé sous une armure lacoste
donc restez bien dans vos bureaux à formater notre musique
dans l’arène c’est pas césar, mais bien le peule qui choisit
ils n’sauront jamais l’effet qu’ça fait d’s’évader sur pupitre
foutre le feu sur scène ou mettre en trans un public
cœur de pierre bleu, un sourire dans la tristesse, une main tendue, un cœur ouvert surtout quand la vie blesse
c’est pour ceux qui m’soutiennent et ceux qui en ont rien à foutre
le seul objectif de c’projet était de parler d’amour
[refrain]
c’est tous les jours la même, une fois qu’le doute s’amène
prêt à r’partir à zéro vu qu’on a tout à r’faire
c’est maint’nant ou jamais mais ça nous touche à peine
chacun d’nos destins est écrit, seul dieu sait où ça mène
c’est tous les jours la même, une fois qu’le doute s’amène
prêt à r’partir à zéro vu qu’on a tout à perdre
quand tout s’écroule ça merde, on est tous pareils
chacun d’nos destins est écrit, seul dieu sait où ça mène
[couplet 2]
il s’rait p’t-être le temps d’finir mon seize, il est cinq heures du mat’
faut pas monter sur le ring si t’as peur du match
une adolescence difficile c’était pas la joie
mais quand on veut vraiment la chose on finit par l’avoir
surtout si t’as la foie, ça sert à rien d’rager
j’vous remercie car la musique m’a fait voyager
des allers-r’tours à paris, combien d’nuits blanches à bruxelles ?
j’nous revoie entrain d’squatter autour d’un banc à m-rs-ille
le bonheur s’trouve pas toujours là où tu penses le trouver
comme dit rachid : ” qui s’plante pas n’a aucune chance de pousser ”
j’reviens de loin mais on dirait pas
j’ai trouvé l’équilibre entre le son et mon p’t-t redma
j’te parle pas de percer mais d’ce besoin d’libertés
représenter mes gens a toujours été ma plus grande fierté
ne s’rais-ce que pour vous, on s’devait d’faire mieux
un sourire, une larme à l’œil, un cœur de pierre bleu
[refrain]
c’est tous les jours la même, une fois qu’le doute s’amène
prêt à r’partir à zéro vu qu’on a tout à r’faire
c’est maint’nant ou jamais mais ça nous touche à peine
chacun d’nos destins est écrit, seul dieu sait où ça mène
c’est tous les jours la même, une fois qu’le doute s’amène
prêt à r’partir à zéro vu qu’on a tout à perdre
quand tout s’écroule ça merde, on est tous pareils
chacun d’nos destins est écrit, seul dieu sait où ça mène
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