lirik lagu mc max (fra) - le temps qui passe
j’me rappelle quand j’étais p’tit ma mère m’disait qu’le temps passe vite
j’lui répondais “j’te crois pas”, aujourd’hui, tu connais la suite
les jours s’enchaînent j’ai l’impression qu’ils raccourcissent
pourtant j’me donne de la peine depuis qu’dors plus que de deux à six
c’est pas que j’ai pas sommeil, j’veux profiter au maximum
rester en éveil, optimiser le temps qu’on me donne
j’fais 36 choses à la fois, je fonce avec ardeur
malgré mes efforts je vois qu’j’n’ai pas assez de 24 heures
le fait d’vieillir m’inquiète , beaucoup trop d’rêves à accomplir
tout un tas d’projets dans la tête, et d’envies que j’souhaite assouvir
j’ai l’impression que tous les jours je cours, j’essaie d’atteindre mon but
comme si par tous les recours, j’tentais d’ralentir ma chute
j’ai l’âge du christ, les rides se tracent, ça m’fait peur
ouais j’suis triste, j’ai l’trac, pas trop envie que sonne mon heure
donc j’enchaîne les cigarettes, et j’écris ce son à coeur ouvert
avant que tout s’arrête, et que j’finisse 6 pieds sous terre
j’ai peur du temps qui passe, de perdre le contrôle
je ressens sa menace qui pèse sur mes épaules
j’aimerais qu’il s’arrête, que l’sablier se bloque
qu’on m’l’e vende, que j’l’achète pour en faire tout un stock
j’ai peur du temps qui passe, de perdre le contrôle
je ressens sa menace qui pèse sur mes épaules
j’ai cette boule dans la gorge, tous les soirs vers minuit
quand sur le cadran d’l’horloge je le vois qui s’enfuit
une nouvelle année commence et j’imagine déjà la fin
aux enterrements, j’me dis: l’suivant s’ra p’tete le mien
j’peux pas dire que j’la crains, la mort n’m’inquiète pas plus que ça
mais comme joyau dans son écrin, pour moi la vie, rien d’plus précieux
gamin plein d’ambition qui veux l’monde a ses pieds
plus rien de tout ça, je sais qu’c’est con mais j’vois la vie en filtre sépia
à peine j’aperçois les bourgeons, déjà les fleurs sont fanées
parfois j’ai la pression, de mon destin j’me sens cond~mné
les promesses futures s’effacent, laissent place au parfum des souvenirs
à peine commencé la préface, j’approche de mon dernier soupir
j’navigue entre hier et demain, porté par les vagues du présent
et j’entends l’écho lointain de la nostalgie qui résonne
j’mettais fixé des objectifs, aujourd’hui ou est~ce que j’en suis?
quelques brèves d’espoir furtives qui pour le reste se sont enfuies
beaucoup de pages jaunies, très peu d’chapitres en pointillés
ce son j’crois qu’si j’l’écris c’est pour n’jamais être oublié
j’ai peur du temps qui passe, de perdre le contrôle
je ressens sa menace qui pèse sur mes épaules
j’aimerais qu’il s’arrête, que l’sablier se bloque
qu’on m’l’e vende, que j’l’achète pour en faire tout un stock
j’ai peur du temps qui passe, de perdre le contrôle
je ressens sa menace qui pèse sur mes épaules
j’ai cette boule dans la gorge, tous les soirs vers minuit
quand sur le cadran d’l’horloge je le vois qui s’enfuit
j’suis pas benjamin b~tton, mon aiguille tourne de gauche à droite
dans mon chagrin, j’me cantonne, mes rêves enfermés dans une boîte
mais tic~tac fait la pendule de notre vie
alors fini les flashbacks, j’suis dans l’futur comme marty
de ma saga, j’suis l’auteur, à moi d’écrire le scénario
j’veux pas être spectateur, mais acteur au premier rôle
ne plus voir les jours qui s’écoulent comme une épée de damoclès
mais plutôt c’qui en découle un peu comme une preuve de sagesse
dans les rétros du temps, y’a des réussites et des sourires
et si demain j’dois faire l’bilan d’ma vie, j’ai pas a rougir
faut qu’j’vois l’verre à moitié plein, que j’profite de l’instant t
que j’sois maître de mon destin, plutôt qu’d’essayer d’l’inventer
agir plutôt que subir, comprendre que tout passe et fini
capitaine de mon navire, ma vie à moi d’la définir
profitons de chaque instant, tirons leçon des reliquats
la richesse du moment présent vaut plus que celui qui s’en va
j’ai peur du temps qui passe, de perdre le contrôle
je ressens sa menace qui pèse sur mes épaules
j’aimerais qu’il s’arrête, que l’sablier se bloque
qu’on m’l’e vende, que j’l’achète pour en faire tout un stock
j’ai peur du temps qui passe, de perdre le contrôle
je ressens sa menace qui pèse sur mes épaules
j’ai cette boule dans la gorge, tous les soirs vers minuit
quand sur le cadran d’l’horloge je le vois qui s’enfuit
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