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lirik lagu mani deïz - dans les yeux

[paroles de “dans les yeux” ft. nefaste, ol zico & pejmaxx]

[pejmaxx]
c’est parce qu’on a poussé avec peu de chose qu’on garde le sourire
un petit rien nous ravit
a tous mes frères, à la famille, à la mort à la vie
le temps passe vite, vis tes rêves avant de ver~cre
passe ton temps la bave aux lèvres, tu partiras le ventre creux
on nous en a foutu plein l’zen, tu m’étonnes qu’on ait plus de flair passé la quinzaine
mariés à la trime, j’t’assure qu’on s’est pas battu pour attraper l’bouquet
j’suis pas d’ces no~life qu’internet a facebooké
avant d’savoir marquer les buts j’ai mangé les p’tits ponts
j’ai passé ma jeunesse à entendre « on te l’avait dit p’tit con »
ils m’font la leçon, combien d’victoires à leur actif ?
mettre à profit ses fautes c’est pas les refaire à la rediff
gaspille pas ta bave de cr~paud
pas de justice, pas de paix, gros molard sur le drapeau
et l’air de rien on demande si ça va mais tout le monde ici à mauvaise mine
bordel, y’a plus rien qui passe sans vaseline
y’a plus d’famille, y’a plus d’potos quand il s’agit d’chiffrer
ca les énerve, les bras s’agitent, quand j’prends la plume j’dis vrai
tu trouveras plus fou qu’toi si t’es détraqué
en ce qui me concerne, j’suis pas né de la dernière cb craquée (ouai)
qu’on t’sert la main ou qu’on t’insulte, c’est droit dans les yeux
chez nous pas d’bâtons dans les roues, ils te font sauter l’essieu
nous on s’en fout d’ton rap en rotation sur p’tit écran
ici c’est plus t’agis, plus tu te fais petit et plus t’es grand (pejmaxx)

[ol zico]
on va pas débattre sur un carton jaune, on s’casse le dos, j’espère ves~qui l’arthrite
on veut s’refaire comme ben ali sous chirurgie plastique
enterre tes gosses qu’on pas eu le temps de rêver d’vie d’artiste
entre katsuni et fadela, qui est la pire actrice ?
j’regrette l’époque du hit machine
motherf~ck’en 2016, respecte les codes ou quitte la ville
coupe ton salaire à l’opinel, tous en chien [?] snoopy
l’état nous pille, […] j’veux pas me buter pour 1000 […]
la compassion a percé des poches
on sait où trouver les forces pour aller chercher les trophées
textes de névrosé, j’veux pas percher les gosses, ils ont déjà des mères et des profs
j’ai la qualité d’être mauvais
panique à bord, ça sort les calibres à tort
les ruses de la rue fabriquent des gueush […] alcool
sortir le sse~vi c’est marginal mais ça rime […]
l’hypocrite prend le pardon pour une appli iphone
t’as épousé ta moitié depuis t’as perdu 36 loques
on partage le cul d’simone avec sans~dents et sans~culottes
lsd, cocaïne, pendant tes soirées pump it up
toc toc, les pookies ont étouffé le chant du coq
les mif’ à nos côtés, on survit à la […]
le pied au plancher si j’flanche j’ferais v’là les tonneaux
fais toi une raison, trop tard pour arracher le gros lot
on ne crève qu’une fois gros, y’aura pas d’arrêt~chrono
[néfaste]
j’écris c’texte, comme si c’était l’dernier
d’ma fenêtre j’vois des gens qui stresse
au tieks j’me sens au hèbs comme […] (wo wo)
tu permets ? […] m’arrêter d’mentir
la france m’enterre et moi fonce~dé, bah, j’pense que j’m’en tire
au temps te dire, j’manque d’air et d’haliss
a part la morgue, rien n’est gratis
comment bien grandir quand un pays d’racistes ?
trop d’délits d’faciès, […] dans un tajine
j’ai mon pote s’faire menotter […] dans la bassine
tu veux rien savoir […]
j’rêve de mettre les voiles et d’m’éloigner d’la merde
mais les douaniers d’l’amour m’arrêtent
[…] à paris, j’ai trop […]
tu sais dire « je t’aime » pour qu’elle […] quand elle s’rhabille
on s’imagine riches, autour d’un gin freeze
la chance m’a frôlé, j’touche du bois dans la forêt de greenwich
khey j’me bute au sport ça m’vide la tête
j’oublie les soucis d’la veille, mais la zic ça paie pas, la vie d’ma mère
j’écris comme ça m’ vient, f~ck ton flow
tu rappes vite c’est bien hein mais remonte ton froc et bosse le fond
mes rêves s’effondrent et là j’te parle c’est franc [çais~fran?]
le métal d’une arme c’est froid, t’sais quoi ? j’crois que j’préfère la chaleur d’une femme
j’déçois mes rents~pa et ça j’me l’pardonne pas
le soir j’rentre tard, le matin, j’rêve de leur faire voir autre~part
tu vois le double sens ? les gens comme moi l’ressentent
c’est vrai qu’en quelque sorte j’déteste ce qui me ressemble

- lirik lagu mani deiz

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